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Comment calculer son empreinte carbone

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Comment calculer son empreinte carbone, ou autrement dit, son empreinte climat ? Comment savoir si votre consommation est compatible avec un monde soutenable ?

Si vous vous posez la question, c’est déjà que vous avez passé une étape et que vous êtes très certainement soucieux de l’environnement. Félicitations ! Pour vous faciliter le travail, j’ai testé plusieurs calculateurs et fait le choix du ‘meilleur‘.

L’objectif est de pouvoir calculer son empreinte carbone en 5 minutes et de connaître rapidement les axes d’amélioration à mener.

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone est un calcul des émissions de GES associées à la consommation au sens large (demande finale intérieure) d’un pays, quelle que soit l’origine géographique de la production des biens et services destinés à satisfaire cette consommation. Cette approche se distingue de l’inventaire national du bilan carbone, qui mesure les émissions sur le territoire (appelée approche territoriale).

Le gouvernement donne cette définition : “L’inventaire des gaz à effet de serre (GES) d’un pays donné est un tableau par grands secteurs qui présente les émissions sous une forme simple exploitable par toute personne qui souhaite un panorama objectif. Les inventaires sont réalisés en appliquant les principes méthodologiques définis par le GIEC.

Illustration : en France, comme nous importons plus de produits que nous n’en exportons, notre empreinte carbone est supérieure à l’inventaire national. En 2017, avec 633 Mt CO2 éq, l’empreinte carbone présente un niveau supérieur à celui de l’inventaire national. Voici le détail ci-dessous :

Source : Rapport Chiffres clefs du climat du Ministère de l’environnement. L’empreinte et l’inventaire portent sur les trois principaux gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O) hors UTCATF

Quel est l’objectif d’empreinte carbone par Français ?

Si vous découvrez seulement ce chiffre, vous risquez d’être secoué : il va falloir en moyenne diviser par 5 vos émissions (au moins) ! En d’autres termes, diviser votre confort énergétique par 5. En d’autres termes, il va falloir en moyenne réduire votre empreinte carbone de 10 t CO2eq à moins de 2 tonnes CO2eq par an. Pour comprendre pourquoi “2 tonnes”, vous pouvez lire cet article dédié.

Le graphique suivant représente bien les efforts à faire. L’empreinte carbone moyenne par habitant en France est relativement stable depuis 20 ans. Plus stable que les émissions en inventaire national, puisque nous avons délocalisé nos industries polluantes. Habile !

Source : Empreinte carbone des Français, édition 2022. statistiques officielles du gouvernement

NB : Selon les sources, vous verrez ce chiffre évoluer de 9 t CO2eq à 12. Prenez en compte l’année de la source, et surtout, gardez bien en tête que ce qui est important ici, ce sont les ordres de grandeur.

Libre à vous de creuser pour affiner et mieux comprendre les calculs. Le calcul de l’empreinte carbone est exercice périlleux et comporte des limites. Carbone 4 a par ailleurs estimé l’empreinte moyenne à 9.9 t CO2eq en janvier 2022, cela correspond donc bien à l’ordre de grandeur de 10 tonnes de cet article.

Pourquoi est-il important de calculer son empreinte carbone ?

Connaître l’empreinte carbone de la France est une chose, connaître son empreinte carbone en est une autre. Sans surprise, il y a des disparités très fortes et ce sont les ménages français ayant les plus hauts revenus qui ont en moyenne l’empreinte carbone la plus importante :


C’est donc en fonction de votre empreinte carbone que vous devrez ajuster votre quotidien et faire des efforts, afin d’avoir un mode de vie soutenable.

10t CO2eq n’est qu’une moyenne : le breton végétarien qui se déplace à vélo n’a pas la même empreinte carbone que le parisien qui part en week-end à Marrakech tous les mois. Il aura par conséquent beaucoup moins d’efforts à faire.

Calculateur d’empreinte carbone : le verdict !

Après avoir testé plusieurs calculateurs, j’ai arrêté mon choix sur celui qui me paraît être aujourd’hui le meilleur : le simulateur Nos Gestes Climat de l’ADEME !

Vous pouvez obtenir votre empreinte carbone en cliquant sur ‘Faire le test‘ (et/ou aller en bas de cet article pour avoir le simulateur intégré dans l’article) .

Voici mon résultat :

Résultat de l'empreinte carbone de Thomas Wagner, financier à la retraite. 3 tonnes !
Score de financier à la retraite

Vous noterez que dans le simulateur, le poste d’émissions “services publics” est égal pour tout le monde (1 284 kgCO2e). Il prend en compte l’ensemble des émissions de CO2 qui résultent de l’ensemble des services publics (santé, routes, éducation, justice, défense…). Pour un végétarien qui se balade en vélib, je m’en sors pas trop mal !

Limites et axes d’amélioration du calcul de l’empreinte carbone

Avant tout chose, il est public. Il n’appartient pas à une entreprise privée, qui va chercher à en faire son business. Calculer son empreinte carbone devrait être un service public afin d’aider tous les citoyens à baisser leur empreinte carbone. Ensuite, la transparence des sources est totale, le calculateur est open source. Vous pouvez les consulter ici, et joindre les développeurs si vous avez une suggestion.

Ce calculateur est le digne successeur du formidable travail d’AvenirClimatique et son simulateur MICMAC. Pour info, j’ai également testé les calculateurs de GoodPlanet, WWF, Reforestaction, Footprintcalculator, CoolClimate, Selectra. Tous sont louables, mais je préfère celui de DATAGIR.

Limites et axes d’amélioration du calcul de l’empreinte carbone

Lorsque vous utiliserez un simulateur d’empreinte carbone, gardez bien en tête que ce n’est qu’un outil pédagogique, qui a forcément certaines limites. En attendant d’avoir un meilleur algorithme pour calculer son empreinte carbone, ce simulateur utilise par exemple des ratios monétaires.

Exemple avec le textile : le même ratio est utilisé pour un T-shirt Zara Made in Vietnam qu’un tee-shirt en lin Made in France.
Autre exemple, l’avion. Un Paris-New York qui fait escale à Amsterdam peut être 2x moins cher qu’un direct, mais émettre 1.3x plus. A ce stade, difficile d’affiner, mais cela viendra !

Il n’est aujourd’hui pas possible de connaître avec précision son empreinte carbone. Pour cela, vous devriez être capable de savoir d’où provient chaque produit consommé, comment il a été fait (quelles matières, énergies utilisées, selon le mix énergétique du pays)… Vous voyez bien la difficulté de l’exercice.

Quelques exemples fréquents d’ordres de grandeur

Maintenant que vous connaissez le résultat, vous savez quels sont les postes d’émissions sur lesquels vous devez agir en priorité. Chaque geste compte, car chaque tonne compte. Si vous souhaitez savoir comment agir rapidement et simplement pour baisser votre empreinte carbone, voici quelques excellentes lectures :

Maintenant que vous êtes experts en ordre de grandeur, vous vous rendez bien compte que :

  • Le parisien qui part à Bali 10 jours pour nettoyer des plages n’a pas vraiment compris le problème
  • Il est moins grave de prendre une douche 3 fois plus longue que de manger un morceau de viande rouge
  • Trier ses déchets est une très bonne chose, mais aller les déposer dans la benne à bord de son SUV, c’est ridicule
  • Le choix de la banque pour votre épargne a un impact : il est évidemment 10 fois pire d’avoir son épargne chez BNPP qu’au Crédit Coopératif
  • Préférer le train à l’avion ou à sa voiture personnelle est une évidence si vous souhaitez baisser votre impact sur le réchauffement climatique
  • Ne le dites pas aux influenceurs qui aiment Dubaï, mais faire des Paris-Dubaï pour le week-end est une sacrée bêtise.

Qui a la plus grande empreinte “climat”, et comment agir ?

L’objectif de cet article était d’avoir la possibilité de calculer son empreinte carbone. Maintenant que vous l’avez fait, vous savez ce que vous devez faire pour l’abaisser facilement (moins/plus d’avion, moins/plus de viande…). Ne comptez pas sur la technologie pour vous sauver et garder votre mode de vie. Si votre empreinte carbone est 10t CO2eq, il va falloir réduire ce chiffre. Réduire votre consommation. En un mot : sobriété.

J’anticipe déjà quelques remarques. ”C’est liberticide, pffff que des interdits“. Ma réponse est simple. Ce n’est pas interdit de prendre l’avion, c’est juste tout simplement IMPOSSIBLE de diviser vos émissions de gaz à effet de serre par 5 sans diminuer drastiquement le transport aérien.

Voir cela comme une interdiction, c’est que vous ne réalisez toujours pas ce que signifie d’avoir une empreinte carbone de moins de 2T CO2eq. Mais un monde avec plus de canicules, d’inondations, de sécheresses et de mégafeux n’offre pas plus de liberté. Vivre et s’amuser quand il fait plus de 40°C n’est pas vraiment agréable…

Aussi, évidemment, les actions individuelles ne suffiront pas. Voter avec son argent ne suffira pas. C’est un changement systémique dont nous avons besoin. Nous sommes si peu à avoir un mode de vie compatible à l’heure actuelle qu’il faudra un effort collectif, notamment des ménages les plus riches. A l’échelle européenne, c’est sans appel :

empreinte carbone en Europe selon le revenu
Emissions de gaz à effet de serre des ménages en Union Européenne. Les voyages en avion ont de très loin l’impact climat le plus le plus important.
Crédit : Diana Ivanova

Enfin, pour répondre aux personnes qui disent ”ouais mais les français c’est que 1% des émissions de gaz à effet de serre mondiales alors que les chinois c’est 27%“. Sachez que c’est l’un des discours de l’inaction climatique qui s’appelle le “whataboutisme”.

Par chance, il existe un article pour répondre à cet argument. Prenez 5 minutes et lisez-le, vous devriez changer d’avis !

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92 Responses

  1. Bonjour,

    j’ai eu comme “solutions” de ne pas prendre la voiture pour aller au travail, hors j’y vais en bus. Je ne comprends pas comment vous arrivez à cette conclusion, c’est moi qui me trompe ou vous posez réellement la question du trajet travail ? J’ai bien une voiture mais je ne vais pas travailler avec

  2. Bonjour,
    Un peu décourageant ! Je suis actuellement à 7 tonnes de CO2… En faisant une simulation où je me débarrasse de ma voiture, je mange 100 % local et de saison, zéro déchet et sans acheter de vêtements neufs… Je suis à 4 tonnes ! Qui arrive vraiment aux 2 tonnes ?

    1. Perso je suis actuellement à 4T et pour passer à 2T il faut que je me débarrasse complètement de ma voiture. Le logement compte pour une part importante dans l’empreinte carbone. As-tu des possibilités de réduction sur ton logement ?

  3. Bonjour,
    merci pour votre site. Il me semble cependant qu’une lacune dans le calcul de nos empreinte carbone soit présente. la possession d’un animal de compagnie n’est pas prise en compte dans les simulateurs or selon de nombreuses études, ce fait est loin d’être marginal, un chien de 20 kg produisant environ 10 tonnes de c02 durant sa vie. De même la possession d’un cheval de loisir est ignorée et le bilan est encore plus désastreux. Comment faire évoluer les simulateurs et responsabiliser nos concitoyens ?
    cordialement
    Franck

    1. Bonne remarque, je propose au développeur de l’ajouter (mais cela dépend grandement de l’alimentation de l’animal donc à voir si cela vaut le coup !)

  4. Bonjour Thomas,

    Aujourd’hui l’état à mobiliser 100 milliards d’Euro pour le bouclier énergétique.
    Ce chiffre est vertigineux pour soutenir une consommation non soutenable.
    Je souhaiterais créer une mobilisation pour débloquer des fonds exceptionnels pour la création de vélo-route et de vélo route express dans les grandes agglomérations.
    Le fait de construire des vélo-route sécurisés permettrait une meilleure cohabitation des véhicules lourds et mode de déplacement légers et permettrait de circuler de façon sécurisée et donc de réduire le risque d’accidents de la route.

    En effet, suivant de nombreuses études, la pratique du vélo généralisée serait une véritable solution qui permettrait d’avoir un niveau de santé général amélioré pour les français.
    Baisse des maladies cardiovasculaires, baisse du cholestérol, baisse le risque surpoids baisse des états dépressifs, baisse des niveaux de pollution, fait travailler tous les groupes musculaires, développe une meilleure résistante aux maladies hivernales.
    Un projet de développement de vélo route (express ou classique) serait une réelle opportunité et un projet transverse bénéfice pour le secteur médical, le secteur de l’énergie, le pouvoir d’achats des français, l’écologie, le développement durable.
    Nous pouvons donc travailler sur ce projet ayant des bénéfices concrets pour les différents ministères : travail, social, énergie, développement durable, santé, …
    Les voies vélo à ce jour ne sont pas assez sécurisées pour permettre une circulation sereine pour l’ensemble des familles.
    Ces véloroutes permettent également un réel gain de temps (pas de stop aux feux rouges) et des itinéraires plus courts.

    Mettons la France à vélo !
    Votre appui sur ce sujet est essentiel afin de ces modes de déplacements doux dans nos villes de demain.
    Bien à vous,

    Mathilde V.

    https://www.citycle.com/26139-autoroutes-velo-en-europe-la-france-a-du-retard/
    https://www.latribune.fr/economie/france/crise-energetique-l-etat-a-depense-100-milliards-d-euros-en-trois-ans-indique-bruno-le-maire-936140.html

  5. Merci Thomas,

    J’ai également testé plusieurs calculettes, et même conclusion, Nos Gestes Climat est la meilleure : https://abeilles-neudorf.blogspot.com/2021/11/les-calculettes-carbone.html

    J’aimerais pouvoir comparer ce chiffre avec les moyennes d’autes pays. Et trouver un classement des pays par quantité des gaz à effet de serre par personne, qui inclut tous les gaz à effet de serre (au minimum CO2 et CH4), et qui inclut les émissions importées, comme le bilan présenté ici.

    De longues heures de recherche sur internet ont été infructueuses.

    Tous les classements que je trouve concernent soit le CO2 national, soit le CO2 y compris importé, soit tous les gaz à effet de serre, mais pas importé.

    Je suis prêt à agréger des données si besoin. Le Global Carbon Project publie par exemple le bilan CO2 par pays, y compris les émissions importées : https://www.icos-cp.eu/science-and-impact/global-carbon-budget/2021. Mais le bilan CH4 n’est que national : https://www.icos-cp.eu/GCP-CH4/2019

    Des pistes ?

    1. J’ai enfin trouvé. HERTWICH AND PETERS 2009: Carbon Footprint of Nations: A Global, Trade-Linked Analysis, qui se base sur des données de 2001!. Le contenu de l’article n’est pas facile à trouver, mais en cherchant on trouve.

      L’article est un peu austère, un graphique avec une dizaine de pays est dispo là : https://shrinkthatfootprint.com/what-is-a-carbon-footprint/

      Je suppose qu’il faut supprimer la section “Capital” pour retomber sur les chiffres que publient l’ADEME ou Carbone 4.

  6. Bonjour,

    je sais bien que ces outils sont plus destinés aux citadins qu’aux ruraux : jamais on ne parle de l’autoproduction de nourriture ? Étant producteur de viande, nous consommons évidemment beaucoup de viande. Mais celle-ci est d’une part totalement produite chez nous, et d’autre part totalement consommée : par exemple, nous consommons 80% du poids d’un porc élevé et nourri à la ferme sans intrants. Ce que ne fera jamais le consommateur lambda (même très soucieux de l’environnement) puisqu’il ne consomme pas les bas morceaux, n’utilise pas les ventres de cochon, la tête, le sang, etc … Il produit indirectement beaucoup de déchet. Idem pour un veau ou un bœuf (même si le rapport tombe à 60% pour ces animaux – rapport sans doute de 40 à 50% dans le cas du consommateur lambda, même bio). La réponse est : consommer végétarien. Mais habitants en altitude, nous avons les moyens d’avoir des patates, des choux et de l’herbe, mais rien d’autre. Le reste doit monter en camion d’autres zones de production.

    Sans compter que l’âge des animaux, ou la saisonnalité de la production a une incidence, même pour la viande : les animaux que nous consommons sont nourris jusqu’à maturité de 160-180 kilos pour le porc (et pas 100kg pour l’industrie du porc, même bio) jusqu’à ce que la production de légumes (produits chez nous) pour les nourrir s’arrête – tuade au début de l’hiver.

    Ou pour les agneaux et chevreaux qui servent à entretenir des terrains de mai à novembre. Faudrait-il passer un engin mécanique pour ces bandes de terrains impropres aux animaux lourds, bords de rivières, d’étangs, routes ?

    Ou pour les vaches, nous consommons les vaches âgées en fin de vie productive (reproduction). Ce qui n’a rien à voir avec la consommation de veaux pour la viande !

    Ou les poules qui ne se nourrissent que de nos déchets et que nous ne consommons qu’agées.

    Dans d’autres exploitations, les vielles vaches ou chevaux sont bêtement équarris pour servir dans les fours à chaux ou de nourriture pour chien et chats.

    Et pour finir, nulle part dans ces calculateurs, l’impact des animaux domestiques chez les citadins n’est compté. Pourtant, leur part d’émission de C02, en raison des déplacements pour les soins, la nourriture qui fait le tour de la planète, la place (inutile) prise, … n’est absolument pas anodine.

    Les raisonnements autocentrés sur les modes de vie citadins ou néo-ruraux sous-jacents de ces calculateurs participent à mettre à l’index des modes de vie plus anciens, certes chamboulés par l’avènement du pétrole, mais tout de même, la division entre les gens qui en découle ne participe pas à générer la sérénité entre toutes les strates de la société. Ce qui, à mon avis, est totalement contre-productif et participe de la non-action contre le dérèglement climatique de notre société. Ce que vous dénoncer justement en filigrane articles après article.

    Merci d’avoir lu jusque là. Bonne journée.

    1. Bonjour,

      Je sais qu’il est un peu tard, mais je viens de voir ton (si je peux me permettre) commentaire et je me suis dit que j’allais tout de même prendre le temps de répondre.

      Tout d’abord, je ne pense pas que ces outils soient plus pour les citadins que pour les ruraux. Tout le monde doit faire des efforts, et vivre à la ville n’est pas nécessairement plus émetteur que vivre à la campagne, et inversement. Consommer peut se faire partout, tout le temps, aussi bien en ville qu’en campagne.

      Pour ce qui est de l’auto-production de nourriture, c’est un sujet très intéressant qui mérite qu’on s’y attarde, et qui mériterait plus de données en effet. Par contre, les données que nous avons déjà sur l’impact environnemental de la production de nourriture nous montre une image qui dénote clairement avec le discours populaire disant que “pour la planète il faut manger local”. Malheureusement, c’est une vision erronée de la réalité Les chiffres nous montrent que pour réduire son empreinte carbone, CE qu’on mange est plus important que d’OÙ provient notre nourriture. Ainsi, un kilo de viande on ne peut plus locale et d’agriculture “raisonnée” aura presque toujours un impact bien plus grand que n’importe quelle alternative végétale, quelle que soit sa provenance. Les raisons de cet écart tiennent principalement à deux choses : l’impact de l’exploitation en elle-même (émissions de méthane, des machines, des produits chimiques etc) ainsi que l’impact du terrain nécessaire pour les animaux (labours expulsant du carbone, déforestation, espace occupé, prairies qui ne se développeront pas et qui donc ne stoqueront pas plus de carbone etc…). D’un autre côté, les source d’alimentation végétale par exemple nécessitent moins de tout (espace, énergie, eau, temps etc), ce qui explique donc leur impact moindre. Aussi, le transport de la nourriture, souvent effectué en très grosses quantités, n’a au final qu’un impact moindre lorsque ramené au kilo, bien moindre que ce qu’on pense, notamment comparé aux exploitations en elle-mêmes et à l’impact sur les sols. Je te mets en dessous le lien vers l’étude (en anglais, en dessous je poste le lien vers la version française de Bon Pote) :

      https://ourworldindata.org/environmental-impacts-of-food#you-want-to-reduce-the-carbon-footprint-of-your-food-focus-on-what-you-eat-not-whether-your-food-is-local

      https://bonpote.com/les-infographies-bon-pote/

      On pourrait aussi penser que le type de production influence drastiquement l’impact carbone de la production de nourriture, mais si tu regardes plus bas dans l’article de Our World in Data tu verras que ça n’a qu’une influence marginale. En gros, la viande la plus ‘sobre’ qui soit aura presque toujours un plus grand impact que le pire équivalent végétal.

      Note qu’étant toi-même exploitant, cette réponse n’a pas pour but de te stigmatiser ou te faire culpabiliser, mais bien de démystifier une croyance dans le local qui est trop fermement ancrée et qui induit tout le monde (moi le premier il y a encore peu de temps) en erreur. : )

    2. “l’impact des animaux domestiques chez les citadins n’est compté” pourquoi vouloir compter seulement l’impact des citadins ? Tous les animaux doivent être comptabilisés. Si c’est des animaux de boucherie, dans le bilan de leur consommateur (et non pas du producteur), sinon dans celui de leur propriétaire, quel que soit l’usage qu’il en fait.
      Il restera un problème pour les chiens de chasse 😉 mais on aura avancé un peu.

  7. Bonjour,
    Merci pour cet article.

    Je pense qu’il serait bon de mettre à jour l’article en ajoutant MyCO2. Je suis à 2 et quelques avec nosgestesclimat et à 5,7 avec MyCO2. Ce dernier nécessite de participer à un atelier mais je vous assure que ça en vaut la peine : c’est très instructif et, je pense, beaucoup plus proche de la réalité. Autre avantage : on a un espace personnel qui peut aider à suivre son avancement lorsque l’on se fixe des objectifs d’amélioration, ce qui peut notamment aider les personnes qui ont une empreinte élevée alors qu’elles font déjà des efforts et pensent ne pas pouvoir changer leur mode de vie à cause de leurs contraintes.

    Promis, je ne travaille pas chez MyCO2 🙂

  8. Je ne comprends pas comment retourner sur le visuel final de mon résultat. S’affiche toujours une image de 3T de « financier à la retraite » alors que j’étais à 9,4.
    Pourtant les réponses si t toujours dans « mon profil »… 🤓

  9. bonjour, je ne sais pas si c’est normal mais j’ai eu comme “solutions” de ne pas prendre la voiture pour aller au travail, hors j’y vais toujours à pied. Il manquait ces précisions sur le pourquoi de l’utilisation de la voiture et faire le lien sur le fait que les petits trajets multipliés sont très polluants (et aussi où est-ce qu’on conduit, car les embouteillages en ville sont une catastrophe niveau C02 et il y a des alternatives type transport en commun ce qu’il n’y a pas forcément à la campagne) Je pense que le calcul du gaspillage alimentaire est sous-estimé, cela m’a indiqué -16kg de co2 hors je constate moi-même que je jette beaucoup trop et j’essaye de faire des efforts dessus mais je pense qu’il faudrait réévaluer ce chiffre (il y a d’ailleurs beaucoup d’externalités négatives à ce gaspillage). Sinon très bon simulateur mais je n’ai pas eu d’actions dont je n’avais pas connaissance déjà (et des conseils pour mettre en oeuvre ces actions seraient souhaitables également, par exemple pour les cours trajets inciter à prendre le vélo et parler des aides au financement typiquement car beaucoup de gens ignorent que les vélos peuvent être financés en partie)

  10. Merci pour cet article : j’ai utilisé le simulateur de l’ADEME et si je ne suis pas trop mal placée avec mes presque 6 tonnes pour une quarantenaire péri-urbaine mariée 2 enfants en pavillon et CSP … le gros avantage que j’y vois c’est qu’il t’ouvre les yeux sur ce sur quoi tu dois te focaliser pour la suite. Engagée depuis plusieurs années pour réduire l’impact de notre famille, je pensais que 2022 devait être l’année du vélo versus la C4 Picasso … que nenni : il vaut mieux que je cherche des recettes végétariennes, mieux végétaliennes ou si grosse flemme juste manger moins de bœuf ! Un exercice à faire effectivement pour se remettre les idées en place ! A l’issue du calcul, la partie sur les actions à mener avec leur impact en tonnes sur son bilan est vraiment intéressante. Je recommande vivement.

  11. Un commentaire tardif par rapport à la date de l’article ; j’ai fais mon bilan carbonne (Ademe);
    Je suis à 7,8T. Le souci c’est que grosso modo, je n’ai rien de modifiable sur mon mode de vie : je fais mes trajets du quotidien à pied ou à vélo depuis plus de 20 ans (j’habite en banlieue de Paris et fais en 10 à 20 km selon les années pour aller au taf ; 0 actuellement car je télétravaille), je fais mes courses à pieds, mange essentiellement végétarien, fais mes trajets longue distance en train et mes vacances à vélo. Par contre, j’habite en logement collectif avec chauffage central au gaz.
    Le seul point sur lequel je peux faire de gros gains, c’est le chauffage. Problème, ce n’est pas moi qui décide de changer la chaudière au gaz par une pompe à chaleur. Et la législation qui met les fenêtres en partie privative alors que le chauffage est collectif m’empêche de poser du double vitrage (je paierai les fenêtres sans retour sur investissement).
    Bref 2t d’économie impossible du fait des règles juridiques.
    Je pourrais effectivement déménager pour plus petit, mais lors que je télétravaille depuis 2 ans, la chambre en “trop”, transformée en bureau ne me semble pas inutile !

    1. en tant que locataire d’un précédent logement ayant du simple vitrage, j’avais installé un survitrage et fait de la sensibilisation auprès du propriétaire. ne pas sous-.estimer non plus l’impact de la consigne de son logement (voir les expériences SlowUp qui ont un % de réduction parfois hallucinant)

  12. Bonjour l’empreinte carbone générée par l’emploi des personnes est prise en compte ( j’imagine) via la production ou les services finals .
    Je trouve que cela n’incite pas forcement les personnes à faire progresser son employeur. Ca vaut peut être le coup de l’indiquer quelquepart.
    De plus, les personne qui travaillent dans l’économie informelle, en utilisant leur voiture, on tendance à prendre l’ensemble de leur déplacement dans leur empreinte carbone. Qui de ce fait est surévaluée par rapport aux autres personnes.

  13. Salut BonPote,
    Tu ne cites pas WyCO2 du ShiftProject, qui me semble très abouti, bien qu’il ne soit pas encore finalisé.
    Ton avis ?
    François

    1. Effectivement, mais l’article a été rédigé avant qu’il soit sorti ! Et le simulateur de l’Ademe à l’avantage d’être open source 😉

  14. il n’y a pas un gros trou ds la raquette dans le simulaeur de l’ademe? il me semblait que la plus grosse source d’émissions de co2 dans un pays développé était d’avoir un enfant (en moyenne entre 60/70t par an de 0 à 18ans)

    1. C’est effectivement LE gros point noir dans la totalité des calculateurs d’empreinte carbone !
      Le nombre d’enfants n’est pas comptabilisé alors qu’il s’agit de la source principale d’émission de CO2…

    2. 2 remarques :
      – un enfant n’est pas un animal de compagnie, son bilan carbone lui est propre même s’il est sous “tutelle” pendant son enfance.
      – 60T/an ? quel est votre source ? il ne prend pas plus de surface de logement qu’un adulte, pas plus de km de transport qu’un adulte, moins de nourriture qu’un adulte… au moins jusqu’à l’adolescence… moins d’électronique, sûrement moins d’avion que la moyenne (puisqu’au pire il ferra autant d’avion que ses parents, mais que le plus souvent les parents se “calment” lorsque la vie familale est là)… reste les couches pendant les 2 premières années… j’ai du mal à croire que celle-ci serrait à elle seule comparable à 4 personnes adultes…
      PS : j’ai trouvé l’étude qui semble être la source de ec chiffre, c’est pas avoir un enfant, c’est 50% par parent pour le bilan carbone + 50% de ses enfants à lui etc…
      2 soucis méthodologiques : mon bilan est donc de 0 puisque ma pollution est reprise à 100% par mes parents et avoir ou pas un enfant aujourd’hui ne change RIEN à ma pollution aujourd’hui. hors l’urrgence est aujourd’hui.. économiser x kg de co2 sur les arrières petits enfants dans un siècle est même cynique : encore faudrait-il que l’espèce humaine survie jusque là, ce qui nn’a presque aucune chance d’arriver si on procrastine célibataire au voulant de son SUV en se disant qu’on a fait ce qu’il fallait, puisque soit disant le point avec le plus d’impact

  15. Merci BonPote pour cet article riche d’enseignement.
    Tout le monde devrait faire en effet le test.
    Pour ma part j’arrive à 4.2 t, dont 1.7t pour l’alimentation. Pas d’avion, une seule voiture pour la famille de 4, une gestion des déchets plutôt raisonnée.
    Manger c’est voter paraît-il !!
    Mais le changement doit venir également des 1,1t incompressible dans le test. Et là c’est le collectif qui va jouer. Évolution, révolution, bascules, changement de paradigme, …. Comment faire prendre conscience du changement indispensable ?
    Enfin, j’ai une interrogation sur le chiffre de 12t/an/français. En effet, le graphique avec les deciles montre que le premier décile est juste sous les 15t/an. Pour les autres le chiffre ne fait que croître. Je ne comprends pas très bien comment on peut avoir une moyenne de 12, avec un minima à 15. Il y a-t-il une compensation quelque part ? Peux tu m’éclairer stp?
    Merci pour le travail de vulgarisation et rectification que tu fais !!!

  16. Bonsoir,
    J’ai un petit malaise avec le lien entre achat d’occasion ou neuf et impact CO2. Selon moi l’important c’est la durée de vie du produit, donc les personnes vertueuses seront celles qui prolongent la vie de l’objet à moindre consommation CO2, les personnes non vertueuses celles qui cassent prématurément le produit. Bref si tout le monde sur la chaine s’impose de prolonger la vie et de garder ou revendre/donner l’objet on a une minimisation de l’empreinte carbone pour cet objet. Bref je trouve qu’il faut partager entre les N utilisateur le bilan CO2.

  17. Simulateur sympa même s’il est parfois frustrant ( on rentre mal dans les cases) ou parfois trop précis (moyenner sur 10ans mes achats d’habits pour tenter de donner une valeur/an c’est vraiment à la louche).
    Sinon pour environ 3T don t1.5T coté nourriture je sais ou m’améliorer!

    1. Bonjour, non c’est faux. Ca serait de la double comptabilité. C’est important de choisir sa banque, mais ça ne double pas l’empreinte.

  18. Je viens de calculer mon empreinte carbone et trouvé 4 t ce qui me paraît trop faible pour mon niveau de vie actuel (mon logement par exemple)
    Les seules choses que j’ai supprimées sont :
    – l’avion
    – presque totalement la voiture (je pratique quotidiennement vélo, marche et transport en commun) et pour les long trajets, je suis une adepte du train (ce qu’il faut pouvoir financièrement)
    – presque totalement aussi la viande rouge et je limite beaucoup les protéines animales (a l’exception du fromage et des œufs).

    Je suis, il faut dire une adepte des ordres de grandeur (scientifique oblige 😉). Par contre je viens de me rendre compte que le fromage n’a pas un bilan carbone terrible.

    Et merci pour tout le travail de pédagogie et de vulgarisation que tu fais.

  19. Salut Bon Pote,

    Je viens de le faire depuis le Québec pour évaluer mon empreinte carbone (8.6T annuelle) et voici les quelques “gros points”:
    1 aller – retour en France par an = 0.8 T (A crédit, aucun retour en Europe depuis 2 ans)
    Trajets quotidien au travail (pas desservi en transports en commun) = 2T
    (Je n’ai pas tenu compte du fait que je covoiture 2 collègues)
    La bouffe. Parce que même une réduction de la quantité de viande, un ou deux repas à base de boeuf par semaine fait exploser le total.

    C’est franchement désespérant comme résultat. Je pensais faire des efforts qui vont dans le bon sens… FAIL TOTAL !
    D’autant plus que je travaille en parallèle sur des estimations de production de CO2 liés à mon emploi de chimiste… Honnêtement ? Je suis à 10 – 20 fois plus, alors que j’ai a peine fait le tour des productions liées à l’infrastructure et la consommation énergétique. (Il me reste les solvants & produits chimiques à estimer)

    Bref. On va continuer de faire des efforts !

  20. Il ne me semble pas que « Bon Pote » se soit déjà penché en détail sur l’impact carbone individuel moyen des placements bancaires des français ?

    Ma question est : l’impact des émissions de CO2 liées à la banque sont-elles déjà intégrées dans les 12 t. éq. CO2 / an d’un français ?
    Cette question me vient en cherchant des informations sur le sujet.
    En effet, lorsqu’on regarde le rapport “Banking on Climate Chaos 2021” concernant les banques françaises, il apparaît que selon la banque dans laquelle sont domiciliés nos comptes et notre épargne, notre empreinte carbone personnelle est donc plus ou moins importante ! Les infos issues de ce même rapport indique que pour 1€ placé, cela contribuerait à émettre 200 g. de CO2 à la Nef… et jusqu’à 1070 g. au Crédit Agricole.

    Par déduction, en partant sur l’épargne moyenne d’un français de 4.770 € par an, selon la banque dans laquelle vous avez placé votre épargne, cela contribuerait à émettre :
    – entre 0,954 tonne éq. CO2 / an pour un placement à la Nef 💚🌎
    – et 5,1 tonnes éq. CO2 / an pour un placement au Crédit Agricole ❌

    Quand on sait que pour atteindre la neutralité carbone chaque français devra émettre maximum 2 tonnes de CO2 d’ici 2050 (contre 12 tonnes éq. CO2/an en moyenne aujourd’hui), faire le bon choix est essentiel 🌱
    Par contre, si on compare cela à l’impact des différents secteurs à titre individuel (cf. graphique ci-dessous) : le transport,(2,920 t), le logement (2,7 t.), les biens de consommation (2,625 t.), l’alimentation (2,353 t.), les services publics (1,489 t.)… la banque serait ainsi en 1er position avec une moyenne ~3 tonnes éq. CO2 / an (estimé à la louche, sans tenir compte de la proportion des placements dans telle ou telle banque).

    Qu’en pensez-vous ?
    Merci,

    1. Bonjour, je suis tout à fait d’accord. je pense que nos placements financiers peuvent avoir un impact considérable sur notre bilan carbone alors pourquoi est ce qu’il n’y a pas de question à propos de ses placements financiers dans le bilan carbone ?

    2. En effet, Bon Pote évoque en fin d’article l’impact du choix de sa banque mais les émissions de CO2 qui y sont liées ne sont pas incluses dans le calcul. Vous voulez en être sûr ? Utilisez le simulateur conçu par Oxfam France (https://www.oxfamfrance.org/climat-et-energie/calculez-lempreinte-carbone-de-votre-compte-bancaire/) et vous verrez que c’est en fait votre premier poste d’émission de CO2 (émissions indirectes, certes, mais au même titre que les dépenses publiques). D’où ma question : pourquoi les calculateurs cités ne rajoutent pas ces émissions dans leurs calculs ?

      1. Parce qu’il n’y a aucune logique a compter 2x la même pollution :
        l’activité polluante de certains financement bancaire se retrouve déjà dans le produit financé (par ex l’augmentation des capacités pétrolières se retrouve dans le produit importé ayant nécessité du pétrole pour son transport).
        si vous voulez attribuer une partie de l’effet de votre placement, pour éviter tout double comptable, il faudrait dans ce cas réduire l’impact de celui qui utilise le pétrole (par ex attribuer x% du co2 de votre voiture à celui dont l’épargne a permis de financier cet extraction).
        alors oui il est capitale de diminuer le financement fossile et oui il faut demander des comptes à sa banque ou en changer… mais ces émissions évité son de nature “aider les autres à diminuer”,ce ne sont pas vos émissions à vous qui diminuent (peu importe qui finance l’industriel pétrolière, le co2 émis par votre voiture est inchangé)
        PS: sans parler de l’effet remplacement : si vous quitté votre banque fossile (à juste titre), le financement en cours n’est pas affecté, au mieux cela aura un effet pour le prochain emprunt)

  21. Bonjour, pour information de base et trèssérieuse, voici le lien vers le calculateur officiel de l’avion civile internationale. https://www.icao.int/environmental-protection/Carbonoffset/Pages/default.aspx. Celui de l’ademe aussi propose d’evaluer l’impact de son/ses vols, seul ou en famille. On comprends vite que le CO2 de son(ses) en avions, surtout lointain, devient vite beaucoup le plus pesant dans le bilan personnel, bien plus que votre tableau ne le laisse penser (on atteint vite et on dépasse le CO2 de la voiture si on fait UN SEUL vol intercontinental). Le problème étant que on stigmatise la voiture dont on ne peut quasi pas se passer (notamment si famille et enfants) alors que les vacances a l’autre bout du monde (des CSP+ et retraités, cf étude ipsos de 2011), les gens concernés peuvent réduire. D’autre part, il ne faut pas oublier que tout le monde ne prends pas l’avion, loin s’en faut (plusieurs études mentionnent 30% des gens et ceux qui volent en intercontinental sont de plus des “frequent flyers”). Si vous avez pris le CO2 français aviation et divisé par le nombre de gens, vous etes a l’ouest … Un seul vol A/R pour une personne Paris new york, c’est quasi (et a minima) une tonnes de CO2 , voir le calculateur ci dessus mentionné et qui fait renfonce dans le milieu. Pour le reste bravo , surtout les commentaires et remarques du texte très pertinents.

  22. Bonjour Bonjour !

    bon ça tombe bien je me lance dans cette réflexion / action sur ce point mon pote. De ce que j’en vois toutefois (j’ai pas le temps de bien lire, je me le mets sous le coude pour plus tard je suis au boulot là quand meme !:) tu parles surtout d’action individuelle, de faire sa part… A mon sens, l’action que l’on doit bien prendre en compte c’est d’orienter l’action publique / la culture (au sens moyen de l’émanciper pas “art comptant pour rien”). Tu le suggère par la prise de conscience cependant il me semble qu’il faut un peu de radicalité là dedans. Pousser au changement. Par forcément en défilant Bastille-Nation avec des pancartes mais en mettant sur la place publique, en pointant les limites actuelles et en réclamant des changements à notre niveau. Par exemple si on se met à la frugalité mais qu’on laisse toujours des gars mettre en place des fusées de transport, des voitures volantes des publicités sur écran géants et se gaver tellement avec ça qu’ils vont continuer à bien polluer en se marrant dans leur station spatiale ça sert à quoi ? (bien sûr je caricature et tout je développerais quand le m’y mettrais sérieusement, là on est en commentaire ^^). Disons que je ne cloture pas le débat mais que je pose la question, et je crois qu’là question elle est vite répondue non ? NON ? ah merde on est pas sur twitter ici.

  23. Bonjour,
    Merci pour votre article, jusque là j’estimais mon empreinte avec le site de wwf (je le fais régulièrement pour voir mon évolution). Vous avez indiqué “celui qui me paraît être aujourd’hui le meilleur : le simulateur Nos Gestes Climat de l’ADEME”
    Est ce que vous avez des informations (des données, une source) qui permettent de se faire une idée pour savoir quel est réellement le meilleur comparateur (en tout cas le plus juste pour un francais).
    C’est mon côté scientifique qui me donne envie de comprendre les calculs!
    Merci d’avance

  24. Bonjour

    Il y a quelque temps j’ai utilisé le calculateur de l’ademe. Je n’ai pas trouvé le moyen de renseigner mon régime alimentaire. Si quelqu’un peut aider ?
    Je ne mange que des produits bruts à part le yaourt et le pain et 1/3 viande, 1/3 poisson, 1/3 œuf.
    J’arrive à caser les repas avec oeuf et viande mais il semble que le poisson n’existe pas pour eux.

    1. Hello, le simulateur de l’Ademe est en pleine préparation de la V2, d’ici 2 mois vous pourrez rentrer ces détails dans le simulateur et avoir une estimation plus précise.

  25. Perso, j’ai un gros problème avec la bouffe… 1,8 tonnes rien que pour ça. Le reste, c’est un peu mieux. Environ 5,5 tonnes au global.
    Mais les températures clémentes de l’hiver 2020 ont bien aidé. Ca va pas être la même en 2021…
    Un autre calculateur que j’aime assez, celui d’Henkel : https://www.henkel.com/sustainability/initiatives-and-partnerships/footprint-calculator
    Je l’avais déjà utilisé l’an dernier. Les résultats obtenus sont très proches ,mais je le trouve plus précis et moins estimatif que celui de l’ADEME sur plusieurs sujets. Seul défaut : il est en anglais, donc pas abordable pour tout le peuple de France.

  26. Merci Fabrice. C’est curieux, mais comme toi, je n’ai pas bitumé ma cours et j’avais demandé à la Mairie de l’époque de ne pas bitumer mon chemin ni me poser de lampadaire. Ils trouvaient ça bizarre… Aujourd’hui c’est moi l’Adjoint à l’Urbanisme et à l’Environnement.

    1. Mais de rien il y a beacoup a dire et faire mais je pense que les ecologistes ont tout fait a l’envers, juste pour etre elus et que l on parle d eux.Des choses simples ne sont meme pas evoquees.bonne reussite a l urbanisme et les choses simples sont les plus efficaces, juste du bon sens sans imposer.

  27. Bonjour,
    Pour répondre à E.Mich et aux possibles doubles comptages. Je réalise des empreintes carbone (Bilans Carbone ou BEGES) depuis 2004. A chaque fois le bilan se réalise sur le SIRET ou tout autre code de l’entreprise audité. Il s’agit de recenser toutes les émissions dues aux consommations d’énergies fossiles de l’activité de la dite entreprise, ou administration, responsable de sa politique environnementale.
    Un des points problématiques traite des déplacements entre le foyer et le poste de travail des employés. Certains employeurs décident de ne pas les comptabiliser lorsqu’ils ne peuvent pas agir sur le comportement des employés. Et agir c’est difficile, car seulement s’il peut se charger du transport des employés il est faisable de faire une comptabilité qui devrait se compléter avec ceux qui viennent par leurs moyens. Je vous donne deux exemples. L’autoritaire portuaire du Port de TangerMed, basé à plus de 30 kms de l’ancien port de Tanger, s’occupe à ses frais de transporter gratuitement en bus tous ces employés entre la ville de Tanger et le nouveau port. Elle est donc responsable et peut fournir de donnés pour le bilan.
    Une autre fois, un de mes clients n’a pas voulu que je comptabilise les déplacements foyer-travail et pour me convaincre; m’a montré au parking une Ferrari. Un de ses employés, dépensait son argent à collectionner ce type de voitures. Le lendemain ca pouvait être une Porsche ou une Lamborghini, et le patron se trouvait impuissant même si à coté de son usine il y avait un arrêt du bus urbain. Voilà donc des exemples pour expliquer le seul cas où il pourrait y avoir des difficultés pour éviter des doubles comptages.
    Sinon, c’est plus simple. Dans le cas de la banque X, on ne comptabilise que les émissions conséquentes de son activité. Ces émissions doivent toujours être significatives; mesurables et susceptibles d’amélioration. On aura des données assez fiables en épluchant la comptabilité. Tout y est (ou devrait l’être…)
    Les émissions d’un citoyen lambda, curieusement, sont plus difficiles à mesurer avec precisión. Exemple: qui est responsable des émissions lorsqu’on covoiture, ou qu’elle est la part comptable de ma place d’un voyage en train alors que il y a des places libres autour?…Pour un seul voyage c’est facile, mais qui comptabilise toutes ses dépenses annuelles de ce type de déplacements?
    En effet, c’est plus simple pour SNCF de diviser ses kWh par le nombre des passagers et kilomètres, et obtenir une valeur très précise.
    Je ne sais pas si je vous ait éclairé. En gros, c’est plus difficile d’affiner une empreinte carbone individuelle que celle d’une entité, soit elle publique ou privée.

  28. Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant. Je cherche à comprendre, comment cette donnée de (environ) 12T CO2/an/habitant se compare à l’impact de l’épargne des français sur leurs émissions annuelles ? Dans le graphe de Regis Janvier – je ne vois pas ou est comptabilisé l’empreinte carbone des banques ?

    Autrement dit : n’est pas du « double counting » de dire que les banques polluent (3.3Mds T CO2eq/an – rapport Oxfam https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2020/10/rapportBanque_OXFAM_v5.pdf) et que chaque citoyen pollue en moyenne 12 T CO2 / an ?

    Un grand merci d’avance,

    1. Comptabiliser à la fois les émissions des financements de production d’activité polluante, et les émissions de la consommation de ces activités polluantes, consimtituerait en effet un double comptage. Nous avons fait le choix de cette deuxième comptabilité. Rien n’empêche d’adopter d’autres points de vue 🙂

  29. Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant. Je cherche à comprendre, comment cette donnée de (environ) 12T CO2/an/habitant se compare à l’impact de l’épargne des français sur leurs émissions annuelles ? Dans le graphe de Regis Janvier – je ne vois pas ou est comptabilisé l’empreinte carbone des banques ?

    Autrement dit : n’est pas du « double counting » de dire que les banques polluent (3.3Mds T CO2eq/an – rapport Oxfam https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2020/10/rapportBanque_OXFAM_v5.pdf) et que chaque citoyen pollue en moyenne 12 T CO2 / an ?

    Un grand merci d’avance,

  30. Merci pour cette sélection! C’est à la fois ludique… et effrayant (tout comme certains commentaires)
    Bravo pour l’analyse aussi : simple et sans appel .

  31. J’habite et travaille en Limousin. Comme dans l’immense ruralité française nous n’avons pas d’autres moyens de transport que des voitures individuelles, souvent vieilles et forcement diesel car l’économie ne suit pas… Nous en avons assez du prisme bobo parisien qui inspire ces tests et les discours de nos dirigeants. Nous aussi , nous voulons des pistes cyclables, des chargeurs électriques, des RER, des trams, des métros, et des bus à coté de chez nous, et avec des fréquences et horaires adaptés… Ces tests ne sont pas adaptés pour nous et nous culpabilisent. Mais, qui entretien les espaces verts, s’alimentent en bio de son potager, protègent la forêt et les champs pour séquestrer le CO2 et vous rendent gratos de l’O2, tout en payant des impôts pour nos espaces verts? Lors d’une taxe Carbone nous devrions toucher plutôt que payer. Avec ces calculs on serait même les “sales pollueurs”! Qui oserait nous demander dans ce type de test, à quel distance sont vos médecins, hôpitaux, écoles, lycées, universités, boulangers, Poste, administrations, postes de travail, terrains de sports, bibliothèques, piscines, etc…? Personne ne s’émeut de l’abandon que nous souffrons, mais vous voulez bien manger nos végétaux, fruits, etc. Croyez vous que notre kilométrage consiste à aller au ski, aux WE à la mer, ou pour les vacances d’été?
    Je ne tiens pas du tout à vexer personne, mais les ruraux en ont marre d’être pointés! La campagne n’est pas seulement les lieux de villégiature des citadins, c’est aussi notre chez nous, et c’est aussi la France!

      1. Merci Bon Pote pour l’article qui accompagne votre réponse. C’est curieux, car c’est la même idée (mieux exprimée) et je vous remercie de l’avoir déjà si bien racontée, avec sa touche d’humour y comprise. Comme je dis, je ne veux vexer personne, ce n’est qu’un cri. Bonne suite!

    1. Tout a fait d’accord avec Rafael car nous habitons a la campagne pour info 2 km pour aller a l’école primaire, l écologie doit être force de proposition pas taxation ni dictature. Juste une chose nous faisons attention aux énergies pour chauffage etc.. je ne suis pas du sud et nous avons plante en 8 ans environ 70 arbres (environ 70 de plus dans les 5 ans a venir)cela n est jamais pris en compte par les écologistes par contre on va nous reprocher d’aller travailler en voiture par obligation
      De plus je ne bitume pas mon allée ni ma coure a l inverse de beaucoup se disant écologiste. Une dernière savez vous ou sont fabriques les pièces des vélos? très loin et la France les importe car souvent il est note assemblés en France.
      comme Rafael je ne veux vexer personne mais cela est un constat.

    2. Bonjour,

      Je n’ai pas encore calculé mon bilan carbone en raison de ma ruralité.
      J’habite en Corse et, en dehors des quelques villes, impossible de se déplacer sans voiture compte tenu des distances.
      Je suppose qu’il devrait être possible aux “forts en maths” de calculer ce que le fait de vivre à la campagne économise, une fois déduits les maudits kms que cette situation oblige à parcourir en voiture.
      Je vais maintenant aller lire le mea culpa 😉

    3. au risque de vous choquer, avoir besoin de sa voiture ou pas, n’empêche pas la réalité du co2 émis.
      oui avec l’étalement urbain certains n’ont pas le choix que d’utiliser leur voiture (parce que non il n’y aura jamais de transport en commun efficace dans l’étalement urbain, même pas efficace en terme de co2). je n’ai encore jamais rencontré de simulateur accusateur, il ne font qu’un constat et parfois des propositions). par contre en effet un bon simultateur pourrait ajuster ses propositions selon le critère ruralurbain. je vais proposer cela à NosGestsClimats. en suggestion plus adapté pour vous, je pense aux rénovations “maisons passives” (c’est plus facile d’isoler par l’extérieur un logement rural que de le faire pour un T1 parisien), à la motorisation individuelle (un véhicule modeste électrique est moins polluant qu’un SUV 4 places sans passager), à la production locale bas carbonne (produire un % de sa nourriture soi-même est plus facile en rural que dans un appartement sans jardin), etc

  32. Bonjour BonPote,
    je serais curieux d’avoir votre avis concernant l’application “GoLow” (issue du projet suédois OneTonneFuture). Une alternative à l’ADEME ? dans quelle mesure se différencient-elles (hypothèses, précision) ?
    Personnellement, je la trouve intéressante car elle propose des moyens d’actions, avec les ordres de grandeur d’émissions évitées par un changement de comportement.
    Au plaisir de vous lire
    Et merci de me donner le sourire régulièrement 🙂

  33. Bonjour,

    Je suis consultant en agroécologie. Les agriculteurs sont les seuls capable d’inverser directement leur bilan carbone en favorisant le stockage de CO2 par les engrais verts et couverts végétaux, par la bonne gestion des prairies ou des systèmes d’agroforesterie voir mieux agro-sylvo-pastorals…
    Notre société s’est tellement éloigné de la nature que presque tous le monde oublie qu’il est possible de sequestrer du carbone avec des plantes et des arbres. L’agroecologie et la permaculture ne sont pas une utopie, ces principes et ces pratiques naturelles sont l’unique solution pour inverser la tendance.

  34. Bonjour Bonpote, 2 remarques.
    Dans le graphe montrant l’empreinte en fonction des revenus en France (source INSEE BDF 2011), le premier décile est déjà au-dessus de 15T. Ce n’est pas cohérent avec le reste des données.
    Sinon, méthodologiquement parlant, ce n’est pas si simple de compter son empreinte. Pour qu’un produit soit consommé, il faut qu’il soit 1) financé ; 2) produit ; 3) acheté. On contribue donc de 3 manières : 1) par notre épargne (ex: acheter des actions Total) ; 2) par notre travail de production (ex: bosser pour Total); 3) en faisant notre plein chez Total. On compte potentiellement son empreinte 3 fois pour la même chose. Qu’importe selon moi, car on a des leviers d’action sur les 3. Dans mon cas (pb de riche !), je me suis rendu que c’était le levier n°1 !

  35. Le problème n’est pas que les Chinois représentent 27 % du total. Le problème est surtout les 50 % du monde qui vivent bien moins bien que les chinois (indiens, africains), et qu’on ne voit pas très bien comment et pour quelle raison les empêcher de consommer à notre place ce qu’on économiserait. Mais continuons à faire l’autruche , c’est plus pratique pour le confort intellectuel.

  36. Pas très bien foutu ce test. On précise qu’on a pas de voiture et le test nous force tout de même à rentrer une consommation de voiture ?

  37. Bonjour,

    Merci beaucoup pour ce calculateur !

    Sur la forme, comme on répond aux questions dans l’ordre, est-ce possible de préciser dans la question : « combien de kilomètres faites-vous en train ? » que cela exclut les trajets de type métro/RER quotidiens ? Je suis revenu en arrière pour corriger ce champ.
    De même, est-ce possible de préciser que les « divers » excluent les composants informatiques ?

    Sur le fond, pour le smartphone et l’ordinateur, la distinction neuf/reconditionné est-elle pertinente ? Si c’est le cas, est-ce possible de l’ajouter ?

    Merci d’avance !

    1. Bonjour, je ne travaille pas pour ECOLAB (ceux qui ont fait l’application), il faut les contacter directement avec les liens dans l’article. Je les informe de votre message

  38. Deux remarques :
    la première, c’est que si on met 1,4 t à tout le monde pour les services publics, la production personnelle est en moyenne à 10,7 et non pas 12,1 , et doit passer à 0,6 et non pas 2.: ce n’est donc pas une division par 6 mais par … 15, sauf si l’empreinte carbone des services publics est diminuée d’autant (mais la police sans voiture et les hopitaux sans ambulances , ça n’a pas la même efficacité).

    La deuxième remarque, c’est que l’objectif des 2t /hab est … faux. Cet objectif est calculé pour ramener la production mondiale de CO2 à la moitié de l’actuelle (en supposant que tout le monde ait la même, ce qui est illusoire, mais passons). La justification est que comme la moitié du CO2 est absorbée , si on diminue par 2 les émissions, alors tout sera absorbé et le CO2 n’augmentera plus. Mais cet argument est incorrect et fondé sur une mauvaise compréhension du mécanisme d’absorption. En fait il y a toujours eu la moitié des émissions absorbées même quand les émissions étaient la moitié de celles actuelles, le CO2 montait quand meme ! l’absorption réagit aussi aux émissions. Si on baissait de moitié les émissions, l’absorption baisserait aussi et le CO2 continuerait à monter. Pour arrêter de le faire monter il faut … zéro émissions nettes, ce qui mis à part la séquestration, correspond à zéro consommation de fossiles. Et il est illusoire de penser qu’on pourrait vivre dans une société moderne avec zéro émissions de fossiles. On peut s’amuser avec les calculateurs, la réalité est qu’on consommera de toutes façons les fossiles accessibles et qu’aucune mesure d’économie ne l’empechera .

    1. Je vous invite, comme chaque semaine, à écrire votre propre papier expliquant la neutralité carbone et dire pourquoi ces fameux 2 tonnes sont faux.
      Ecrivez au gouvernement pour dire que ce qu’ils font, est faux (mon article utilise la source de la SNBC). Ecrivez au GIEC pour dire que leur modèle sont pas terribles (cf vos précédents commentaires).
      Au plaisir de lire votre papier.

      1. malheureusement, cher bon pote, si les hommes politiques connaissaient les théories physiques et mathématiques élémentaires et ne disaient jamais de contradiction, ça se saurait.

        Vous etes tres au courant de la littérature et donc vous connaissez surement la notion de “budget carbone”. Un budget carbone, c’est un montant limité de carbone qu’on peut bruler. Expliquez moi comment limiter un budget si on continue chaque année à bruler 5 Gt de carbone … les scénarios respectant un budget carbone se terminent toujous par une emission NULLE. Päs 2 Gt CO2/hab/an, mais : zéro.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_carbone

        Ce n’est pas tres compliqué à comprendre qu’une fonction d’intégrale finie tend forcément vers zéro … (bon mathématiquement ce n’est pas vrai, mais de façon réaliste c’est vrai).

        1. “si les hommes politiques connaissaient les théories mathématiques et physiques”…Sérieusement vous pensez que ce sont eux qui font les calculs??? Comment se discréditer dès la première phrase. Et NON une fonction intégrale ne tend pas absolument pas vers zéro!! (vous avez vu ça où??? Vous êtes homme politique ou quoi???)

          1. Chris, merci de mieux lire mon message, je n’ai pas dit “une fonction intégrale”, mais “une fonction d'”intégrale finie”, ce n’est pas la même chose (vous connaissez une fonction dont l’intégrale est finie et qui ne tend pas vers zéro vous ? – en fait il y en a , mais elles ne sont pas physiques et je doute que vous les connaissiez).
            Donc bien sûr, la consommation de fossiles tendra vers zéro, quoi qu’on fasse, c’est une certitude. Et c’est une autre certitude que l’intégrale de ce qu’on aura émis ne baissera pas même si on réduit ses émissions annuelles, en tout cas ce n’est pas le facteur déterminant. Le facteur déterminant est simplement quel montant de réserves on extraira.

  39. Bonjour, je prends le vélo pour aller au taff, je n’ai pas vu cette option (voiture, train, bus). n’ayant pas su répondre (j’ai mis 0) cela peut modifier le compteur.
    cdt

    1. Bonjour, ils vont modifier pour clarifier ce point. La question est plutôt l’amortissement du vélo, mais si on s’en tient aux ordres de grandeur, le vélo c’est rien du tout et une très bonne solution pour atteindre 2T !

  40. Bonjour,

    Je viens de faire la simulation de l’ADEME et force est de constater qu’on a un gros problème. Si l’objectif est de 2 tonnes alors que les services publics en émettent déjà 1,3 ; il nous reste que 700 kg de marge. Dans mon cas, cela signifie rester assis devant mon poêle à buche jusqu’à ce que mort s’en suive (de faim).

    1. Bonjour Cyrille, la bonne nouvelle c’est que l’empreinte carbone des services publics n’est pas de votre ressort, l’Etat doit faire en sorte que ce soit neutre en carbone. En revanche pour tout le reste, à vous de jouer !

  41. Bonjour,
    Je viens au travail en moto, mon bureau est situé au centre d’une grande ville, j’habite en banlieue (environ 18 Kms)

    Peut être a tort, mais j’ai l’impression de beaucoup moins polluer que les voitures car meme a consommation équivalente, 1 moto ne bouchonne pas, donc le temps d’émission de CO2 en ville est beaucoup plus court non?

    Existe t’il la meme chose que le calculateur de l’ademe avec option moto qui prendrait en compte ces élements?
    Merci, et bravo pour vos travaux.

    Cdt

    1. Difficile de tout comptabiliser, mais n’oubliez pas que les émissions de polluants des motos sont bien supérieures à celle de voiture (Cf article du Monde https://www.lemonde.fr/blog/transports/2019/09/11/motos-scooters-beaucoup-plus-polluants-que-voitures/) … et le bruit. Ces deux facteurs ne rentrent toutefois pas dans le calcul de cette empreinte carbone.

      Pas de bouchons pour les motos parce qu’elles s’affranchissent du code de la route (interligne, ligne blanche, occupation indue du sas vélo, …) mais c’est un autre sujet, d’autant qu’en contrepartie les motards paient un lourd tribut en accident de la route.

      1. bizarre…ma moto, qui date de 2019, a 1 pot échappement d’origine homologué, et est classée Euro 5 polluerait plus qu’une voiture?
        il faut voir quelle voiture et quelle moto a mon avis.
        Ca m’interesse d’en savoir plus, au dela de debats ideologiques…
        Car pour ce qui est de l’occupation indue du sas velo, et du code de la route, je vois le style…:-) et c’est vrai que les vélos ( a batteries??….) sont irréprochables, tout comme les trottinettes ( a batteries?….)

        1. Les vélos sont loin d’être irréprochables, sinon ça se saurait ! Par contre, dans tous les cas, ils font moins de bruit.
          La pollution de l’air des véhicules (voiture, car, motos, …) est effectivement très variable en fonction de l’age du véhicule. Euro5 a priori c’est plutot pas trop mal. La motorisation, comme vous le savez, n’est pas le seul facteur de pollution, le freinage notamment génère nombre de particules, même si c’est un moteur électrique qui préside aux destinées du véhicule.
          Les voitures bouchonnent en ville parce qu’elles doivent rester dans les couloirs imposés, et passent plus de temps à se garer parce qu’elles doivent en général se stationner sur des places dûment identifiées, et pas sur un trottoir. Je reconnais qu’il s’agit de généralités, et qu’en l’occurrence vous avez sans doute un comportement différent moins générateur de CO2.

      2. Physiquement j’ai un doute sur ce que vous dites. Qu’est qui demande plus d’énergie? Déplacer 200 kg ou 1500kg (je prends pas le poids d’un 4*4) . Et sur le comportement routier , hors sujet (sinon quoi il faut mettre tous ces criminels qui roulent en vélo dans des boites polluantes sous prétexte qu’ils ne respectent pas le code???)

  42. Bonjour, Merci pour cette synthèse comme toujours très documentée. Existe-t-il des outils aussi simples pour les TPE /PME car le bilan GES est un outil démesuré et trop précis (et très chronophage) pour des sociétés de petite taille qui souhaitent également avoir des notions “d’ordre de grandeur”.

    1. Bonjour Christophe, oui je vous recommande le site Avenir Climatique qui a mis à disposition pas mal d’outils pour cela.

      Je prépare un article sur le sujet de la comptabilité carbone, je vais essayer de le sortir dans le mois (explication des scopes 1 2 et 3, les limites etc)

  43. Bonjour, merci pour ce nouvel article ! Je partage tout à fait l’argument « open source / public » en faveur de l’Ademe (au-delà bien sûr de l’exactitude des calculs !).
    J’avais compris que vous regarderiez aussi des ou ils comme Greenly/ Hello carbo (calcul « en live » sur les dépenses effectives): vous ne les mentionnez pas dans le comparatif, avez-vous pu finalement les regarder et qu’en pensez-vous ? Je trouve le côté « suivi en live » intéressant car cela permet d’avoir un retour rapide sur ses dépenses (même si on pourrait rêver d’inclure directement le prix carbone dans le prix des biens)

    1. Je n’ai pas mentionné Greenly mais j’aurais pu, l’un des fondateurs m’a répondu tout de suite et avec une réponse complète ! Comme mentionné, c’est vraiment le côté “”public'” où j’ai tranché. Le suivi en live j’en ai pas vraiment besoin, et donner mes données je n’aime pas ça (dit-il en utilisant google, un Iphone, Facebook twitter and co…)

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Sommaire
Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

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92 Responses

  1. Bonjour,

    j’ai eu comme “solutions” de ne pas prendre la voiture pour aller au travail, hors j’y vais en bus. Je ne comprends pas comment vous arrivez à cette conclusion, c’est moi qui me trompe ou vous posez réellement la question du trajet travail ? J’ai bien une voiture mais je ne vais pas travailler avec

  2. Bonjour,
    Un peu décourageant ! Je suis actuellement à 7 tonnes de CO2… En faisant une simulation où je me débarrasse de ma voiture, je mange 100 % local et de saison, zéro déchet et sans acheter de vêtements neufs… Je suis à 4 tonnes ! Qui arrive vraiment aux 2 tonnes ?

    1. Perso je suis actuellement à 4T et pour passer à 2T il faut que je me débarrasse complètement de ma voiture. Le logement compte pour une part importante dans l’empreinte carbone. As-tu des possibilités de réduction sur ton logement ?

  3. Bonjour,
    merci pour votre site. Il me semble cependant qu’une lacune dans le calcul de nos empreinte carbone soit présente. la possession d’un animal de compagnie n’est pas prise en compte dans les simulateurs or selon de nombreuses études, ce fait est loin d’être marginal, un chien de 20 kg produisant environ 10 tonnes de c02 durant sa vie. De même la possession d’un cheval de loisir est ignorée et le bilan est encore plus désastreux. Comment faire évoluer les simulateurs et responsabiliser nos concitoyens ?
    cordialement
    Franck

    1. Bonne remarque, je propose au développeur de l’ajouter (mais cela dépend grandement de l’alimentation de l’animal donc à voir si cela vaut le coup !)

  4. Bonjour Thomas,

    Aujourd’hui l’état à mobiliser 100 milliards d’Euro pour le bouclier énergétique.
    Ce chiffre est vertigineux pour soutenir une consommation non soutenable.
    Je souhaiterais créer une mobilisation pour débloquer des fonds exceptionnels pour la création de vélo-route et de vélo route express dans les grandes agglomérations.
    Le fait de construire des vélo-route sécurisés permettrait une meilleure cohabitation des véhicules lourds et mode de déplacement légers et permettrait de circuler de façon sécurisée et donc de réduire le risque d’accidents de la route.

    En effet, suivant de nombreuses études, la pratique du vélo généralisée serait une véritable solution qui permettrait d’avoir un niveau de santé général amélioré pour les français.
    Baisse des maladies cardiovasculaires, baisse du cholestérol, baisse le risque surpoids baisse des états dépressifs, baisse des niveaux de pollution, fait travailler tous les groupes musculaires, développe une meilleure résistante aux maladies hivernales.
    Un projet de développement de vélo route (express ou classique) serait une réelle opportunité et un projet transverse bénéfice pour le secteur médical, le secteur de l’énergie, le pouvoir d’achats des français, l’écologie, le développement durable.
    Nous pouvons donc travailler sur ce projet ayant des bénéfices concrets pour les différents ministères : travail, social, énergie, développement durable, santé, …
    Les voies vélo à ce jour ne sont pas assez sécurisées pour permettre une circulation sereine pour l’ensemble des familles.
    Ces véloroutes permettent également un réel gain de temps (pas de stop aux feux rouges) et des itinéraires plus courts.

    Mettons la France à vélo !
    Votre appui sur ce sujet est essentiel afin de ces modes de déplacements doux dans nos villes de demain.
    Bien à vous,

    Mathilde V.

    https://www.citycle.com/26139-autoroutes-velo-en-europe-la-france-a-du-retard/
    https://www.latribune.fr/economie/france/crise-energetique-l-etat-a-depense-100-milliards-d-euros-en-trois-ans-indique-bruno-le-maire-936140.html

  5. Merci Thomas,

    J’ai également testé plusieurs calculettes, et même conclusion, Nos Gestes Climat est la meilleure : https://abeilles-neudorf.blogspot.com/2021/11/les-calculettes-carbone.html

    J’aimerais pouvoir comparer ce chiffre avec les moyennes d’autes pays. Et trouver un classement des pays par quantité des gaz à effet de serre par personne, qui inclut tous les gaz à effet de serre (au minimum CO2 et CH4), et qui inclut les émissions importées, comme le bilan présenté ici.

    De longues heures de recherche sur internet ont été infructueuses.

    Tous les classements que je trouve concernent soit le CO2 national, soit le CO2 y compris importé, soit tous les gaz à effet de serre, mais pas importé.

    Je suis prêt à agréger des données si besoin. Le Global Carbon Project publie par exemple le bilan CO2 par pays, y compris les émissions importées : https://www.icos-cp.eu/science-and-impact/global-carbon-budget/2021. Mais le bilan CH4 n’est que national : https://www.icos-cp.eu/GCP-CH4/2019

    Des pistes ?

    1. J’ai enfin trouvé. HERTWICH AND PETERS 2009: Carbon Footprint of Nations: A Global, Trade-Linked Analysis, qui se base sur des données de 2001!. Le contenu de l’article n’est pas facile à trouver, mais en cherchant on trouve.

      L’article est un peu austère, un graphique avec une dizaine de pays est dispo là : https://shrinkthatfootprint.com/what-is-a-carbon-footprint/

      Je suppose qu’il faut supprimer la section “Capital” pour retomber sur les chiffres que publient l’ADEME ou Carbone 4.

  6. Bonjour,

    je sais bien que ces outils sont plus destinés aux citadins qu’aux ruraux : jamais on ne parle de l’autoproduction de nourriture ? Étant producteur de viande, nous consommons évidemment beaucoup de viande. Mais celle-ci est d’une part totalement produite chez nous, et d’autre part totalement consommée : par exemple, nous consommons 80% du poids d’un porc élevé et nourri à la ferme sans intrants. Ce que ne fera jamais le consommateur lambda (même très soucieux de l’environnement) puisqu’il ne consomme pas les bas morceaux, n’utilise pas les ventres de cochon, la tête, le sang, etc … Il produit indirectement beaucoup de déchet. Idem pour un veau ou un bœuf (même si le rapport tombe à 60% pour ces animaux – rapport sans doute de 40 à 50% dans le cas du consommateur lambda, même bio). La réponse est : consommer végétarien. Mais habitants en altitude, nous avons les moyens d’avoir des patates, des choux et de l’herbe, mais rien d’autre. Le reste doit monter en camion d’autres zones de production.

    Sans compter que l’âge des animaux, ou la saisonnalité de la production a une incidence, même pour la viande : les animaux que nous consommons sont nourris jusqu’à maturité de 160-180 kilos pour le porc (et pas 100kg pour l’industrie du porc, même bio) jusqu’à ce que la production de légumes (produits chez nous) pour les nourrir s’arrête – tuade au début de l’hiver.

    Ou pour les agneaux et chevreaux qui servent à entretenir des terrains de mai à novembre. Faudrait-il passer un engin mécanique pour ces bandes de terrains impropres aux animaux lourds, bords de rivières, d’étangs, routes ?

    Ou pour les vaches, nous consommons les vaches âgées en fin de vie productive (reproduction). Ce qui n’a rien à voir avec la consommation de veaux pour la viande !

    Ou les poules qui ne se nourrissent que de nos déchets et que nous ne consommons qu’agées.

    Dans d’autres exploitations, les vielles vaches ou chevaux sont bêtement équarris pour servir dans les fours à chaux ou de nourriture pour chien et chats.

    Et pour finir, nulle part dans ces calculateurs, l’impact des animaux domestiques chez les citadins n’est compté. Pourtant, leur part d’émission de C02, en raison des déplacements pour les soins, la nourriture qui fait le tour de la planète, la place (inutile) prise, … n’est absolument pas anodine.

    Les raisonnements autocentrés sur les modes de vie citadins ou néo-ruraux sous-jacents de ces calculateurs participent à mettre à l’index des modes de vie plus anciens, certes chamboulés par l’avènement du pétrole, mais tout de même, la division entre les gens qui en découle ne participe pas à générer la sérénité entre toutes les strates de la société. Ce qui, à mon avis, est totalement contre-productif et participe de la non-action contre le dérèglement climatique de notre société. Ce que vous dénoncer justement en filigrane articles après article.

    Merci d’avoir lu jusque là. Bonne journée.

    1. Bonjour,

      Je sais qu’il est un peu tard, mais je viens de voir ton (si je peux me permettre) commentaire et je me suis dit que j’allais tout de même prendre le temps de répondre.

      Tout d’abord, je ne pense pas que ces outils soient plus pour les citadins que pour les ruraux. Tout le monde doit faire des efforts, et vivre à la ville n’est pas nécessairement plus émetteur que vivre à la campagne, et inversement. Consommer peut se faire partout, tout le temps, aussi bien en ville qu’en campagne.

      Pour ce qui est de l’auto-production de nourriture, c’est un sujet très intéressant qui mérite qu’on s’y attarde, et qui mériterait plus de données en effet. Par contre, les données que nous avons déjà sur l’impact environnemental de la production de nourriture nous montre une image qui dénote clairement avec le discours populaire disant que “pour la planète il faut manger local”. Malheureusement, c’est une vision erronée de la réalité Les chiffres nous montrent que pour réduire son empreinte carbone, CE qu’on mange est plus important que d’OÙ provient notre nourriture. Ainsi, un kilo de viande on ne peut plus locale et d’agriculture “raisonnée” aura presque toujours un impact bien plus grand que n’importe quelle alternative végétale, quelle que soit sa provenance. Les raisons de cet écart tiennent principalement à deux choses : l’impact de l’exploitation en elle-même (émissions de méthane, des machines, des produits chimiques etc) ainsi que l’impact du terrain nécessaire pour les animaux (labours expulsant du carbone, déforestation, espace occupé, prairies qui ne se développeront pas et qui donc ne stoqueront pas plus de carbone etc…). D’un autre côté, les source d’alimentation végétale par exemple nécessitent moins de tout (espace, énergie, eau, temps etc), ce qui explique donc leur impact moindre. Aussi, le transport de la nourriture, souvent effectué en très grosses quantités, n’a au final qu’un impact moindre lorsque ramené au kilo, bien moindre que ce qu’on pense, notamment comparé aux exploitations en elle-mêmes et à l’impact sur les sols. Je te mets en dessous le lien vers l’étude (en anglais, en dessous je poste le lien vers la version française de Bon Pote) :

      https://ourworldindata.org/environmental-impacts-of-food#you-want-to-reduce-the-carbon-footprint-of-your-food-focus-on-what-you-eat-not-whether-your-food-is-local

      https://bonpote.com/les-infographies-bon-pote/

      On pourrait aussi penser que le type de production influence drastiquement l’impact carbone de la production de nourriture, mais si tu regardes plus bas dans l’article de Our World in Data tu verras que ça n’a qu’une influence marginale. En gros, la viande la plus ‘sobre’ qui soit aura presque toujours un plus grand impact que le pire équivalent végétal.

      Note qu’étant toi-même exploitant, cette réponse n’a pas pour but de te stigmatiser ou te faire culpabiliser, mais bien de démystifier une croyance dans le local qui est trop fermement ancrée et qui induit tout le monde (moi le premier il y a encore peu de temps) en erreur. : )

    2. “l’impact des animaux domestiques chez les citadins n’est compté” pourquoi vouloir compter seulement l’impact des citadins ? Tous les animaux doivent être comptabilisés. Si c’est des animaux de boucherie, dans le bilan de leur consommateur (et non pas du producteur), sinon dans celui de leur propriétaire, quel que soit l’usage qu’il en fait.
      Il restera un problème pour les chiens de chasse 😉 mais on aura avancé un peu.

  7. Bonjour,
    Merci pour cet article.

    Je pense qu’il serait bon de mettre à jour l’article en ajoutant MyCO2. Je suis à 2 et quelques avec nosgestesclimat et à 5,7 avec MyCO2. Ce dernier nécessite de participer à un atelier mais je vous assure que ça en vaut la peine : c’est très instructif et, je pense, beaucoup plus proche de la réalité. Autre avantage : on a un espace personnel qui peut aider à suivre son avancement lorsque l’on se fixe des objectifs d’amélioration, ce qui peut notamment aider les personnes qui ont une empreinte élevée alors qu’elles font déjà des efforts et pensent ne pas pouvoir changer leur mode de vie à cause de leurs contraintes.

    Promis, je ne travaille pas chez MyCO2 🙂

  8. Je ne comprends pas comment retourner sur le visuel final de mon résultat. S’affiche toujours une image de 3T de « financier à la retraite » alors que j’étais à 9,4.
    Pourtant les réponses si t toujours dans « mon profil »… 🤓

  9. bonjour, je ne sais pas si c’est normal mais j’ai eu comme “solutions” de ne pas prendre la voiture pour aller au travail, hors j’y vais toujours à pied. Il manquait ces précisions sur le pourquoi de l’utilisation de la voiture et faire le lien sur le fait que les petits trajets multipliés sont très polluants (et aussi où est-ce qu’on conduit, car les embouteillages en ville sont une catastrophe niveau C02 et il y a des alternatives type transport en commun ce qu’il n’y a pas forcément à la campagne) Je pense que le calcul du gaspillage alimentaire est sous-estimé, cela m’a indiqué -16kg de co2 hors je constate moi-même que je jette beaucoup trop et j’essaye de faire des efforts dessus mais je pense qu’il faudrait réévaluer ce chiffre (il y a d’ailleurs beaucoup d’externalités négatives à ce gaspillage). Sinon très bon simulateur mais je n’ai pas eu d’actions dont je n’avais pas connaissance déjà (et des conseils pour mettre en oeuvre ces actions seraient souhaitables également, par exemple pour les cours trajets inciter à prendre le vélo et parler des aides au financement typiquement car beaucoup de gens ignorent que les vélos peuvent être financés en partie)

  10. Merci pour cet article : j’ai utilisé le simulateur de l’ADEME et si je ne suis pas trop mal placée avec mes presque 6 tonnes pour une quarantenaire péri-urbaine mariée 2 enfants en pavillon et CSP … le gros avantage que j’y vois c’est qu’il t’ouvre les yeux sur ce sur quoi tu dois te focaliser pour la suite. Engagée depuis plusieurs années pour réduire l’impact de notre famille, je pensais que 2022 devait être l’année du vélo versus la C4 Picasso … que nenni : il vaut mieux que je cherche des recettes végétariennes, mieux végétaliennes ou si grosse flemme juste manger moins de bœuf ! Un exercice à faire effectivement pour se remettre les idées en place ! A l’issue du calcul, la partie sur les actions à mener avec leur impact en tonnes sur son bilan est vraiment intéressante. Je recommande vivement.

  11. Un commentaire tardif par rapport à la date de l’article ; j’ai fais mon bilan carbonne (Ademe);
    Je suis à 7,8T. Le souci c’est que grosso modo, je n’ai rien de modifiable sur mon mode de vie : je fais mes trajets du quotidien à pied ou à vélo depuis plus de 20 ans (j’habite en banlieue de Paris et fais en 10 à 20 km selon les années pour aller au taf ; 0 actuellement car je télétravaille), je fais mes courses à pieds, mange essentiellement végétarien, fais mes trajets longue distance en train et mes vacances à vélo. Par contre, j’habite en logement collectif avec chauffage central au gaz.
    Le seul point sur lequel je peux faire de gros gains, c’est le chauffage. Problème, ce n’est pas moi qui décide de changer la chaudière au gaz par une pompe à chaleur. Et la législation qui met les fenêtres en partie privative alors que le chauffage est collectif m’empêche de poser du double vitrage (je paierai les fenêtres sans retour sur investissement).
    Bref 2t d’économie impossible du fait des règles juridiques.
    Je pourrais effectivement déménager pour plus petit, mais lors que je télétravaille depuis 2 ans, la chambre en “trop”, transformée en bureau ne me semble pas inutile !

    1. en tant que locataire d’un précédent logement ayant du simple vitrage, j’avais installé un survitrage et fait de la sensibilisation auprès du propriétaire. ne pas sous-.estimer non plus l’impact de la consigne de son logement (voir les expériences SlowUp qui ont un % de réduction parfois hallucinant)

  12. Bonjour l’empreinte carbone générée par l’emploi des personnes est prise en compte ( j’imagine) via la production ou les services finals .
    Je trouve que cela n’incite pas forcement les personnes à faire progresser son employeur. Ca vaut peut être le coup de l’indiquer quelquepart.
    De plus, les personne qui travaillent dans l’économie informelle, en utilisant leur voiture, on tendance à prendre l’ensemble de leur déplacement dans leur empreinte carbone. Qui de ce fait est surévaluée par rapport aux autres personnes.

  13. Salut BonPote,
    Tu ne cites pas WyCO2 du ShiftProject, qui me semble très abouti, bien qu’il ne soit pas encore finalisé.
    Ton avis ?
    François

    1. Effectivement, mais l’article a été rédigé avant qu’il soit sorti ! Et le simulateur de l’Ademe à l’avantage d’être open source 😉

  14. il n’y a pas un gros trou ds la raquette dans le simulaeur de l’ademe? il me semblait que la plus grosse source d’émissions de co2 dans un pays développé était d’avoir un enfant (en moyenne entre 60/70t par an de 0 à 18ans)

    1. C’est effectivement LE gros point noir dans la totalité des calculateurs d’empreinte carbone !
      Le nombre d’enfants n’est pas comptabilisé alors qu’il s’agit de la source principale d’émission de CO2…

    2. 2 remarques :
      – un enfant n’est pas un animal de compagnie, son bilan carbone lui est propre même s’il est sous “tutelle” pendant son enfance.
      – 60T/an ? quel est votre source ? il ne prend pas plus de surface de logement qu’un adulte, pas plus de km de transport qu’un adulte, moins de nourriture qu’un adulte… au moins jusqu’à l’adolescence… moins d’électronique, sûrement moins d’avion que la moyenne (puisqu’au pire il ferra autant d’avion que ses parents, mais que le plus souvent les parents se “calment” lorsque la vie familale est là)… reste les couches pendant les 2 premières années… j’ai du mal à croire que celle-ci serrait à elle seule comparable à 4 personnes adultes…
      PS : j’ai trouvé l’étude qui semble être la source de ec chiffre, c’est pas avoir un enfant, c’est 50% par parent pour le bilan carbone + 50% de ses enfants à lui etc…
      2 soucis méthodologiques : mon bilan est donc de 0 puisque ma pollution est reprise à 100% par mes parents et avoir ou pas un enfant aujourd’hui ne change RIEN à ma pollution aujourd’hui. hors l’urrgence est aujourd’hui.. économiser x kg de co2 sur les arrières petits enfants dans un siècle est même cynique : encore faudrait-il que l’espèce humaine survie jusque là, ce qui nn’a presque aucune chance d’arriver si on procrastine célibataire au voulant de son SUV en se disant qu’on a fait ce qu’il fallait, puisque soit disant le point avec le plus d’impact

  15. Merci BonPote pour cet article riche d’enseignement.
    Tout le monde devrait faire en effet le test.
    Pour ma part j’arrive à 4.2 t, dont 1.7t pour l’alimentation. Pas d’avion, une seule voiture pour la famille de 4, une gestion des déchets plutôt raisonnée.
    Manger c’est voter paraît-il !!
    Mais le changement doit venir également des 1,1t incompressible dans le test. Et là c’est le collectif qui va jouer. Évolution, révolution, bascules, changement de paradigme, …. Comment faire prendre conscience du changement indispensable ?
    Enfin, j’ai une interrogation sur le chiffre de 12t/an/français. En effet, le graphique avec les deciles montre que le premier décile est juste sous les 15t/an. Pour les autres le chiffre ne fait que croître. Je ne comprends pas très bien comment on peut avoir une moyenne de 12, avec un minima à 15. Il y a-t-il une compensation quelque part ? Peux tu m’éclairer stp?
    Merci pour le travail de vulgarisation et rectification que tu fais !!!

  16. Bonsoir,
    J’ai un petit malaise avec le lien entre achat d’occasion ou neuf et impact CO2. Selon moi l’important c’est la durée de vie du produit, donc les personnes vertueuses seront celles qui prolongent la vie de l’objet à moindre consommation CO2, les personnes non vertueuses celles qui cassent prématurément le produit. Bref si tout le monde sur la chaine s’impose de prolonger la vie et de garder ou revendre/donner l’objet on a une minimisation de l’empreinte carbone pour cet objet. Bref je trouve qu’il faut partager entre les N utilisateur le bilan CO2.

  17. Simulateur sympa même s’il est parfois frustrant ( on rentre mal dans les cases) ou parfois trop précis (moyenner sur 10ans mes achats d’habits pour tenter de donner une valeur/an c’est vraiment à la louche).
    Sinon pour environ 3T don t1.5T coté nourriture je sais ou m’améliorer!

    1. Bonjour, non c’est faux. Ca serait de la double comptabilité. C’est important de choisir sa banque, mais ça ne double pas l’empreinte.

  18. Je viens de calculer mon empreinte carbone et trouvé 4 t ce qui me paraît trop faible pour mon niveau de vie actuel (mon logement par exemple)
    Les seules choses que j’ai supprimées sont :
    – l’avion
    – presque totalement la voiture (je pratique quotidiennement vélo, marche et transport en commun) et pour les long trajets, je suis une adepte du train (ce qu’il faut pouvoir financièrement)
    – presque totalement aussi la viande rouge et je limite beaucoup les protéines animales (a l’exception du fromage et des œufs).

    Je suis, il faut dire une adepte des ordres de grandeur (scientifique oblige 😉). Par contre je viens de me rendre compte que le fromage n’a pas un bilan carbone terrible.

    Et merci pour tout le travail de pédagogie et de vulgarisation que tu fais.

  19. Salut Bon Pote,

    Je viens de le faire depuis le Québec pour évaluer mon empreinte carbone (8.6T annuelle) et voici les quelques “gros points”:
    1 aller – retour en France par an = 0.8 T (A crédit, aucun retour en Europe depuis 2 ans)
    Trajets quotidien au travail (pas desservi en transports en commun) = 2T
    (Je n’ai pas tenu compte du fait que je covoiture 2 collègues)
    La bouffe. Parce que même une réduction de la quantité de viande, un ou deux repas à base de boeuf par semaine fait exploser le total.

    C’est franchement désespérant comme résultat. Je pensais faire des efforts qui vont dans le bon sens… FAIL TOTAL !
    D’autant plus que je travaille en parallèle sur des estimations de production de CO2 liés à mon emploi de chimiste… Honnêtement ? Je suis à 10 – 20 fois plus, alors que j’ai a peine fait le tour des productions liées à l’infrastructure et la consommation énergétique. (Il me reste les solvants & produits chimiques à estimer)

    Bref. On va continuer de faire des efforts !

  20. Il ne me semble pas que « Bon Pote » se soit déjà penché en détail sur l’impact carbone individuel moyen des placements bancaires des français ?

    Ma question est : l’impact des émissions de CO2 liées à la banque sont-elles déjà intégrées dans les 12 t. éq. CO2 / an d’un français ?
    Cette question me vient en cherchant des informations sur le sujet.
    En effet, lorsqu’on regarde le rapport “Banking on Climate Chaos 2021” concernant les banques françaises, il apparaît que selon la banque dans laquelle sont domiciliés nos comptes et notre épargne, notre empreinte carbone personnelle est donc plus ou moins importante ! Les infos issues de ce même rapport indique que pour 1€ placé, cela contribuerait à émettre 200 g. de CO2 à la Nef… et jusqu’à 1070 g. au Crédit Agricole.

    Par déduction, en partant sur l’épargne moyenne d’un français de 4.770 € par an, selon la banque dans laquelle vous avez placé votre épargne, cela contribuerait à émettre :
    – entre 0,954 tonne éq. CO2 / an pour un placement à la Nef 💚🌎
    – et 5,1 tonnes éq. CO2 / an pour un placement au Crédit Agricole ❌

    Quand on sait que pour atteindre la neutralité carbone chaque français devra émettre maximum 2 tonnes de CO2 d’ici 2050 (contre 12 tonnes éq. CO2/an en moyenne aujourd’hui), faire le bon choix est essentiel 🌱
    Par contre, si on compare cela à l’impact des différents secteurs à titre individuel (cf. graphique ci-dessous) : le transport,(2,920 t), le logement (2,7 t.), les biens de consommation (2,625 t.), l’alimentation (2,353 t.), les services publics (1,489 t.)… la banque serait ainsi en 1er position avec une moyenne ~3 tonnes éq. CO2 / an (estimé à la louche, sans tenir compte de la proportion des placements dans telle ou telle banque).

    Qu’en pensez-vous ?
    Merci,

    1. Bonjour, je suis tout à fait d’accord. je pense que nos placements financiers peuvent avoir un impact considérable sur notre bilan carbone alors pourquoi est ce qu’il n’y a pas de question à propos de ses placements financiers dans le bilan carbone ?

    2. En effet, Bon Pote évoque en fin d’article l’impact du choix de sa banque mais les émissions de CO2 qui y sont liées ne sont pas incluses dans le calcul. Vous voulez en être sûr ? Utilisez le simulateur conçu par Oxfam France (https://www.oxfamfrance.org/climat-et-energie/calculez-lempreinte-carbone-de-votre-compte-bancaire/) et vous verrez que c’est en fait votre premier poste d’émission de CO2 (émissions indirectes, certes, mais au même titre que les dépenses publiques). D’où ma question : pourquoi les calculateurs cités ne rajoutent pas ces émissions dans leurs calculs ?

      1. Parce qu’il n’y a aucune logique a compter 2x la même pollution :
        l’activité polluante de certains financement bancaire se retrouve déjà dans le produit financé (par ex l’augmentation des capacités pétrolières se retrouve dans le produit importé ayant nécessité du pétrole pour son transport).
        si vous voulez attribuer une partie de l’effet de votre placement, pour éviter tout double comptable, il faudrait dans ce cas réduire l’impact de celui qui utilise le pétrole (par ex attribuer x% du co2 de votre voiture à celui dont l’épargne a permis de financier cet extraction).
        alors oui il est capitale de diminuer le financement fossile et oui il faut demander des comptes à sa banque ou en changer… mais ces émissions évité son de nature “aider les autres à diminuer”,ce ne sont pas vos émissions à vous qui diminuent (peu importe qui finance l’industriel pétrolière, le co2 émis par votre voiture est inchangé)
        PS: sans parler de l’effet remplacement : si vous quitté votre banque fossile (à juste titre), le financement en cours n’est pas affecté, au mieux cela aura un effet pour le prochain emprunt)

  21. Bonjour, pour information de base et trèssérieuse, voici le lien vers le calculateur officiel de l’avion civile internationale. https://www.icao.int/environmental-protection/Carbonoffset/Pages/default.aspx. Celui de l’ademe aussi propose d’evaluer l’impact de son/ses vols, seul ou en famille. On comprends vite que le CO2 de son(ses) en avions, surtout lointain, devient vite beaucoup le plus pesant dans le bilan personnel, bien plus que votre tableau ne le laisse penser (on atteint vite et on dépasse le CO2 de la voiture si on fait UN SEUL vol intercontinental). Le problème étant que on stigmatise la voiture dont on ne peut quasi pas se passer (notamment si famille et enfants) alors que les vacances a l’autre bout du monde (des CSP+ et retraités, cf étude ipsos de 2011), les gens concernés peuvent réduire. D’autre part, il ne faut pas oublier que tout le monde ne prends pas l’avion, loin s’en faut (plusieurs études mentionnent 30% des gens et ceux qui volent en intercontinental sont de plus des “frequent flyers”). Si vous avez pris le CO2 français aviation et divisé par le nombre de gens, vous etes a l’ouest … Un seul vol A/R pour une personne Paris new york, c’est quasi (et a minima) une tonnes de CO2 , voir le calculateur ci dessus mentionné et qui fait renfonce dans le milieu. Pour le reste bravo , surtout les commentaires et remarques du texte très pertinents.

  22. Bonjour Bonjour !

    bon ça tombe bien je me lance dans cette réflexion / action sur ce point mon pote. De ce que j’en vois toutefois (j’ai pas le temps de bien lire, je me le mets sous le coude pour plus tard je suis au boulot là quand meme !:) tu parles surtout d’action individuelle, de faire sa part… A mon sens, l’action que l’on doit bien prendre en compte c’est d’orienter l’action publique / la culture (au sens moyen de l’émanciper pas “art comptant pour rien”). Tu le suggère par la prise de conscience cependant il me semble qu’il faut un peu de radicalité là dedans. Pousser au changement. Par forcément en défilant Bastille-Nation avec des pancartes mais en mettant sur la place publique, en pointant les limites actuelles et en réclamant des changements à notre niveau. Par exemple si on se met à la frugalité mais qu’on laisse toujours des gars mettre en place des fusées de transport, des voitures volantes des publicités sur écran géants et se gaver tellement avec ça qu’ils vont continuer à bien polluer en se marrant dans leur station spatiale ça sert à quoi ? (bien sûr je caricature et tout je développerais quand le m’y mettrais sérieusement, là on est en commentaire ^^). Disons que je ne cloture pas le débat mais que je pose la question, et je crois qu’là question elle est vite répondue non ? NON ? ah merde on est pas sur twitter ici.

  23. Bonjour,
    Merci pour votre article, jusque là j’estimais mon empreinte avec le site de wwf (je le fais régulièrement pour voir mon évolution). Vous avez indiqué “celui qui me paraît être aujourd’hui le meilleur : le simulateur Nos Gestes Climat de l’ADEME”
    Est ce que vous avez des informations (des données, une source) qui permettent de se faire une idée pour savoir quel est réellement le meilleur comparateur (en tout cas le plus juste pour un francais).
    C’est mon côté scientifique qui me donne envie de comprendre les calculs!
    Merci d’avance

  24. Bonjour

    Il y a quelque temps j’ai utilisé le calculateur de l’ademe. Je n’ai pas trouvé le moyen de renseigner mon régime alimentaire. Si quelqu’un peut aider ?
    Je ne mange que des produits bruts à part le yaourt et le pain et 1/3 viande, 1/3 poisson, 1/3 œuf.
    J’arrive à caser les repas avec oeuf et viande mais il semble que le poisson n’existe pas pour eux.

    1. Hello, le simulateur de l’Ademe est en pleine préparation de la V2, d’ici 2 mois vous pourrez rentrer ces détails dans le simulateur et avoir une estimation plus précise.

  25. Perso, j’ai un gros problème avec la bouffe… 1,8 tonnes rien que pour ça. Le reste, c’est un peu mieux. Environ 5,5 tonnes au global.
    Mais les températures clémentes de l’hiver 2020 ont bien aidé. Ca va pas être la même en 2021…
    Un autre calculateur que j’aime assez, celui d’Henkel : https://www.henkel.com/sustainability/initiatives-and-partnerships/footprint-calculator
    Je l’avais déjà utilisé l’an dernier. Les résultats obtenus sont très proches ,mais je le trouve plus précis et moins estimatif que celui de l’ADEME sur plusieurs sujets. Seul défaut : il est en anglais, donc pas abordable pour tout le peuple de France.

  26. Merci Fabrice. C’est curieux, mais comme toi, je n’ai pas bitumé ma cours et j’avais demandé à la Mairie de l’époque de ne pas bitumer mon chemin ni me poser de lampadaire. Ils trouvaient ça bizarre… Aujourd’hui c’est moi l’Adjoint à l’Urbanisme et à l’Environnement.

    1. Mais de rien il y a beacoup a dire et faire mais je pense que les ecologistes ont tout fait a l’envers, juste pour etre elus et que l on parle d eux.Des choses simples ne sont meme pas evoquees.bonne reussite a l urbanisme et les choses simples sont les plus efficaces, juste du bon sens sans imposer.

  27. Bonjour,
    Pour répondre à E.Mich et aux possibles doubles comptages. Je réalise des empreintes carbone (Bilans Carbone ou BEGES) depuis 2004. A chaque fois le bilan se réalise sur le SIRET ou tout autre code de l’entreprise audité. Il s’agit de recenser toutes les émissions dues aux consommations d’énergies fossiles de l’activité de la dite entreprise, ou administration, responsable de sa politique environnementale.
    Un des points problématiques traite des déplacements entre le foyer et le poste de travail des employés. Certains employeurs décident de ne pas les comptabiliser lorsqu’ils ne peuvent pas agir sur le comportement des employés. Et agir c’est difficile, car seulement s’il peut se charger du transport des employés il est faisable de faire une comptabilité qui devrait se compléter avec ceux qui viennent par leurs moyens. Je vous donne deux exemples. L’autoritaire portuaire du Port de TangerMed, basé à plus de 30 kms de l’ancien port de Tanger, s’occupe à ses frais de transporter gratuitement en bus tous ces employés entre la ville de Tanger et le nouveau port. Elle est donc responsable et peut fournir de donnés pour le bilan.
    Une autre fois, un de mes clients n’a pas voulu que je comptabilise les déplacements foyer-travail et pour me convaincre; m’a montré au parking une Ferrari. Un de ses employés, dépensait son argent à collectionner ce type de voitures. Le lendemain ca pouvait être une Porsche ou une Lamborghini, et le patron se trouvait impuissant même si à coté de son usine il y avait un arrêt du bus urbain. Voilà donc des exemples pour expliquer le seul cas où il pourrait y avoir des difficultés pour éviter des doubles comptages.
    Sinon, c’est plus simple. Dans le cas de la banque X, on ne comptabilise que les émissions conséquentes de son activité. Ces émissions doivent toujours être significatives; mesurables et susceptibles d’amélioration. On aura des données assez fiables en épluchant la comptabilité. Tout y est (ou devrait l’être…)
    Les émissions d’un citoyen lambda, curieusement, sont plus difficiles à mesurer avec precisión. Exemple: qui est responsable des émissions lorsqu’on covoiture, ou qu’elle est la part comptable de ma place d’un voyage en train alors que il y a des places libres autour?…Pour un seul voyage c’est facile, mais qui comptabilise toutes ses dépenses annuelles de ce type de déplacements?
    En effet, c’est plus simple pour SNCF de diviser ses kWh par le nombre des passagers et kilomètres, et obtenir une valeur très précise.
    Je ne sais pas si je vous ait éclairé. En gros, c’est plus difficile d’affiner une empreinte carbone individuelle que celle d’une entité, soit elle publique ou privée.

  28. Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant. Je cherche à comprendre, comment cette donnée de (environ) 12T CO2/an/habitant se compare à l’impact de l’épargne des français sur leurs émissions annuelles ? Dans le graphe de Regis Janvier – je ne vois pas ou est comptabilisé l’empreinte carbone des banques ?

    Autrement dit : n’est pas du « double counting » de dire que les banques polluent (3.3Mds T CO2eq/an – rapport Oxfam https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2020/10/rapportBanque_OXFAM_v5.pdf) et que chaque citoyen pollue en moyenne 12 T CO2 / an ?

    Un grand merci d’avance,

    1. Comptabiliser à la fois les émissions des financements de production d’activité polluante, et les émissions de la consommation de ces activités polluantes, consimtituerait en effet un double comptage. Nous avons fait le choix de cette deuxième comptabilité. Rien n’empêche d’adopter d’autres points de vue 🙂

  29. Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant. Je cherche à comprendre, comment cette donnée de (environ) 12T CO2/an/habitant se compare à l’impact de l’épargne des français sur leurs émissions annuelles ? Dans le graphe de Regis Janvier – je ne vois pas ou est comptabilisé l’empreinte carbone des banques ?

    Autrement dit : n’est pas du « double counting » de dire que les banques polluent (3.3Mds T CO2eq/an – rapport Oxfam https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2020/10/rapportBanque_OXFAM_v5.pdf) et que chaque citoyen pollue en moyenne 12 T CO2 / an ?

    Un grand merci d’avance,

  30. Merci pour cette sélection! C’est à la fois ludique… et effrayant (tout comme certains commentaires)
    Bravo pour l’analyse aussi : simple et sans appel .

  31. J’habite et travaille en Limousin. Comme dans l’immense ruralité française nous n’avons pas d’autres moyens de transport que des voitures individuelles, souvent vieilles et forcement diesel car l’économie ne suit pas… Nous en avons assez du prisme bobo parisien qui inspire ces tests et les discours de nos dirigeants. Nous aussi , nous voulons des pistes cyclables, des chargeurs électriques, des RER, des trams, des métros, et des bus à coté de chez nous, et avec des fréquences et horaires adaptés… Ces tests ne sont pas adaptés pour nous et nous culpabilisent. Mais, qui entretien les espaces verts, s’alimentent en bio de son potager, protègent la forêt et les champs pour séquestrer le CO2 et vous rendent gratos de l’O2, tout en payant des impôts pour nos espaces verts? Lors d’une taxe Carbone nous devrions toucher plutôt que payer. Avec ces calculs on serait même les “sales pollueurs”! Qui oserait nous demander dans ce type de test, à quel distance sont vos médecins, hôpitaux, écoles, lycées, universités, boulangers, Poste, administrations, postes de travail, terrains de sports, bibliothèques, piscines, etc…? Personne ne s’émeut de l’abandon que nous souffrons, mais vous voulez bien manger nos végétaux, fruits, etc. Croyez vous que notre kilométrage consiste à aller au ski, aux WE à la mer, ou pour les vacances d’été?
    Je ne tiens pas du tout à vexer personne, mais les ruraux en ont marre d’être pointés! La campagne n’est pas seulement les lieux de villégiature des citadins, c’est aussi notre chez nous, et c’est aussi la France!

      1. Merci Bon Pote pour l’article qui accompagne votre réponse. C’est curieux, car c’est la même idée (mieux exprimée) et je vous remercie de l’avoir déjà si bien racontée, avec sa touche d’humour y comprise. Comme je dis, je ne veux vexer personne, ce n’est qu’un cri. Bonne suite!

    1. Tout a fait d’accord avec Rafael car nous habitons a la campagne pour info 2 km pour aller a l’école primaire, l écologie doit être force de proposition pas taxation ni dictature. Juste une chose nous faisons attention aux énergies pour chauffage etc.. je ne suis pas du sud et nous avons plante en 8 ans environ 70 arbres (environ 70 de plus dans les 5 ans a venir)cela n est jamais pris en compte par les écologistes par contre on va nous reprocher d’aller travailler en voiture par obligation
      De plus je ne bitume pas mon allée ni ma coure a l inverse de beaucoup se disant écologiste. Une dernière savez vous ou sont fabriques les pièces des vélos? très loin et la France les importe car souvent il est note assemblés en France.
      comme Rafael je ne veux vexer personne mais cela est un constat.

    2. Bonjour,

      Je n’ai pas encore calculé mon bilan carbone en raison de ma ruralité.
      J’habite en Corse et, en dehors des quelques villes, impossible de se déplacer sans voiture compte tenu des distances.
      Je suppose qu’il devrait être possible aux “forts en maths” de calculer ce que le fait de vivre à la campagne économise, une fois déduits les maudits kms que cette situation oblige à parcourir en voiture.
      Je vais maintenant aller lire le mea culpa 😉

    3. au risque de vous choquer, avoir besoin de sa voiture ou pas, n’empêche pas la réalité du co2 émis.
      oui avec l’étalement urbain certains n’ont pas le choix que d’utiliser leur voiture (parce que non il n’y aura jamais de transport en commun efficace dans l’étalement urbain, même pas efficace en terme de co2). je n’ai encore jamais rencontré de simulateur accusateur, il ne font qu’un constat et parfois des propositions). par contre en effet un bon simultateur pourrait ajuster ses propositions selon le critère ruralurbain. je vais proposer cela à NosGestsClimats. en suggestion plus adapté pour vous, je pense aux rénovations “maisons passives” (c’est plus facile d’isoler par l’extérieur un logement rural que de le faire pour un T1 parisien), à la motorisation individuelle (un véhicule modeste électrique est moins polluant qu’un SUV 4 places sans passager), à la production locale bas carbonne (produire un % de sa nourriture soi-même est plus facile en rural que dans un appartement sans jardin), etc

  32. Bonjour BonPote,
    je serais curieux d’avoir votre avis concernant l’application “GoLow” (issue du projet suédois OneTonneFuture). Une alternative à l’ADEME ? dans quelle mesure se différencient-elles (hypothèses, précision) ?
    Personnellement, je la trouve intéressante car elle propose des moyens d’actions, avec les ordres de grandeur d’émissions évitées par un changement de comportement.
    Au plaisir de vous lire
    Et merci de me donner le sourire régulièrement 🙂

  33. Bonjour,

    Je suis consultant en agroécologie. Les agriculteurs sont les seuls capable d’inverser directement leur bilan carbone en favorisant le stockage de CO2 par les engrais verts et couverts végétaux, par la bonne gestion des prairies ou des systèmes d’agroforesterie voir mieux agro-sylvo-pastorals…
    Notre société s’est tellement éloigné de la nature que presque tous le monde oublie qu’il est possible de sequestrer du carbone avec des plantes et des arbres. L’agroecologie et la permaculture ne sont pas une utopie, ces principes et ces pratiques naturelles sont l’unique solution pour inverser la tendance.

  34. Bonjour Bonpote, 2 remarques.
    Dans le graphe montrant l’empreinte en fonction des revenus en France (source INSEE BDF 2011), le premier décile est déjà au-dessus de 15T. Ce n’est pas cohérent avec le reste des données.
    Sinon, méthodologiquement parlant, ce n’est pas si simple de compter son empreinte. Pour qu’un produit soit consommé, il faut qu’il soit 1) financé ; 2) produit ; 3) acheté. On contribue donc de 3 manières : 1) par notre épargne (ex: acheter des actions Total) ; 2) par notre travail de production (ex: bosser pour Total); 3) en faisant notre plein chez Total. On compte potentiellement son empreinte 3 fois pour la même chose. Qu’importe selon moi, car on a des leviers d’action sur les 3. Dans mon cas (pb de riche !), je me suis rendu que c’était le levier n°1 !

  35. Le problème n’est pas que les Chinois représentent 27 % du total. Le problème est surtout les 50 % du monde qui vivent bien moins bien que les chinois (indiens, africains), et qu’on ne voit pas très bien comment et pour quelle raison les empêcher de consommer à notre place ce qu’on économiserait. Mais continuons à faire l’autruche , c’est plus pratique pour le confort intellectuel.

  36. Pas très bien foutu ce test. On précise qu’on a pas de voiture et le test nous force tout de même à rentrer une consommation de voiture ?

  37. Bonjour,

    Merci beaucoup pour ce calculateur !

    Sur la forme, comme on répond aux questions dans l’ordre, est-ce possible de préciser dans la question : « combien de kilomètres faites-vous en train ? » que cela exclut les trajets de type métro/RER quotidiens ? Je suis revenu en arrière pour corriger ce champ.
    De même, est-ce possible de préciser que les « divers » excluent les composants informatiques ?

    Sur le fond, pour le smartphone et l’ordinateur, la distinction neuf/reconditionné est-elle pertinente ? Si c’est le cas, est-ce possible de l’ajouter ?

    Merci d’avance !

    1. Bonjour, je ne travaille pas pour ECOLAB (ceux qui ont fait l’application), il faut les contacter directement avec les liens dans l’article. Je les informe de votre message

  38. Deux remarques :
    la première, c’est que si on met 1,4 t à tout le monde pour les services publics, la production personnelle est en moyenne à 10,7 et non pas 12,1 , et doit passer à 0,6 et non pas 2.: ce n’est donc pas une division par 6 mais par … 15, sauf si l’empreinte carbone des services publics est diminuée d’autant (mais la police sans voiture et les hopitaux sans ambulances , ça n’a pas la même efficacité).

    La deuxième remarque, c’est que l’objectif des 2t /hab est … faux. Cet objectif est calculé pour ramener la production mondiale de CO2 à la moitié de l’actuelle (en supposant que tout le monde ait la même, ce qui est illusoire, mais passons). La justification est que comme la moitié du CO2 est absorbée , si on diminue par 2 les émissions, alors tout sera absorbé et le CO2 n’augmentera plus. Mais cet argument est incorrect et fondé sur une mauvaise compréhension du mécanisme d’absorption. En fait il y a toujours eu la moitié des émissions absorbées même quand les émissions étaient la moitié de celles actuelles, le CO2 montait quand meme ! l’absorption réagit aussi aux émissions. Si on baissait de moitié les émissions, l’absorption baisserait aussi et le CO2 continuerait à monter. Pour arrêter de le faire monter il faut … zéro émissions nettes, ce qui mis à part la séquestration, correspond à zéro consommation de fossiles. Et il est illusoire de penser qu’on pourrait vivre dans une société moderne avec zéro émissions de fossiles. On peut s’amuser avec les calculateurs, la réalité est qu’on consommera de toutes façons les fossiles accessibles et qu’aucune mesure d’économie ne l’empechera .

    1. Je vous invite, comme chaque semaine, à écrire votre propre papier expliquant la neutralité carbone et dire pourquoi ces fameux 2 tonnes sont faux.
      Ecrivez au gouvernement pour dire que ce qu’ils font, est faux (mon article utilise la source de la SNBC). Ecrivez au GIEC pour dire que leur modèle sont pas terribles (cf vos précédents commentaires).
      Au plaisir de lire votre papier.

      1. malheureusement, cher bon pote, si les hommes politiques connaissaient les théories physiques et mathématiques élémentaires et ne disaient jamais de contradiction, ça se saurait.

        Vous etes tres au courant de la littérature et donc vous connaissez surement la notion de “budget carbone”. Un budget carbone, c’est un montant limité de carbone qu’on peut bruler. Expliquez moi comment limiter un budget si on continue chaque année à bruler 5 Gt de carbone … les scénarios respectant un budget carbone se terminent toujous par une emission NULLE. Päs 2 Gt CO2/hab/an, mais : zéro.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_carbone

        Ce n’est pas tres compliqué à comprendre qu’une fonction d’intégrale finie tend forcément vers zéro … (bon mathématiquement ce n’est pas vrai, mais de façon réaliste c’est vrai).

        1. “si les hommes politiques connaissaient les théories mathématiques et physiques”…Sérieusement vous pensez que ce sont eux qui font les calculs??? Comment se discréditer dès la première phrase. Et NON une fonction intégrale ne tend pas absolument pas vers zéro!! (vous avez vu ça où??? Vous êtes homme politique ou quoi???)

          1. Chris, merci de mieux lire mon message, je n’ai pas dit “une fonction intégrale”, mais “une fonction d'”intégrale finie”, ce n’est pas la même chose (vous connaissez une fonction dont l’intégrale est finie et qui ne tend pas vers zéro vous ? – en fait il y en a , mais elles ne sont pas physiques et je doute que vous les connaissiez).
            Donc bien sûr, la consommation de fossiles tendra vers zéro, quoi qu’on fasse, c’est une certitude. Et c’est une autre certitude que l’intégrale de ce qu’on aura émis ne baissera pas même si on réduit ses émissions annuelles, en tout cas ce n’est pas le facteur déterminant. Le facteur déterminant est simplement quel montant de réserves on extraira.

  39. Bonjour, je prends le vélo pour aller au taff, je n’ai pas vu cette option (voiture, train, bus). n’ayant pas su répondre (j’ai mis 0) cela peut modifier le compteur.
    cdt

    1. Bonjour, ils vont modifier pour clarifier ce point. La question est plutôt l’amortissement du vélo, mais si on s’en tient aux ordres de grandeur, le vélo c’est rien du tout et une très bonne solution pour atteindre 2T !

  40. Bonjour,

    Je viens de faire la simulation de l’ADEME et force est de constater qu’on a un gros problème. Si l’objectif est de 2 tonnes alors que les services publics en émettent déjà 1,3 ; il nous reste que 700 kg de marge. Dans mon cas, cela signifie rester assis devant mon poêle à buche jusqu’à ce que mort s’en suive (de faim).

    1. Bonjour Cyrille, la bonne nouvelle c’est que l’empreinte carbone des services publics n’est pas de votre ressort, l’Etat doit faire en sorte que ce soit neutre en carbone. En revanche pour tout le reste, à vous de jouer !

  41. Bonjour,
    Je viens au travail en moto, mon bureau est situé au centre d’une grande ville, j’habite en banlieue (environ 18 Kms)

    Peut être a tort, mais j’ai l’impression de beaucoup moins polluer que les voitures car meme a consommation équivalente, 1 moto ne bouchonne pas, donc le temps d’émission de CO2 en ville est beaucoup plus court non?

    Existe t’il la meme chose que le calculateur de l’ademe avec option moto qui prendrait en compte ces élements?
    Merci, et bravo pour vos travaux.

    Cdt

    1. Difficile de tout comptabiliser, mais n’oubliez pas que les émissions de polluants des motos sont bien supérieures à celle de voiture (Cf article du Monde https://www.lemonde.fr/blog/transports/2019/09/11/motos-scooters-beaucoup-plus-polluants-que-voitures/) … et le bruit. Ces deux facteurs ne rentrent toutefois pas dans le calcul de cette empreinte carbone.

      Pas de bouchons pour les motos parce qu’elles s’affranchissent du code de la route (interligne, ligne blanche, occupation indue du sas vélo, …) mais c’est un autre sujet, d’autant qu’en contrepartie les motards paient un lourd tribut en accident de la route.

      1. bizarre…ma moto, qui date de 2019, a 1 pot échappement d’origine homologué, et est classée Euro 5 polluerait plus qu’une voiture?
        il faut voir quelle voiture et quelle moto a mon avis.
        Ca m’interesse d’en savoir plus, au dela de debats ideologiques…
        Car pour ce qui est de l’occupation indue du sas velo, et du code de la route, je vois le style…:-) et c’est vrai que les vélos ( a batteries??….) sont irréprochables, tout comme les trottinettes ( a batteries?….)

        1. Les vélos sont loin d’être irréprochables, sinon ça se saurait ! Par contre, dans tous les cas, ils font moins de bruit.
          La pollution de l’air des véhicules (voiture, car, motos, …) est effectivement très variable en fonction de l’age du véhicule. Euro5 a priori c’est plutot pas trop mal. La motorisation, comme vous le savez, n’est pas le seul facteur de pollution, le freinage notamment génère nombre de particules, même si c’est un moteur électrique qui préside aux destinées du véhicule.
          Les voitures bouchonnent en ville parce qu’elles doivent rester dans les couloirs imposés, et passent plus de temps à se garer parce qu’elles doivent en général se stationner sur des places dûment identifiées, et pas sur un trottoir. Je reconnais qu’il s’agit de généralités, et qu’en l’occurrence vous avez sans doute un comportement différent moins générateur de CO2.

      2. Physiquement j’ai un doute sur ce que vous dites. Qu’est qui demande plus d’énergie? Déplacer 200 kg ou 1500kg (je prends pas le poids d’un 4*4) . Et sur le comportement routier , hors sujet (sinon quoi il faut mettre tous ces criminels qui roulent en vélo dans des boites polluantes sous prétexte qu’ils ne respectent pas le code???)

  42. Bonjour, Merci pour cette synthèse comme toujours très documentée. Existe-t-il des outils aussi simples pour les TPE /PME car le bilan GES est un outil démesuré et trop précis (et très chronophage) pour des sociétés de petite taille qui souhaitent également avoir des notions “d’ordre de grandeur”.

    1. Bonjour Christophe, oui je vous recommande le site Avenir Climatique qui a mis à disposition pas mal d’outils pour cela.

      Je prépare un article sur le sujet de la comptabilité carbone, je vais essayer de le sortir dans le mois (explication des scopes 1 2 et 3, les limites etc)

  43. Bonjour, merci pour ce nouvel article ! Je partage tout à fait l’argument « open source / public » en faveur de l’Ademe (au-delà bien sûr de l’exactitude des calculs !).
    J’avais compris que vous regarderiez aussi des ou ils comme Greenly/ Hello carbo (calcul « en live » sur les dépenses effectives): vous ne les mentionnez pas dans le comparatif, avez-vous pu finalement les regarder et qu’en pensez-vous ? Je trouve le côté « suivi en live » intéressant car cela permet d’avoir un retour rapide sur ses dépenses (même si on pourrait rêver d’inclure directement le prix carbone dans le prix des biens)

    1. Je n’ai pas mentionné Greenly mais j’aurais pu, l’un des fondateurs m’a répondu tout de suite et avec une réponse complète ! Comme mentionné, c’est vraiment le côté “”public'” où j’ai tranché. Le suivi en live j’en ai pas vraiment besoin, et donner mes données je n’aime pas ça (dit-il en utilisant google, un Iphone, Facebook twitter and co…)

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