J’ai longtemps pensé que Linkedin était le summum du greenwashing. C’était sans compter sur Instagram, où certaines entreprises et influenceurs s’en donnent à cœur joie pour répandre leurs pratiques mensongères et trompeuses. Même si vous n’avez pas Instagram, c’est tout de même une très bonne chose de savoir ce qu’il s’y passe, afin d’éviter l’effet bulle. Oui, il existe des personnes plus éloignées de la Terre que Thomas Pesquet, et j’ai senti que vouliez les rencontrer.
Spoiler : il est possible que vous soyez un peu énervé(e) en lisant l’article. Je m’excuse d’avance.
Greenwashing partout, neutralité carbone nulle part
Commençons par le grand classique du moment : la neutralité carbone.
Depuis janvier 2020, je prête une attention particulière à toutes les entreprises qui annoncent leur neutralité carbone. Parfois pour 2030, parfois 2022, parfois à vie… quand ce n’était pas déjà le cas depuis 2007. Une belle surenchère, qui malheureusement n’est pas suivie dans les faits. Non seulement le simple fait qu’une entreprise se déclare neutre en carbone ne fait aucun sens sur le plan physique, mais en plus, aucune de ces entreprises n’a un plan et/ou une trajectoire pour y parvenir.
Voici ci-dessous l’exemple d’une entreprise qui s’annonce neutre en carbone et qui livre des objets partout dans le monde. Ce n’est d’ailleurs qu’un exemple (soft) parmi plus de 10000 : il vous suffit de taper #Neutralitecarbone #carbonneutral pour voir l’étendue du désastre.
Comme d’habitude, vous imaginez que c’est compensé en plantant des arbres, tout en ayant absolument zéro remise en question du modèle de surconsommation dans lequel nous sommes. Cet article de Jonathan Guyot rappelle pourquoi il est important de se méfier de la “compensation” en plantant des arbres.
Autre point, les marques qui utilisent des influenceurs pour continuer à vendre leurs voitures écologiques. Attention, vous allez être choqués : une voiture n’a RIEN d’écologique. Donc merci d’arrêter de faire de la pub pour vos voitures vertes/ à hydrogène/etc. Si Volvo veut un “Déclic nature“, qu’ils commencent par arrêter de payer des influenceuses pour jouer le jeu du Business as Usual. Je répète : une voiture n’a RIEN d’écologique. Rien.
PS : il faudra informer cette personne (loin d’être la seule) que “voyager responsable“, c’est commencer par ne pas partir à l’autre bout du monde plusieurs fois par an. Nous y reviendrons.
Mettez un filtre, sauvez la planète !
Le dernier bijou d’Instagram nous vient tout droit d’Orange et Publicis Conseil, qui ont eu la bonne idée de lancer un filtre Instagram et Facebook “pour réduire l’empreinte environnementale des photos et vidéos“. Objectif : réduire de 20% l’empreinte carbone des photos et vidéos. Encore une fois, absolument aucune remise en cause de la source du problème, mais un pansement très insuffisant qui ne respecte même pas les ordres de grandeur.
Pour rappel, le problème du numérique est avant tout la construction des terminaux. Donc vous pouvez très bien mettre ce filtre, mais si vous changez d’Iphone tous les 18 mois, ça ne servira pas à grand chose. D’autant plus si c’est pour prendre de meilleures photos des produits que vous voulez vendre en story….
Evidemment, nous n’avions rien à attendre de la part d’Orange et de son président qui parle d’écologie punitive dès qu’il est sur un plateau télé. Comment être surpris de la part d’une personne qui pense que la 5G est vitale et que sans elle, la France serait perdue ?
#Cleanmyfeed
Autre pépite d’Instagram, le #Cleanmyfeed. Cela consiste à baisser la consommation énergétique des serveurs qui hébergent vos photos et vidéos. Pour cela, vous pouvez par exemple effacer vos anciennes publications, ou arrêter de suivre certaines… Je suis un peu déçu d’EDF, qui jusque-là était l’entreprise qui faisait le moins de greenwashing du CAC40. Bon, ça c’était avant que je fasse la connaissance de Guillaume Ruchon, alias @guiruch.
Vous êtes prêt(e)s ? C’est en 2 étapes. Attention : ce greenwashing est réalisé par un professionnel, ne tentez pas l’expérience seul(e) chez vous.
Etape 1, on clean son feed :
Etape 2, on fait la promotion d’un voyage en Business Class sur Singapour Airlines :
Nous sommes sur un foutage de gueule de 8.7/10 sur l’échelle de Mike Horn.
ATTENTION ! Il est possible que vous ne sachiez pas pourquoi c’est un problème. C’est pour cela que nous allons passer à la 3ème et dernière partie, la plus problématique.
#Travelporn, le hashtag à plus de 2 millions de publications sur Instagram
L’hypocrisie est de très (TRES) loin ce qu’il y a de plus insupportable sur Instagram. J’ai parcouru une bonne centaine de comptes français où des personnes se vantaient de faire leur propre lessive, ou de manger des carottes bios… pour ensuite prendre l’avion et se rendre à l’autre bout du monde… et cela, plusieurs fois dans l’année ! Bien sûr le tout accompagné de #écolo #vegan4life #loveanimals. “Ohhhh le koala il est trop mignon !!” Le koala n’a pas demandé à ce que tu traverses le globe pour le prendre en photo. J’ai même une mauvaise nouvelle : il y a des chances qu’en le faisant, tu augmentes les chances qu’il meure dans un mégafeu.
Au risque de le répéter, prendre l’avion est extrêmement problématique si l’on souhaite lutter contre le changement climatique. J’en suis le premier désolé (cf l’article), mais une fois les ordres de grandeur en tête, nous devrions tous nous responsabiliser… en commençant par ne pas avoir de double discours !! Comment peut-on par exemple offrir un ebook pour ‘voyager mieux‘ lorsqu’on fait la promotion de compagnies aériennes et de comparateurs de vols sur son compte Instagram ??
Assez rare pour le noter, je vais pour une fois prendre la défense de Nabilla. Même si elle a une empreinte carbone plus importante que tous les habitants de ta ville, nous pouvons au moins lui reconnaître une chose : elle n’a jamais dit qu’elle était écolo (à ma connaissance bien sûr, je ne suis ni expert ni fan de Nabilla…) et ne s’est pas faite payer pour vendre un style de vie éco-responsable. Il n’y a peut-être rien de soutenable dans son style de vie, mais 1) elle est libre de faire ce qu’elle veut et 2) elle n’essaye pas de nous faire croire que c’est la version féminine de Pablo Servigne.
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Moins voyager, mieux voyager
Aujourd’hui, on ne part plus en voyage, on fait un pays. “J’ai fait le Vietnam”. “J’ai fait Buenos Aires ouais”. Non. Tu n’as rien fait du tout. Tu as consommé un voyage, t’es allé dans le top 5 des restos Trip Advisor où tu étais coincé(e) entre un américain et un allemand qui pensaient également avoir flairé le bon plan en étant les seuls à avoir eu l’idée. On ne voyage plus, on consomme. Et on consomme trop, comme tout le reste.
Il y a tant de choses à dire sur l’industrie du tourisme que cela mérite un article entier. Mais au même titre que toutes les autres activités, tout le monde va devoir se remettre en question : politiques, entreprises, consommateurs. Tout le monde, sans exception. Il serait quand même temps de s’interroger quand il y a la queue en haut de l’Everest et qu’il y a plus de bateaux de croisière en Méditerranée que de poissons, non ?
Que faire ?
Bien sûr, après ces quelques lignes, vous vous dites que je suis un vieux aigri jaloux qui écrit du fond de sa cave. Oui, vous avez raison. Mais pas seulement.
J’ai quitté mon travail pour (entre autres) alerter sur le changement climatique et ses conséquences gravissimes. Quand je vois des gens qui utilisent le #travelporn, le voyage à outrance, je me dis que soit ils n’ont rien compris aux enjeux de notre époque, soit ce sont des égoïstes, soit ils ne sont pas au courant. Par chance, c’est très majoritairement le 3ème choix. Très souvent, les ordres de grandeur ne sont pas connus.
C’est par exemple le cas de Bruno Maltor, blogueur voyage suivi par 340000 personnes, avec qui j’ai échangé dans le cadre de la rédaction de cet article. Quand je lui ai demandé le bilan carbone de son voyage en Inde, il n’a pas pu me répondre. Ce n’est pas si grave ! En revanche, maintenant, il connait la réponse : c’est plus de 2x le budget carbone annuel cible pour limiter le réchauffement à 2 degrés (ce qui est déjà trop). Voici pourquoi c’est une catastrophe :
Si vous ne connaissez pas votre empreinte carbone, je vous encourage vivement à la simuler : cela prend 5 min, résultat garanti !
Ainsi, je rejoins totalement les mots du sociologue Rodolphe Christin, auteur du Manuel de l’antitourisme. Il prône une réhabilitation du voyage, du vrai, celui du temps long, de l’incertitude et de l’aventure, à l’opposé du voyage actuel, consommateur insatiable de territoires mis en production touristique, au détriment des populations et environnements locaux :
Il faudrait voyager beaucoup moins. Partir moins souvent, plus longtemps. Réserver les temps de voyage à des expériences rares. C’est parce qu’un voyage ne revient pas souvent qu’il va vous chambouler et revêtir une dimension initiatique. Le voyage commence sur le pas de sa porte. L’itinéraire devrait en être partie prenante ; or, avec le tourisme, le trajet est le plus aseptisé possible, pour alléger la charge mentale et physique liée au déplacement.
Conclusion : il va falloir un peu plus se recentrer sur les #GorgesduVerdonporn, #Etretatporn ou encore #Aixenprovenceporn. C’est très bien, Aix-en-Provence.
Le mot de la fin
Le greenwashing n’ayant pas de frontières, il est du devoir de tout le monde de veiller à ce que les #cleanmyfeed, #ecolofilter et #travelporn ne soient plus qu’un mauvais souvenir, une bêtise temporaire. Pour celles et ceux qui ont la chance de voyager, il faut repenser la façon de le faire. L’enjeu n’est pas forcément d’aimer le voyage autant que la destination, mais de s’en rapprocher.
Les personnes qui ont de l’influence ont une responsabilité immense et un rôle à jouer : plutôt que de donner envie à des personnes non conscientes des enjeux climatiques d’aller à l’autre bout du monde, alertons sur le sujet, favorisons le voyage en train, et réduisons le nombre de voyages en avion. C’est le minimum lorsque l’on souhaite agir contre le réchauffement climatique. Si vous souhaitez vous former sur ces enjeux, prenez le temps de le faire, tout est à disposition, et c’est gratuit !
Je tiens tout de même à souligner que tout n’est pas à jeter sur Instagram. Je suis plusieurs comptes intéressants et il y a très certainement des centaines de comptes à suivre selon ce que vous aimez. Comme tous les réseaux, vous pouvez en faire ce que vous voulez, suivre les personnes que vous souhaitez pour apprendre, ou tout simplement profiter de belles photos de chats. En revanche, l’influenceur écolo qui fait sa propre lessive en vidéo et qui derrière se faire un aller-retour à Rio… on te ratera pas Robert.
18 Responses
C’est cool. J’aime votre manière de dire les choses. Chez nous, nous envisageons un grand temps de voyage de 3 mois, tant que les enfants sont ados et pas encore concernés par le bac. Je ne sais pas si ça se fera, mais si oui, après avoir envisagé plein de destinations exotiques, nous partirons sur un modèle “voyage en France à vélo”. 😉
Pour le fun. Pour le temps long. Parce qu’il n’y a pas besoin de partir à l’autre bout du monde alors que certaines régions de France nous sont encore inconnues, ou trop dépendantes des clichés. Pour que nous enfants apprennent ce qui est important dans la vie….
Très bel article. Pour ma part il me permet d’assumer mon côté (très égoïste). Oui je préfère prendre l’avion pour me raccourcir mes voyages. Et comme pour les voyages en train je préfère le TGV. Il y a peut être des personnes qui apprécient le voyage pour le voyage, moi j’apprécie le voyage pour la destination. Il y a de tout pour faire un monde, à chacun ses choix.
Très bonne article, qui est aussi très dure pour moi concernant le voyage et l’avion. Passionné d’aéro et pilote privé, je suis très concerné par ce sujet, et ça me fait terriblement mal de piloter mon avion.
Mais ce que j’en ai appris, c’est que du coup, quand je le prends, ça devient une véritable expérience de voyage, où même le transport est quelque chose qui devient spécial.
J’essaie aussi de faire en sorte à ce que le plus de monde en profite en remplissant à chaque fois l’avion.
A coté, je vois l’état ne rien faire, ne pas prendre les décisions sur les actions importantes à faire, donc pourquoi m’arrêterais-je ?
Oui, c’est terriblement hypocrite et égoïste de ma part, mais c’est pour l’instant mon excuse, parce que comme je le disais, ça me fait vraiment mal… Je fais des efforts importants à coté, et je suis plutôt bien au courant sur le sujet climat et énergie. Un jour, je passerais quand même au planeur, parce que c’est tout aussi beau à voir voler, et au moins, à l’aide d’un treuil électrique, c’est quand même plutôt bon niveau bilan carbone. Mais c’est compliqué d’accès sans voiture depuis Paris…
Oui c’est égoïste. 20h de vol en DR400 c’est 1,6t de CO2 eq, c’est bien trop pour un hobby.
Alors qu’on peut tellement voyager sans prendre l’avion !
Avec par exemple 1 vélo, 1 pays, 2 mois et 0 carbone : https://www.instagram.com/p/CGqilAvJTiy/
PS : je vais mettre ce “manuel de l’anti-tourisme” sur ma liste de lecture. 🙂
À ce point-là ?
Cette notion de compensation ne serait-elle pas le reliquat de nos historiques pensées (et réflexes) judéo-chrétiennes? Pour m’ôter la culpabilité de la faute, je vais faire pénitence et planter des jolis arbres…
En tout cas, pour le verdon, je suis preneur des infos porn car j’y vais cet été 😉
Je suis carrément d’accord avec l’article, sauf pour le filtre instagram d’Orange: ok, la majeure partie de l’impact du numérique est dans la construction des équipements (terminaux ou intermédiaires), mais le réseau a tout de même un impact. Le document de l’ADEME en lien le dit lui-même, dans la section vidéos en ligne:
> Choisissez une résolution de vidéo adaptée à votre écran : pour un écran d’ordinateur de 13 pouces, une résolution de 360 à 720 pouces, selon le contenu regardé, peut être suffisante.
Le Shift Project a carrément sorti un guide pour baisser la résolution de ses vidéos, ça va carrément dans ce sens.
Les derniers iPhone peuvent filmer en 4K 60 FPS. Je pense qu’on peut raisonnablement réduire la résolution du contenu surtout s’il a pour but d’être vu sur un écran de 8 pouces.
C’est peut-être du greenwashing parce qu’Orange ne remet pas fondamentalement en question le modèle du toujours plus, mais quelque part je me dis qu’un filtre qui baisse la résolution de toutes les vidéos insta aura tout de même plus d’impact qu’un livre sur comment voyager mieux. Et puis Orange fait involontairement sa part des choses en proposant des tarifs outrageusement plus élevés que la concurrence pour la même quantité de données.
Quelle est votre position sur les personnes qui voyagent pour des raisons familiales ?
Pour ma part, j’ai beau partager votre avis, je fais 2-3 voyages en avion en Europe par an, tout simplement pour voir ma famille. Impossible de prendre le temps d’y arriver par train, tout simplement parce que le temps manque quand on n’a que 25 jours/an de congés payés…
Par ailleurs je me sentirais hypocrite de dire à tous ces amis qui me demandent des bons plans pour visiter mon pays “Tu veux pas plutôt rester chez toi ?”
Les arguments pour convaincre sont peu nombreux quand le voyage est vu comme un droit, une partie intégrale de sa culture. Même les “gauchistes” poussent au voyage comme un moyen d’augmenter son ouverture d’esprit : https://www.youtube.com/watch?v=3dGf7ASkZQw
Personne n’a dit “”il faut rester chez soi”. Ma réponse tient en une phrase : “Moins voyager, mieux voyager”. Pour le reste, j’y ai répondu dans l’article sur l’avion. AVANT de partir vivre à l’étranger, il faut acter que voir vos proches sera moins facile, et moins fréquent. On ne peut pas partir vivre à Sydney et penser qu’on ira voir sa famille 3 fois par an, c’est impensable quand on pense aux conséquences.
Encore une fois, je suis d’accord avec vous sur le fond, mais j’ai l’impression qu’on part sur un discours trop tranché. Votre exemple (partir vivre à Sydney en tant qu’adulte) est peut-être réservé à certains privilégiés. Quand on se retrouve dans un pays dès l’enfance, on n’y peut rien.
La bonne nouvelle c’est que la personne qui fait des A-R Paris-Sydney EST privilégiée. C’est à elle de se responsabiliser.
Il n’y a absolument aucune conséquence environmentale individuelle à prendre un avion pour faire Paris Sydney. Tout simplement car l’avion partira quand même qu’on le prenne ou pas.
Il ne faut pas tout mélanger en culpabilisant des familles qui cherchent juste à se retrouver.
Compensez votre voyage en faisant un don pour une association environnementale, ça sera beaucoup plus utile pour la planète que d’annuler votre vol
Ou attribuez votre vol à l’échelle de votre vie. Si vous faites juste 6 AR Paris Sidney sur 2 ans et ne prenez plus l’avion après, l’impact sera vraiment minime
Attribuer le vol à l’échelle d’une vie, je suis d’accord. Mais par contre le premier argument est hautement fallacieux. Si on suit la même la même logique, acheter un Hummer parce qu’il a de toute façon déjà été produit n’a aucune conséquence environnementale. Lorsque vous achetez un bien ou un service, vous acceptez les externalités qui vont avec, en l’occurrence l’empreinte carbone exubérante d’un trajet Paris Sydney en avion ramenée au passager. C’est pas parce que vous donnez 15€ à WWF pour qu’ils soignent un koala parmi les 500 millions d’animaux tués dans les feux de foret australiens que vous serez neutres en quoi que ce soit.
“Il n’y a absolument aucune conséquence environnementale individuelle à prendre un avion pour faire Paris Sydney. Tout simplement car l’avion partira quand même qu’on le prenne ou pas.”
C’est un peu (beaucoup) aberrant de lire ça.. Si les gens sont plus responsables, et voyages moins, je ne pense pas que cela soit rentable de faire des vols à -80% d’occupation des places, (chiffres arbitraire mais c’est pour l’exemple) et donc espérer qu’il y ait moins de vols et donc moins de pollution.
“Nous sommes sur un foutage de gueule de 8.7/10 sur l’échelle de Mike Horn.”
J’ai pas la référence, y’a une polémique sur Mike Horn ?
Par où commencer… Peut-être le Paris-Dakar 2021 en Arabie Saoudite où il va promouvoir la voiture hydrogène ? https://twitter.com/BonPote/status/1345729092709208066?s=20
cleanmyfeed, ecolofilter ou travelporn : dès que c’est bourré d’anglo-franglish, la langue officielle des publicitaires, c’est de facto louche.