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La masculinité toxique sur les réseaux sociaux

Publication :
réseaux sociaux
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J’ai commencé cet article sur le concept de la masculinité toxique il y a un peu plus d’un an, pensant que je n’allais jamais le publier. Je pensais que cela sortait un peu de la ligne éditrice de Bon Pote. Je me trompais : c’est tout à fait à propos.

Voilà bientôt 3 ans que j’écris et que je prête attention aux personnes qui interagissent sur les réseaux sociaux. Que ce soit sur les pages Bon Pote ou ailleurs, le constat est le même : les commentaires agressifs et insultants viennent uniquement de la part d’hommes.

Quand cela me concerne, je passe outre : j’ai bac+5 en troll, et j’ai plus de peine pour l’homme que je vois s’énerver en commentaire qu’autre chose. En revanche, cela blesse d’autres personnes et les empêche de s’exprimer. Remettons donc 2-3 pendules à l’heure.

C’est quoi, la masculinité toxique ?

Je suis persuadé que lire “les commentaires agressifs et insultants viennent uniquement de la part d’hommes” a choqué plusieurs d’entre vous. Premièrement, je vous invite à vous rendre sur les réseaux sociaux de Bon Pote et à essayer de trouver un commentaire agressif et insultant de la part d’une femme. C’est simple, en 3 ans, vous n’en trouverez pas un seul.

En revanche, des commentaires agressifs d’hommes, vous n’aurez aucun mal à en trouver. Cela n’étonnera personne d’en voir sur Twitter, jungle d’internet où l’on peut insulter, diffamer, menacer, sans vraiment être inquiété. C’est d’ailleurs à peu près la même chose sur Facebook, sur d’autres pages.

Exemple récent sur la page de JM. Jancovici lorsqu’un article sur Greta Thunberg avait été posté. Une avalanche d’insultes misogynes, toutes aussi ridicules les unes que les autres :

masculinité toxique exemple 1
Source : https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/10159780344817281

La culture du sexisme a son paroxysme sur les réseaux sociaux

Je suis en revanche extrêmement ‘surpris’ de voir des commentaires du même acabit sur Linkedin, un réseau professionnel. Les seuls que j’ai eu à bloquer sont des hommes. Les seuls qui insultent sont des hommes.

Et j’ai de la chance, je n’ai pas à supporter les innombrables remarques sexistes que je vois sous d’autres posts, notamment de Juliette Nouel, qui fait un travail remarquable depuis plusieurs années sans avoir eu une seule remarque déplacée.

masculinité toxique exemple 2
Stéphane a courageusement effacé son commentaire depuis. Source : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6772864799320625153/

Que se passe-t-il dans votre tête, sincèrement, pour parler à une autre personne de la sorte ?

Expliquez-moi, ça m’intéresse. Vraiment. Est-ce une question de domination masculine ? De comportements violents stéréotypés qu’il faut mettre en avant pour apparaître comme un vrai mâle en société ? Dans quel livre est-il écrit qu’être un homme toxique est une bonne idée ?

PS : pour ceux qui viendraient me dire ‘n’importe quoi, j’ai déjà vu une femme qui‘. C’est très bien. Un exemple vs des milliers ne remet absolument pas en cause l’idée principale : la masculinité toxique. Ce n’est pas une exception qui va infirmer un problème systémique.

Masculinité toxique ou masculinité fragile : toujours les mêmes profils

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que j’ai très rarement (jamais ?) vu une femme climatosceptique en commentaire. En revanche, des génies qui viennent vous dire que le GIEC est payé par les lobbies, que le réchauffement est uniquement naturel, que ça a toujours changé… j’ai des centaines d’exemples, ne bougez pas !

Par exemple, ce post Facebook avec une photo du même glacier à environ 100 ans d’intervalle. Plus de 9000 partages, et un niveau en commentaires… C’est un best of d’hommes qui viennent vous expliquer comment ça marche, parce qu’eux évidemment, ils ont mieux compris que 5 scientifiques français spécialisés sur le sujet. Ce n’est même pas du JAITOUTCOMPRISME, c’est de la bêtise.

La masculinité toxique avec des climato sceptiques
Source : https://www.facebook.com/bonpoteofficiel/posts/445363909772640

Malheureusement, malgré le travail des scientifiques, de milliers d’articles peer-reviewed, certaines personnes continuent à nier l’évidence. N’étant pas psychologue (car ici, cela relève de la psychologie), je fais désormais confiance à la loi de Brandolini et préfère concentrer mes efforts ailleurs.

Exemples et caractéristiques de la masculinité toxique

Ce sont très souvent les mêmes profils qui hurlent contre les écolos qui sont les parfaits exemples de la masculinité toxique. Les mêmes qui crient à l’écologie punitive dès qu’on leur demander de changer. Voici une liste non exhaustive des profils rencontrés depuis 3 ans :

  • Les néolibéraux et ultralibéraux : ils vous compareront à Staline quand on demande de limiter la vitesse sur l’autoroute.
  • Les conservateurs : très souvent des hommes en bonne situation économique qui souhaitent voir perdurer le Business as Usual (le titre sur Linkedin traduit souvent une position sociale élevée)
  • Les “viandards” : ils adorent se moquer des végétariens ou végans, crient au régime totalitariste lorsqu’un maire propose de réduire la consommation de viande dans les menus des cantines, etc. En 2021, ils en sont même à poster des photos du plus gros steak possible sous les profils des végans. Et ouais, un vrai mec, ça mange de la viande, et ça le fait savoir.
  • Les défenseurs de l’avion : entre whataboutisme, mauvaise foi, argument fallacieux et insultes quotidiennes, ils ont été très virulents pendant la Covid. Suggérez qu’il faille diminuer le trafic aérien pour respecter nos engagements climatiques et vous serez forcément un “abruti qui n’a rien compris“.
  • Les amoureux du SUV : dans la vie, l’important, c’est d’avoir la plus grosse. Si possible avec un gros moteur, pour aller très vite. Les piétons et les cyclistes ? Ils nous emmerdent, ils n’ont qu’à avoir un SUV, comme tout le monde.

Pratiquez-vous le rolling coal ?

Certains vont bien sûr penser que j’exagère ? Peut-être. Mais avez-vous entendu parler du rolling coal ?

Cette pratique qui consiste à modifier un moteur diesel afin d’émettre une épaisse fumée noire polluant l’air environnant. C’est ainsi que des hommes se filment et postent leur vidéos sur les réseaux sociaux en train d’enfumer un écolo (ou un conducteur de Tesla, parce que Tesla c’est écolo pour un américain).

Imaginez le cheminement d’un homme pour qu’il se lève un matin et se dise “aujourd’hui j’vais envoyer de la fumée bien polluante sur le visage d’un écolo.” C’EST MARRANT NON ? Mais ce n’est pas tout. Je vous ai gardé le meilleur pour la fin.

La question du genre, la goutte d’eau du vrai mâle

Sans aucune équivalence, ce qui déclenche systématiquement le plus de réactions haineuses sont les articles qui traitent de la question du genre. Je m’y attendais, mais lorsque nous avons posté l’interview de Stacy Algrain sur l’écoféminisme, ce fut un torrent d’insultes et de remarques en tout genre, notamment sur son physique.

Première fois que je constatais des remarques sur le physique d’une personne interviewée. Quand vous n’avez rien à dire sur le message, attaquez le messager.

Maintenant que vous avez cela en tête, prêtez attention aux prochaines publications sur le genre, et/ou en lien avec l’environnement. C’est à chaque fois un sans faute. Il est par ailleurs arrivé la même chose à Michael Correia, journaliste chez Médiapart, lorsqu’il a publié un article sur la “pétro-masculinité“. Les commentaires n’ont encore pas volé bien haut :

Encore la masculinité toxique, avec un exemple sur Twitter
Source : https://twitter.com/MickaCorreia/status/1396748132499824642?s=20

La question du genre est une question de pouvoir : diminuer le privilège masculin et partager le pouvoir avec les femmes est perçu par certains comme une menace. Quand on est habitué à être privilégié, l’égalité a le goût de l’oppression. Pourquoi changer l’ordre établi depuis des millénaires ? Vous voyez bien que tout va pour le mieux non ?

“Je vois pas le rapport, c’est pas de la science”

Ce qui me surprend le plus, c’est que plusieurs personnes qui se revendiquent ”scientifiques” ont un regard complètement biaisé sur les études de genre et les sciences sociales en général. Ce sont les mêmes profils qui tentent d’avoir raison dans le débat ENR/Nucléaire toute la journée sur les RS qui viendront vous dire que la sociologie, c’est pas vraiment une science. Pourtant, aux dernières nouvelles, les publications marchent de la même façon : système peer-review, débat, controverse, consensus, etc.

A tous les hommes qui sont venus dire en commentaire que l’intersectionnalité c’était que des conneries : saviez-vous que le GIEC traite le sujet dans le chapitre 13 du groupe de travail 2 du 5ème rapport ?

Il est ainsi mis en évidence la vulnérabilité multidimensionnelle induite par les dimensions croisées de l’inégalité, des voies de développement socio-économique, et du changement climatique et des réponses au changement climatique. La vulnérabilité dépend des structures de la société qui déclenchent ou perpétuent l’inégalité et la marginalisation – pas seulement la pauvreté monétaire, le lieu ou une dimension de l’inégalité en soi, comme le genre.

Graphique du 5e rapport du GIEC qui met en évidence la vulnérabilité multidimensionnelle induite par les dimensions croisées de l'inégalité, des voies de développement socio-économique, et du changement climatique et des réponses au changement climatique
Source : https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/WGIIAR5-Chap13_FINAL.pdf

Le changement climatique impactera plus les femmes que les hommes

Encore une autre précieuse source que je vous invite à lire entièrement, cet article de Carbon Brief qui met en évidence que les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être touchées par l’insécurité alimentaire liée au climat et sont également plus susceptibles de souffrir de maladies mentales ou de violence conjugale à la suite d’événements climatiques extrêmes.

les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'être touchées par l'insécurité alimentaire liée au climat/ Source : Carbon Brief
Source : https://www.carbonbrief.org/mapped-how-climate-change-disproportionately-affects-womens-health

Ces travaux multidisciplinaires sont là pour deux choses : comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là (et le moins que l’on puisse dire, c’est que tous les indicateurs climatiques sont dans le rouge), et comment (rapidement) changer pour ne pas reproduire les mêmes schémas. Il serait également bon d’arrêter de brandir la science quand cela vous arrange messieurs !

PS : si vous souhaitez creuser ces sujets, les travaux de Kimberlé Crenshaw sur l’intersectionnalité sont incontournables. Vous pourrez également relire les travaux dans le 5ème rapport du GIEC, en attendant le prochain rapport (AR6), qui traitera les questions du genre en profondeur.

Masculinité toxique, virilité et santé : et si c’était le moment de se taire ?

J’ai finalement décidé de publier cet article car je suis convaincu que tout le monde peut changer. J’ai bon espoir qu’une personne qui colle une photo d’un steak en commentaire d’une page Vegan se comporterait différemment s’il prenait 1h de son temps pour discuter avec la personne.

Outre cette volonté de prise de conscience, il serait souhaitable que ceux qui pensent avoir la science infuse se taisent un peu. Je suis toujours choqué de constater qu’en moyenne, les hommes n’hésitent jamais à s’exprimer sur tous les sujets, qu’ils les maîtrisent ou pas d’ailleurs !

Pour mettre fin à la masculinité toxique, taisons-nous un peu. Non seulement cela sera sûrement plus agréable pour tout le monde, notre santé mentale, mais peut-être que des personnes qui n’osaient pas jusqu’alors s’exprimer, le feront.

Bonus : le documentaire #SalePute sur Arte

POUR ALLER PLUS LOIN

Envie de creuser le sujet ? Cet article pourrait vous intéresser !

60 Responses

  1. Pour tout vous avouer, c’est dans un but psychologique que je suis malheureusement tombé sur votre article. Vous nous affirmez que les propos des hommes, lors des débats d idées sont insultants. Mais que dire de cet article ?? Voilà des propos stéréotypés, de la mise sous catégories, ou encore des atteintes parce que l’on est pas d accord avec vous sur un sujet. C’est malheureusement la démocratie, la liberté de pensée auquelle chacun et chacune présentent sa différence. Si aujourd’hui, un boucher ou un agriculteur exprime son mécontentement sur le veganisme et ces dérives, vous le qualifiez de viandard ? C’est très agressif comme approche et très réducteur. Que dire de la chasse ? Vous allez à l’encontre de la liberté au nom de la liberté. Apprenez à respecter l’autre dans le débat et à ne pas le réduire, vous ne vous en sortirez que meilleure.

  2. Je suis arrivé sur ce site de manière indirecte.
    Je n’aurais jamais cliqué sur un lien avec BON POTE dedans.

    L’article en lui-même ne m’a rien appris que je ne sache déjà. Si vous voulez savoir combien coûte le virilisme à la société, il y a un bouquin qui a été écrit là-dessus qui s’appelle “Le coût de la virilité” écrit par une historienne, Lucile Peytavin, et c’est assez édifiant.

    SPOILER ALERT : la virilisme coûte 95 milliard à la société tous les ans. La solution: élever les garçons de la même manière que les filles. Non pas pour en faire des filles mais pour leur inculquer les valeurs sociales et le vivre-ensemble contrairement aux valeurs anti-sociales et individualistes que le patriarcat leur inculque habituellement dés le plus jeune âge et qui donnent les résultats que l’on peut observer au quotidien, comme les incivilités, l’agressivité, les comportements à risques et la délinquence sous toutes ses formes tellement majoritaire chez les hommes que les femmes n’en représentent qu’une poussière. La forme ultime de cette éducation étant le féminicide qui consiste à tuer une femme parce qu’elle est une femme.

    Quand on écrit un tel article, la sagesse et l’expérience devrait conduire l’auteur à fermer les commentaires pour éviter que les virilistes de tous poils ne viennent nous les briser menu avec toujours, je dis bien toujours, la même réthorique à base de “c’est sexiste de dire que les hommes sont sexistes”, non c’est pas vrai, les femmes aussi sont violentes”, “les hommes battus existent mais on n’en parle pas”, “les féministes veulent castrer les hommes”, etc, etc, etc, etc….

    Discuter avec ces gens-là c’est comme vouloir discuter avec l’Êtrême-droite. D’ailleurs, c’est souvent les mêmes.

    Tout ça pour dire que la qualité des commentaires sous l’article impacte la qualité de l’article lui-même.
    Tout ça pour dire également que les réseaux sociaux ne sont en rien représentatifs de la réalité. C’est plutôt un concentré de tout ce que l’Humanité est capable de pire. Et bien sûr c’est un mégaphone à cons, comme les cafés du commerce avant.

    1. Tout à fait ok avec vous Tabunn . Je ne dis pas autre chose quand j affirmé à maintes reprises que le mâle encore très archaique est le véritable cancer de l humanité . On me sort bien sûr les inepsies que vous citez . C est dramatique . Le monde est tj dirige par des gamins en culottes courtes ou des ados immatures courant après le jeu , le sexe , le fric le pouvoir la domination la performance la guerre etc ….affligeant .. les choses semblent cependant s améliorer dans des pays nordiques ou l éducation sociale égalitaire est primordiale . Et cette France ingouvernable ou chacun prends un malin plaisir à taper sur l autre hors de toute recherche de consensus et d’intelligence , fait tj partie de cet archaïsme qu il ne faut surtout pas dénoncer .

    2. Moi j’ai découvert le Bon Pote (ainsi que mon métier d’ailleurs, celui des doulas) grâce au réseaux sociaux et j’en suis très contente. Là où il y a le pire, en creux il y a aussi le meilleur.

      Il y a aussi des gros gros blaireaux à gauche, pas qu’à l’extrême droite. En fait, il suffit de laisser trop de pouvoir et d’argent à un homme éduqué dans le patriarcat pour qu’il se passe de la merde. Et je dis ça en étant plutôt écosocialiste… D’où l’importance de voter non pas pour une personne mais pour un programme.

  3. Mais que faites-vous sur les réseaux sociaux ? Vous êtes quand même au courant qu’il y a une majorité d’abrutis sur les réseaux sociaux, c’est là que se concentre la lie de l’humanité. Il faut savoir aussi que les algorithmes mettent en avant les contenus les plus extrêmes, ceux qui feront le plus de réactions. C’est comme un café PMU géant dans lequel on n’entendrait que les abrutis. Il y a les mêmes propos. Ce n’est donc pas un bon endroit pour du débat.

  4. Je viens de voir cet article, bien après sa publication.
    J’allais au travail à vélo depuis 1994 jusqu’à 2016, depuis je suis rentier.
    Je me suis donc assez souvent fait insulter par des automobilistes et je dois bien dire que les plus injurieux étaient du genre féminin.
    Alors il est possible que sur les réseaux sociaux les femelles se comportent mieux que les mâles.
    Il est statistiquement certain que les automobilistes femelles sont moins dangereuses que les automobilistes mâles.

    Mais je me suis fait renverser deux fois et, à chaque fois, par un automobiliste femelle.
    La dernière fois c’était un automobiliste femelle qui grillait un feu rouge, sa première réaction a été de regarder l’état de sa voiture puis elle m’a dit « vous pourriez faire attention ». J’avais la figure en sang et un bras cassé.
    Et comme je suis un mâle toxique je l’ai insulté.

    Je sais bien qu’une cas particulier n’est pas une statistique,
    Mais, même en sachant que les femmes sont plus opprimées que les hommes, j’ai du mal à en déduire qu’elles sont meilleures que les hommes.

    1. jamais il n’est question de supériorité des femmes sur les hommes dans l’article, pourquoi voudriez-vous en tirer cette conclusion ?

    2. @Verdurin : Qui a dit que les femmes étaient “meilleures” que les hommes ? Le sexisme intériorisé existe de même que l’influence du patriarcat chez les femmes. Je ne comprends pas le sens de votre commentaire, que cherchez-vous à démontrer ?

  5. Yo,

    bon ce sujet / féminisme me saoul de manière gnrl.
    On ne m’a pas élevé à traiter les femmes comme inférieures ou moins dignes de respect.
    On ne m’a pas élevé à pouvoir faire usage de la force pour m’imposer etc…
    Donc c’est blessant pour moi ces discours qui fustigent les hommes et victimisent les femmes.
    Je trouve que le féminisme actuel pousse le bouchon trop loin et ce n’est donc pas surprenant de voir des mouvements qui apparaissent en réaction.
    Bref, je me sens dans une situation assez pourrie, à la fois en opposition avec le féminisme moderne et sans me considérer contre les femmes ou misogyne…

    Bon je ne développe pas plus, mais en tout cas, l’article ne m’a pas déplu alors que le titre était loin de me donner envie de m’y plonger.

    Ces deux points me semblent importants à prendre en compte par rapport à ce qui est mis en avant dans l’article :
    a) notre médiocrité (ou manque de formation/éducation) à tous fait que dès qu’il y a conflit / opposition d’idée il y a souvent/vite insulte, qu’on soit un homme ou une femme
    b) les hommes ou femmes sont surreprésentés selon les endroits et sujets

    Après on a un environnement social qui évolue et qui fait qu’on est dans cette situation actuellement. Les femmes balancent moins d’insultes il ne s’agit pas de le nier. Et en tant que modos c’est aussi à nous et au public d’intervenir lorsque qqn fait preuve d’un comportement inapproprié. Idem IRL…

    1. J’ai l’impression qu’il est impossible de discuter sur le sujet sans être accusé de ce dont vous parlez.
      Je me souviens avoir vu passer une page de bande dessinée parlant du féminisme et disant explicitement que les biais étaient présents chez tout le monde, y compris chez les femmes militantes. La première réaction sur cette BD: “non mais il y en a marre que les féministes disent toujours que c’est la faute des hommes”. Et, non, cette personne n’était pas un troll, elle était 100% sérieuse, elle était 100% convaincue que cette BD, qui disait pourtant exactement que ce n’est pas de la faute des hommes, accusait les hommes. J’ai vraiment l’impression qu’il existe un complexe chez certains (sans doute ceux qui sont particulièrement offensé à l’idée qu’ils pourraient faire partie d’un groupe qui n’est pas parfait), et, malgré le fait que je sois également un homme, je ne comprends pas très bien cette réaction.

      Cela me rappelle l’excellente vidéo de Innuendo Studios dans la série “Pourquoi si faché” intitulée “le mec bien”, où il discute cet aspect (la vidéo en anglais est ici https://www.youtube.com/watch?v=TCqQ9LxzTwM ), et où un élément très important est: en réalité, on s’en fout de savoir si Rémy Grandemange est méchant ou pas. Si vous réagissez sur la défensive, c’est parce que vous ne voulez pas être considéré comme un “méchant”, ce qui est bien naturel et bien légitime, mais en réalité, la très très grande majorité des gens s’en foutent de savoir si vous êtes un méchant ou pas. Votre réaction, c’est le résultat d’un souci qui ne concerne que vous: vous êtes la personne pour qui il est important de savoir si vous êtes dans le groupe des méchants ou des gentils. Pour les victimes de la masculinité toxique, cette question est limite insultante: que vous soyez dans le groupe des méchants ou des gentils ne change absolument rien à leur problème.

      Au final, oui, il y a un problème avec le groupe des hommes. Dire “pas tout les hommes” sous-entend que le problème n’est pas dans le groupe des hommes, mais le résultat de pommes pourries. Personnellement, je trouve que cette approche est contre-productive et dangereuse. Le problème n’est pas la présence de grand vilains qui s’assument en tant que tel et déclare haut et fort “je suis un méchant”, mais le fait que des personnes qui se considèrent comme des gentils vont , une fois sur cent, se comporter mal. Ils s’en sortiront en se disant “je suis gentil, car je ne veux pas de mal aux autres, et, en pratique, je suis persuadé que je suis gentil à 99% du temps (et sans doute aussi le 1% restant, parce que c’était juste une blague ou une action inoffensive, mais au fond, j’ai un petit doute, alors disons 99%)”. Et, au final, la raison pour laquelle on a une masculinité toxique, c’est l’accumulation de tout ces petits 1%. Essayer de dire que la raison, c’est un grand vilain parmi nous, cela ne fait que se déresponsabiliser: nier le fait que la masculinité toxique, c’est en majorité le résultat de gens gentils, qui ne veulent pas faire de mal, qui ne considèrent pas consciemment que les femmes sont inférieures, mais qui, parfois, adoptent des codes qui, en pratique, soit conduit, soit facilite les situations problématiques.

    2. @Remy Grandemange : Comment pouvez-vous dire que le féminisme pousse le bouchon trop loin ? alors que même si vous dîtes ne pas avoir été éduqué à considérer les femmes comme inférieures (encore heureux, ce devrait juste être la norme et pas un argument pour démontrer qu’on est irréprochable !) vous n’êtes pas né dans le corps d’une femme et ne pouvez en aucun cas saisir ce que c’est que de vivre dans notre monde en etant une personne sexisée depuis l’enfance.

      Je vais vous dire, en tant que femme blanche, je ne sais pas ce que c’est que de naître et vivre en France en étant une femme noire. Je sais que par rapport à une femme noire (et même si je veux me positionner en tant qu’alliée) je suis de par ma couleur de peau privilégiée au sein de notre société. C’est un fait. Je trouverai plus facilement du travail ou une place en terrasse pendant mes vacances. C’est reconnaître ces décalages qui fera de vous quelqu’un de respectueux, et pas de partir du principe que nous sommes égaux.

      Dire “le sujet du féminisme me saoule en général”, c’est parler de votre petit trône de privilégié et manquer à la fois d’humilité ET de respect envers les personnes plus discriminées que vous et leur lutte pour l’égalité de droit, de chances et de liberté. À lire votre raisonnement, je ne suis pas sûre d’être daccord avec vous sur le type d’éducation que vous avez reçu ou en tout cas je questionne ce que vous en avez fait aujourd’hui.

  6. Pour Adrian : ” Certainement, il n’y à pas à insulter les femmes, mais reconnaitre que leur superficialité créé beaucoup des ennuis. ”

    ……comment est il possible en 2021 d écrire ce genre d ineptie ? ….

      1. “il faut s’intéresser comment les femmes (mères, institutrices) font éducation à leurs enfants.”
        Pourquoi serait-ce de la faute de la femme? L’enfant a aussi un père, et je me suis beaucoup mieux comporté lorsque j’ai compris que le mien était un très mauvais exemple à ne pas reproduire.

        “A mon avis, il n’y a pas d’éducation, mais l’auto éducation par YouTube, médias, livres-films, bouche à l’oreille.”
        Le problème date de bien avant youtube. Et ce n’est pas la faute de la mère si TF1 balance de la merde toute la journée.

        “Solution existe: que les femmes restent à la maison pour éduquer les enfants”
        Excusez moi, mais il faut vraiment être un gros con pour écrire ça. L’éducation c’est l’affaire de tous. La famille, les amis, l’école, les médias. Le mec qui dit “la solution, c’est que les bonnes femmes restent à la maison éduquer les gosses” est un gros con mysogine qui n’assume pas sa part de responsabilité et se défausse gratuitement sur les autres.

        “les femmes sont occupées avec l’émancipation est à démontrer qu’elles sont égales aux hommes”
        Peut-être que si on se mettait à les traiter comme égales, elles n’auraient plus besoin de perdre leur temps à le démontrer. CQFD.

        “certaines faisant des travaux qui ne sont même pas nécessaires amplifiant une dépense d’énergie supplémentaire par travail et divorces.”
        Gné ?

        “Certainement, il n’y à pas à insulter les femmes, mais reconnaitre que leur superficialité créé beaucoup des ennuis.”
        Le fameux “oui, mais bon, c’est quand même leur faute” pour conclure un argumentaire empris de mauvaise foi.

  7. Quant aux femmes…
    C’est un cercle vicieux. Disons que les femmes n’ont même comportement que les hommes, mais qu’en général, leur avancement dans le terrain de la vie commune représente un échec. Déjà parce que ces hommes insultants ont eu mère, institutrice. Donc, si le résultat final, l’adulte, n’est bon, il faut s’intéresser comment les femmes (mères, institutrices) font éducation à leurs enfants. A mon avis, il n’y a pas d’éducation, mais l’auto éducation par YouTube, médias, livres-films, bouche à l’oreille.
    Solution existe: que les femmes restent à la maison pour éduquer les enfants, ou faire l’inverse laissant l’homme à la maison et qu’elles travaillent, car même pour l’élevage des enfants est une industrie créé. Mais, c’est tout contraire, les femmes sont occupées avec l’émancipation est à démontrer qu’elles sont égales aux hommes, certaines faisant des travaux qui ne sont même pas nécessaires amplifiant une dépense d’énergie supplémentaire par travail et divorces.
    Certainement, il n’y à pas à insulter les femmes, mais reconnaitre que leur superficialité créé beaucoup des ennuis.

  8. Ceci est bien évidemment faux ! Comment peut-on se prétendre objectif en prétendant que l’agressivité est exclusivement masculine (exclusivement ?!?) sur les réseaux sociaux ? C’est ridicule et sexiste…

    Si vous voulez être objectif, prenez contact avec les différentes associations (et administrations) qui observent le cyber-harcèlement ou les incivilités sur Internet. Le constat est très simple :

    75 % des agressions/insultes concernent des femmes.
    80 % des agressions/insultes sont commises par des hommes (et donc : combien de % par les femmes .).

    Les ‘haters’ de genre masculin sont donc 4 fois plus nombreux : mais, cela concerne tout le monde…

    La cause : sans doute que les personnes stressées expriment différemment leur mal-être : certains se replient sur eux-mêmes et dépriment (les femmes sont plus sujettes à la dépression que les hommes) alors que les autres utilisent un exutoire comme l’incivilité, par exemple !

  9. Ca n’a pas attendu les réseaux sociaux, c’est en 1985 que Renaud chantait son « dégoût des hommes et de leur morale guerrière » et rajoutait « dans cette putain d’humanité les assassins sont tous des frères, pas une femme pour rivaliser à part peut-être madame Thatcher »

    1. Citation de Renaud parfaitement justifiée et toujours d une extrême actualité .
      Le mâle EST le véritable cancer de l humanité . Et ce , depuis la nuit des temps . L’archaïsme patriarcal continue de faire des ravages y compris ds les pays pseudo civilisés . Le pouvoir , le jeux , le sexe, l argent , continuent de fasciner et de mener le monde ..
      Mais force est de constater que ce sujet primal est systématiquement glissé sous le tapis .
      Les femmes ont créé la vie ,les mâles l éteindront .
      Vivement que l humanité disparaisse pour laisser enfin la nature si merveilleuse , respirer enfin ..

  10. “Ce sont les mêmes profils qui tentent d’avoir raison dans le débat ENR/Nucléaire toute la journée sur les RS qui viendront vous dire que la sociologie, c’est pas vraiment une science. Pourtant, aux dernières nouvelles, les publications marchent de la même façon : système peer-review, débat, controverse, consensus, etc.” Bah non en fait, l’argument est pété. Peer-review, débat et controverse ne sont pas des éléments suffisants pour faire un domaine scientifique. Sinon la psychanalyse et la théologie sont aussi des sciences….
    Le problème de la scientificité des sciences sociales est un vrai sujet et il est d’autant plus présent dans les domaines qui ont émergés de la Critical Race Theory, confere l’affaire Sokal et Sokal au carré (https://en.wikipedia.org/wiki/Grievance_studies_affair).

    1. Je ne suis pas sur de comprendre où vous voulez en venir, en particuliers en finissant votre message avec un lien vers la page wikipedia de l’affaire “sokal au carré”, dont la lecture mène à la conclusion que cette expérience n’est pas très conclusive, et qu’il y a de gros doute sur son mérite scientifique.
      En effet, la majorité de leur soumission ont été rejetée par le processus des journaux en question, et les articles ayant passé entre les mailles l’ont en général été dans des revues “pay-to-publish” qui ne sont même pas réputées auprès des cercles académiques. Les auteurs ont également tenté des expériences similaires par le passé, mais comme le secteur n’était pas tombé dans le panneau, ils n’avaient pas publiés leur résultat. De la même manière, il n’y a eu aucun groupe de contrôle dans un autre secteur scientifique. Finalement, certains de ces auteurs se sont distancés de l’auteur principal, James Lindsay, quand celui-ci a commencé à collaborer de plus en plus activement avec des réseaux reconnus pour leur pseudo-science ou anti-science (par exemple New Discourse financé par les nationalistes chrétien, ou le Discovery Institute qui milite pour l’enseignement du créationisme dans les écoles). Cela ne remet pas en cause l’affaire en question, mais apporte une nouvelle lumière sur les motivations et la rigueur scientifique de l’auteur principal.

      Au final, de cette affaire, ce qu’il faut en retenir, c’est que les sciences sociales sont traitées de manière biaisée. Lorsque cette affaire “Sokal au carré” est sortie, un grand groupe de personne ont sauté sur l’occasion de confirmer leur biais à l’égard des sciences sociales plutôt que de regarder la situation de manière scientifique. Même chose concernant le fait que malgré un taux de rejet des faux articles très élevés, certains n’ont pas hésité à prétendre que cette expérience avait démontré que les sciences sociales sont moins scientifique que d’autres, alors qu’ils n’ont aucune idée de combien d’article bidon seraient passé dans ces autres secteurs (et on sait que ça arrive, des malversations sont régulièrement découvertes sur des articles déjà publiés).
      Bref, il y a effectivement un débat. Est-ce que l’existence de ce débat prouve que les sciences sociales sont moins scientifiques, ou que certains sont malhonnêtes et accusent les sciences sociales d’être moins scientifiques à tort et à travers ? Sans doute un peu des deux.

      (pareil pour la Critical Race Theory, qui est un épouvantail dont les opposants ne savent même pas en quoi elle consiste. Rien de plus anti-scientifique que de rejeter une théorie sans même savoir si elle est scientifique ou non, mais simplement parce qu’on l’associe à des ennemis politiques)

  11. Bonjour,

    Ça touche aux sujets que vous abordez. Je n’ai plus la source mais j’ai cru lire que les différents complots sont assez genrés, avec un sujet perçu comme technique vous allez attirer des hommes. Sur des sujets comme les vaccins, vous verrez passer plus de femmes (car ça a trait aux enfants).

    Je ne dis pas que le match est équilibré, mais si vous souhaitez vous faire aussi insulter par des femmes à propos du réchauffement climatique, abordez la question de limiter la natalité. Je crois savoir que ça n’est pas votre angle mais si vous avez besoin d’autres sujets polémique n’hésitez pas ! 🙂

  12. Merci pour cet article. Je suis assez d’accord avec le fait qu’on devrait apprendre à s’informer avant de donner son avis et à pas toujours donner son avis (c’est peut-être ce que je devrais faire d’ailleur au lieu de poster ce commentaire 🙂 )
    Il manque selon moi deux aspects que tu aurais pu discuter. Le premier c’est que les commentaires de réseaux sociaux offrent une vue très biaisée: d’une part parce que c’est une très petite minorité d’hommes qui postent et d’autre part parce que leurs points de vue sont non représentatifs (un utilisateur de linkedin est en moyenne d’un milieu social aisé par exemple). Si on choisit de les lire et de s’y intéresser il faut essayer de débiaiser ces propos. L’autre aspect qui selon moi manque et sur lequel j’aimerais entendre des avis autre que le mien, c’est une fois qu’on a fait ce constat quelles sont les solutions qui peuvent être efficaces? Les deux extrêmes c’est de rien faire et simplement pas lire les commentaires ou de désactiver (quand c’est possible) les commentaires complétement. Entre les deux on peut le pointer du doigt (comme cet article) c’est déjà pas mal. Idéalement on résout le problème à la source en faisant changer d’avis ces gens (comme tu l’évoques) mais c’est à mon humble avis peine perdue et inefficace. Leur répondre c’est aussi à mon avis inutile et même au contraire ils se sentent renforcer dans leur virilité j’imagine. Pour moi (surtout) pour une personne avec un peu d’audience (journaliste, personalité, etc) mais aussi pour les autres, je pense que c’est utile de reporter tout commentaire abusif. ça peut paraître dérisoire et le commentaire n’est pas forcément supprimer mais petit à petit ça aura son effet parce que ça aide les réseaux à détecter les comptes abusifs et à les fermer.

    1. En effet la remarque sur la diffusion d’insultes sur les réseaux sociaux n est pas forcément une image réconfortante surtout en ce qui concerne l ‘écologie ,donner trop d’importance a ces propos injurieux serait leur donner plus de poids plutôt les laisser mourir dans un coin du net…cet article est clairvoyant .

  13. Merci pour cet article. Trouver des formules qui font rire pour dire des comportements à pleurer. Tellement bien écrit, tellement pertinent… Bravo!
    C’est quoi la formation pour avoir un bac+5 en troll? 😉

  14. Excellent article sur la connerie masculine des réseaux sociaux et pas que . Je dénonce cela sans écho depuis des années ds un deni généralisé . J affirme depuis des lustres que l homme au masculin est le vrai cancer de l humanité et que son effondrement en sera ineluctablement lié . Bien sûr on me dit au nez ……

    1. “l homme au masculin est le vrai cancer de l humanité”
      bel exemple de “commentaires agressifs et insultants”

      1. ” le mâle , cancer de l humanité ” ….Ben oui …..précisément , c est une réalité non acceptable pour ceux qui restent dans un deni généralisé , un tabou outrecuisant a ne pas dépasser car le cerveau ne peux l accepter . Cet article ne fait qu en refléter la partie visible qui cache l essentiel peu reluisant .
        Il suffit pourtant de regarder , sans parler le l histoire ” boucherie ” des siècles précédents , autour de soi ou d écouter la parole masculine très agressive sournoise où la compétition ( gagner en écrasant l autre ) , le sexe , le jeu , le fric , la domination , le sexisme , le racisme , la guérilla , le pouvoir a tout prix , abattre l autre , etc …. Sont monnaie courante et une ” hygiène ” de pensée toujours en cours.
        J y vois cependant deux exceptions catégorielles : les intellectuels en général et les artistes . Ceux la même qui précisément savent assumer leur riche part de féminité . Car aucune vraie masculinité ne peut exister sans une part de féminité assumée : la féminité est en réalité la vraie puissance du monde que le male depuis la nuit des temps s est évertué d écraser a tout prix …
        Il n y a aucune flèche ( le masculin ) de lancable au firmament sans un arc bien construit et solide ( le féminin ) . Le féminin c est le socle la base . . Sans les femmes le mâle n est rien , et c est bien ce qu il reste , rien : le responsable direct du futur effondrement dans lequel nous sommes déjà entré .
        Mais .. soyons bienveillant n est ce pas et aimons nous les uns les autres . ….

  15. Bravo d’avoir abordé ce sujet avec ton audience. Je ne peux que conseiller de l’approfondir pour toutes les perdonnes qui sont curieuses ou même sceptiques. Il y a les podcasts et le livre des @couillessurlatable, ceux avec Francis Dupuis-Déri (dont Thinkerview), Un autre excellent que je suis en train d’écouter sur le spécisme et la masculinité (Nonvi radio), énormément de ressources faciles d’accès permettant de mettre le doigt sur des choses qu’on ne remarque et donc ne questionne pas, et qui pourtant contribuent à ne pas rendre ce monde meilleur pour toutes et tous.

  16. Merci pour cet article et d’avoir le courage d’aborder ce sujet. Tout ça me rappelle une vidéo d’Heu?reka sur YouTube, lorsqu’il a publié “Les inégalités de salaires femme-homme”. Soudainement la vidéo a reçu bien plus de pouces baissés que ses autres vidéos, et le premier jour de la publication j’ai vu plus de commentaires sceptiques sur le thème traité qu’habituellement, et/ou quelques uns remettant en cause les sciences sociales sur les inégalités de genre iirc.
    “Pourquoi changer l’ordre établi depuis des millénaires ? Vous voyez bien que tout va pour le mieux non ? (Nous y reviendrons, ce sujet mérite un article entier).”
    Hâte de voir ça !

  17. Pour faire de la psychologie à bon marché (mais j’espère pas trop), de mon point de vue d’homme, c’est que c’est une question d’éducation et d’environnement. Un homme, ça ne pleure pas, c’est fort, ça domine, etc etc… Ça commence tôt, d’abord par les parents qui nous répriment ensuite nos camarades voir des papas qui nous narguent. Je ne sais pas si tous les jeunes garçons passent par là, mais pour ceux qui sont concernés. je suspecte qu’il y a un choix qui se fait entre le fait de s’en prendre dans la figure en continuant d’être droit dans ses bottes et le fait de devenir acteur de ces dynamiques sociales stupides et mortifères.
    Je crois qu’au fond d’eux, ceux qui choisissent ce chemin sont pris dans une dynamique sociale et ont peur d’être rejetés.

    Donc c’est l’inverse qu’il faut faire, les encourager à sortir d’eux-mêmes et assumer ce qu’ils ont dans le cœur et dans les tripes, et leurs montrer qu’il y a d’autres hommes qui vivent très bien sans se conduire comme des tdc.

    Concernant la viande, il y a un documentaire sur Netflix où le type qui était filmé expliquait, par rapport à la viande et au développement musculaire, qu’un bœuf c’était très fort et que pourtant ça ne mangeait pas de viande.

    1. Et j’ajouterais : un homme ça ne fait pas de compliment à un autre homme, sauf pour se foutre de lui. Pouvez-vous imaginer comme le monde serait tout de suite moins tendu si c’était possible?

    2. @Wolfgang : “Donc c’est l’inverse qu’il faut faire, les encourager à sortir d’eux-mêmes et assumer…” >> Encore une tâche qui revient bien souvent aux femmes malheureusement. À écouter, l’épisode 9 du podcast Le Cœur sur la Table.

  18. Merci beaucoup pour tous ces articles ! J’aimais déjà beaucoup bon pote, mais depuis cette année, ce site prend vraiment à mes yeux une autre dimension ! Je l’utilise désormais pour ma veille au travail, et il est RARE qu’un article ne me donne pas envie 😉

    La route est longue en tout cas 😉

    Bonne journée

  19. Bonjour, quand je rencontre un type d’homme cité au sein de cet article, j’essaye de subrepticement conseiller la lecture de Marc-Aurèle ou Epictète. Ces deux là agissent comme une dose de sédatifs pour éléphants (testé et approuvé par moi même!)
    Y’a peu de chance que cette personne suivra le tip mais si c’est le cas c’est la manière la plus efficace de rapidement calmer les ardeurs de cette personne..
    Très bon article sur un sujet trop peu abordé d’ailleurs, merci !

  20. Merci beaucoup pour cet article. Cela fait toujours plaisir quand des personnes – et notamment des hommes – prennent la parole sur ce sujet que beaucoup pensent éloigné des thématiques du climat/environnement alors que comme vous l’avez bien montré, ces sujets sont intimement liés.

  21. Je suis enseignante-chercheure et fatiguée de cette pensée mainstream politique et médiatique qui est polarisée sur la stigmatisation des hommes et la guerre entre hommes et femmes. Encore un article qui met de l’huile sur le feu, sous couvert de propos scientifiques. Vous connaissez sans doute les propos tellement bienveillants, apaisants et constructifs d’Alice Caffin, qui se targue de l’étiquette éco-féministe. Cette mouvance est une insulte à l’être humain, dans son intelligence et sa sensibilité. Nous sommes majoritairement des mammifères décidément bien primitifs.

    1. Pertinent commentaire. Alice Caffin, j’exècre. Pas pour autant que je sois tout à fait en désaccord avec l’article. J’essaye de faire dans le “juste milieu”…

    2. Bien d’accord avec vous Piot. Cette guéguerre imposée est aussi puérile que contre-productive. Les femmes aussi conduisent des SUV et je ne connais aucun dictateur célibataire. Pour autant le problème de fond n’est ni dans la conductrice ni dans l’épouse ou l’amante, ni dans la femme tout court.

    3. La première insulte de l être humain est de très loin le mâle . Il suffit d ouvrir les yeux et les oreilles tout simplement .
      C est bien lui le primitif qui n a en réalité jamais évolue ou si peu . Le machisme outrancier édulcoré est tj parfaitement bien présent ou déguisé .
      Ne pas voir ça est bien triste . Le déni n a pas de limite .
      Et le lien est absolument direct sans aucun détour entre le masculin et l effondrement qui s approche .

      1. C’est un sujet majeur qu’un article de blog ne pourra traiter que partiellement.
        Il y a quand même des indicateurs. Quand nous avons formé une liste écologiste pour les municipales où je suis, nous avions beaucoup trop de femmes pour pouvoir respecter la parité. Il y a une sensibilité éco-feministe sans aucuns doutes.
        Le péril écologique c’est l’histoire de la prédation.

    4. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Puisqu’on me répète à longueur de temps que je suis un homme toxique, le mal, le méchant, etc… j’ai décidé de prôner le séparatisme, comme d’ailleurs Alice Coffin… Je n’y vois aucun intérêt, mais la société m’y oblige. Tant pis pour elle! (Autour de moi, il y a des femmes aussi toxiques, mais pas sur les réseaux sociaux, pourquoi vous restreindre aux réseaux ? Pensez vous sincèrement que les femmes sont meilleures que les hommes ? Aucune femme autour de moi ne le dirait… Quel intérêt avez vous à le faire croire? Êtes vous contre la liberté d’expression ? Votre manichéisme est fondamentalement totalitaire…)

      1. Encore un bel exemple ( toto) de déni partisan qui protège bien sa caste masculiniste . Effarant . Le doc de arte #sale pute , hier soir , doit être pure invention de journaliste …..

      2. “Puisqu’on me répète à longueur de temps que je suis un homme toxique”

        Et du coup vous n’en concluez à aucun moment qu’un peu d’auto-critique serait bienvenue ?

          1. “un peu d’auto-critique serait bienvenue ?”: oui, on avait compris, dans un camp de rééducation?… Avec vous, aussi toxique que moi, à priori? Super!

          2. Ça va pas bien quand-même hein 😂 Flash News : on n’est pas obligé d’envoyer les gens en camp de rééducation pour qu’ils progressent. Ils peuvent même le faire… suspense… tadaaaam !! Tout seuls 😀
            Ça devrait vous plaire comme notion, le self-made man, le dépassement de soi, tout ça tout ça. Il suffit de se poser, d’étudier les arguments de chacun, de prendre un peu de recul sur ses propres réactions, se demander d’où elles viennent, pourquoi elles sont si violentes ? Parce que quand on est sur la défensive comme ça, ça en dit plus sur nous-même que sur celui d’en face. Allez, courage. Je vous souhaite ce chemin, pour vous comme pour vos proches.

          1. Que c’était pénible comme visionnage… Les fameux “turbo-rationnels” qui s’accordent le monopole de la rationalité, et qui renient tout un pan de la science : les sciences sociales. Mais eux ne sont pas du tout dans l’émotion hein, noooon, un mec à qui on répète qu’il est toxique sa réaction n’est absolument pas dictée par la colère ou l’orgueil, ça c’est réservé aux vilains SJW 🙂

            Trêves de sarcasmes, bien sûr qu’il y a des abus, mais il y a aussi un vrai système. Par exemple, balayer d’un revers de main le fait que la justice puisse effectivement être biaisée, ça ne me paraît pas très rationnel quand on voit la proportion de femmes ou de racisés parmi les juges et le procureurs…

            Vous pouvez rester sur vos acquis, vous réfugier auprès de Papacito et virer full mascu débile, ou bien vous remettre au moins un peu en question, interroger la possibilité que PEUT-ÊTRE vous ayez une part de responsabilité dans ce jugement (et attention, c’est pas dit, peut-être êtes-vous parfait et ce sont ceux qui vous jugent qui se trompent, c’est très impropbable, mais c’est pas impossible) et progressez. En plus se remettre en question c’est courageux, responsable, c’est prendre sa situation en main, bref c’est viril 🙂

          2. L’ancien président des États-Unis Barack Obama a montré son opposition à la course à la pureté (justesse) idéologique des personnes se revendiquant « woke », qu’il juge contre-productive, ayant déclaré : « Cette idée de pureté et le fait que vous ne soyez jamais compromis et que vous soyez politiquement Woke (réveillé), et tout ça – vous devriez vous en remettre rapidement. Le monde est en désordre. Il y a des ambiguïtés. Les gens qui font de très bonnes choses ont des défauts. Des gens avec qui vous vous battez peuvent aimer leurs enfants et même, vous savez, partager certaines choses avec vous ». Barack Obama critique également les stratégies déployées en ligne par certains militants et intellectuels, s’inquiétant de cette tendance Woke, particulièrement au sein des campus universitaires : « Il y a des gens qui pensent que pour changer les choses, il suffit de constamment juger et critiquer les autres », en l’illustrant par un exemple : « Si je fais un tweet ou un hashtag ou une interview ou un livre sur ce que tu as fait de mal, ou sur le fait que tu as utilisé le mauvais mot ou le mauvais verbe, alors après je peux me détendre et être fier de moi, parce que je suis super “woke” parce que je t’ai montré du doigt. Mais ce n’est pas vraiment de l’activisme. Ce n’est pas comme ça qu’on fait changer les choses. » Obama ajoute encore : « Si tout ce que vous faites c’est de jeter des pierres (sur les réseaux sociaux ou dans les médias ou dans les livres notamment), vous n’irez probablement pas très loin ».
            Personnellement, ne vous en déplaise, je suis sur la même ligne que l’ex-président Obama, qui je suppose n’est pas plus masculiniste que moi, qui ne le suis d’ailleurs pas, et avec qui je partage le même bon sens. Je suis CONTRE toute idéologie, comme lui, et d’ailleurs, je la fuis, car elle essaie tout simplement de tordre la réalité qui, un jour, va se réimposer, car c’est naturel… Et pour finir, je n’ai absolument rien compris à votre verbiage ci-dessus qui prouve en fait que vous êtes complètement manipulé par votre idéologie mortifère: redescendez sur terre, et laissez les autres tranquille, ils feront tout aussi bien leur Bonheur sans vous, il y a plein de littérature sur comment être heureux en étant caché, ou sur l’éloge de la fuite… Moi-même, ici, dans ma cabane en Sibérie, au bord du lac Baîkal, au milieu des ourses, je me porte très bien sans vous, sans votre souci de pureté surtout pour les autres (Et pour vous? Hypocrite, va…): vous m’avez compris, ou pas? Je suis désolé, mais le séparatisme à la mode féministe (Alice Coffin: très bonne idée! Enfin une MGTOW au féminin…) ou la fuite loin de votre idéologie toxique me conviennent très bien!!! ce qui compte c’est d’être heureux, pas d’être égalitariste avec son voisin… La justice sociale c’est de l’envie, de la jalousie et de la convoitise enrobées de rhétorique ou d’idéologie! Croyez moi, ce n’est pas l’égalité qui peut rendre heureux, mais la liberté!… (Lire Soljenytsine sur le sujet…). Ah ah ah ah!!….

          3. La pureté militante est une posture très nocive, pour les milieux militants eux-même. C’est d’ailleurs ça la cancel culture, la vraie (et pas le fait de boycotter des livres) : certains militants se retrouvent exclus et systématiquement dénigrés par leurs homologues parce qu’ils ne sont pas assez “purs”. Ça donne des scissions très nulles dans les milieux militants féministes/LGBT principalement, parce qu’ils n’ont pas tous les même définitions.

            Mais c’est un peu facile de prendre ça comme prétexte pour invalider tout le féminisme et les discussions autour de la masculinité toxique. Parce que s’il y a bien UN truc sur lequel N’IMPORTE QUEL militant féministe (même les TERF, surtout elles d’ailleurs), LGBT, whatever, se retrouvera, c’est bien sur cette notion.
            Donc c’est assez rigolo de venir se servir de leurs points de désaccord pour disqualifier l’un des points où justement TOUS s’accordent 🙄

          4. “En plus se remettre en question c’est courageux, responsable, c’est prendre sa situation en main, bref c’est viril”: certes, mais quid des femmes alors? Et si en plus vous me dites que la virilité est toxique, j’y pige quedalle… Vous essayez donc de me dire que le féminisme c’est donner des avantages et des cadeaux aux femmes et plus de responsabilités et de contraintes pour les hommes? Excusez moi, mais je fuis votre féminisme!!…

          5. « donner des avantages et des cadeaux aux femmes » non ça c’est la journée de la femme vue par les média 😂
            « et plus de responsabilités et de contraintes pour les hommes? » non, toujours pas.
            Il s’agit de redistribuer les privilèges (notamment le privilège de ne pas avoir peur de se faire violer dans le rue le soir, le privilège de pouvoir ouvrir sa gueule n’importe où n’importe quand sans être taxé d’hystérique, etc…). Et globalement, comme toujours, cette discussion se résume à une phrase maintenant célèbre : « Lorsque vous êtes habitué au privilège, l’égalité a le goût de l’oppression. »

            Il faut vraiment faire l’effort de s’interroger sur cette phrase, “check your privileges” comme ils disent. N’empêche que c’est vrai.

  22. Merci pour ton article. Je ne peux que partager ton avis sur la masculinité toxique.
    J’ai du faire un gros travail sur moi pour changer mon comportement. Et j’ai beaucoup de peine pour ces gens qui ne voient les relations que comme un jeu de dominance et non d’échange (c’est ce qui les caractérise le plus à mon avis).
    Bonne continuation

    1. Oui je rajouterais que les femmes sont plus sensibles a leur environnement immédiat aussi elles sont pertinentes et sages dans leur propos je leur tire mon chapeau car c’est sans doute grâce a elles que luttes non violentes tiennent le pavé , par la mêmes nous hommes, sommes frustrés la plus part du temps surtout quand nous sommes célibataires et se trouvant seul devant son ordi ,..
      Ce n’est pas une excuse ,mais il met le point sur l’interconnexion accrue avec les écrans
      Internet vous rend agressif ? Odieux ,méchant,vous sortez de vos gonds pour rien :arrêter tout alors ! et allez prendre l air
      Rien n’est inéducable, il faut accepter certaines évidences ,lutter contre , est peine perdue Tchao les filles

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Sommaire
Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

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60 Responses

  1. Pour tout vous avouer, c’est dans un but psychologique que je suis malheureusement tombé sur votre article. Vous nous affirmez que les propos des hommes, lors des débats d idées sont insultants. Mais que dire de cet article ?? Voilà des propos stéréotypés, de la mise sous catégories, ou encore des atteintes parce que l’on est pas d accord avec vous sur un sujet. C’est malheureusement la démocratie, la liberté de pensée auquelle chacun et chacune présentent sa différence. Si aujourd’hui, un boucher ou un agriculteur exprime son mécontentement sur le veganisme et ces dérives, vous le qualifiez de viandard ? C’est très agressif comme approche et très réducteur. Que dire de la chasse ? Vous allez à l’encontre de la liberté au nom de la liberté. Apprenez à respecter l’autre dans le débat et à ne pas le réduire, vous ne vous en sortirez que meilleure.

  2. Je suis arrivé sur ce site de manière indirecte.
    Je n’aurais jamais cliqué sur un lien avec BON POTE dedans.

    L’article en lui-même ne m’a rien appris que je ne sache déjà. Si vous voulez savoir combien coûte le virilisme à la société, il y a un bouquin qui a été écrit là-dessus qui s’appelle “Le coût de la virilité” écrit par une historienne, Lucile Peytavin, et c’est assez édifiant.

    SPOILER ALERT : la virilisme coûte 95 milliard à la société tous les ans. La solution: élever les garçons de la même manière que les filles. Non pas pour en faire des filles mais pour leur inculquer les valeurs sociales et le vivre-ensemble contrairement aux valeurs anti-sociales et individualistes que le patriarcat leur inculque habituellement dés le plus jeune âge et qui donnent les résultats que l’on peut observer au quotidien, comme les incivilités, l’agressivité, les comportements à risques et la délinquence sous toutes ses formes tellement majoritaire chez les hommes que les femmes n’en représentent qu’une poussière. La forme ultime de cette éducation étant le féminicide qui consiste à tuer une femme parce qu’elle est une femme.

    Quand on écrit un tel article, la sagesse et l’expérience devrait conduire l’auteur à fermer les commentaires pour éviter que les virilistes de tous poils ne viennent nous les briser menu avec toujours, je dis bien toujours, la même réthorique à base de “c’est sexiste de dire que les hommes sont sexistes”, non c’est pas vrai, les femmes aussi sont violentes”, “les hommes battus existent mais on n’en parle pas”, “les féministes veulent castrer les hommes”, etc, etc, etc, etc….

    Discuter avec ces gens-là c’est comme vouloir discuter avec l’Êtrême-droite. D’ailleurs, c’est souvent les mêmes.

    Tout ça pour dire que la qualité des commentaires sous l’article impacte la qualité de l’article lui-même.
    Tout ça pour dire également que les réseaux sociaux ne sont en rien représentatifs de la réalité. C’est plutôt un concentré de tout ce que l’Humanité est capable de pire. Et bien sûr c’est un mégaphone à cons, comme les cafés du commerce avant.

    1. Tout à fait ok avec vous Tabunn . Je ne dis pas autre chose quand j affirmé à maintes reprises que le mâle encore très archaique est le véritable cancer de l humanité . On me sort bien sûr les inepsies que vous citez . C est dramatique . Le monde est tj dirige par des gamins en culottes courtes ou des ados immatures courant après le jeu , le sexe , le fric le pouvoir la domination la performance la guerre etc ….affligeant .. les choses semblent cependant s améliorer dans des pays nordiques ou l éducation sociale égalitaire est primordiale . Et cette France ingouvernable ou chacun prends un malin plaisir à taper sur l autre hors de toute recherche de consensus et d’intelligence , fait tj partie de cet archaïsme qu il ne faut surtout pas dénoncer .

    2. Moi j’ai découvert le Bon Pote (ainsi que mon métier d’ailleurs, celui des doulas) grâce au réseaux sociaux et j’en suis très contente. Là où il y a le pire, en creux il y a aussi le meilleur.

      Il y a aussi des gros gros blaireaux à gauche, pas qu’à l’extrême droite. En fait, il suffit de laisser trop de pouvoir et d’argent à un homme éduqué dans le patriarcat pour qu’il se passe de la merde. Et je dis ça en étant plutôt écosocialiste… D’où l’importance de voter non pas pour une personne mais pour un programme.

  3. Mais que faites-vous sur les réseaux sociaux ? Vous êtes quand même au courant qu’il y a une majorité d’abrutis sur les réseaux sociaux, c’est là que se concentre la lie de l’humanité. Il faut savoir aussi que les algorithmes mettent en avant les contenus les plus extrêmes, ceux qui feront le plus de réactions. C’est comme un café PMU géant dans lequel on n’entendrait que les abrutis. Il y a les mêmes propos. Ce n’est donc pas un bon endroit pour du débat.

  4. Je viens de voir cet article, bien après sa publication.
    J’allais au travail à vélo depuis 1994 jusqu’à 2016, depuis je suis rentier.
    Je me suis donc assez souvent fait insulter par des automobilistes et je dois bien dire que les plus injurieux étaient du genre féminin.
    Alors il est possible que sur les réseaux sociaux les femelles se comportent mieux que les mâles.
    Il est statistiquement certain que les automobilistes femelles sont moins dangereuses que les automobilistes mâles.

    Mais je me suis fait renverser deux fois et, à chaque fois, par un automobiliste femelle.
    La dernière fois c’était un automobiliste femelle qui grillait un feu rouge, sa première réaction a été de regarder l’état de sa voiture puis elle m’a dit « vous pourriez faire attention ». J’avais la figure en sang et un bras cassé.
    Et comme je suis un mâle toxique je l’ai insulté.

    Je sais bien qu’une cas particulier n’est pas une statistique,
    Mais, même en sachant que les femmes sont plus opprimées que les hommes, j’ai du mal à en déduire qu’elles sont meilleures que les hommes.

    1. jamais il n’est question de supériorité des femmes sur les hommes dans l’article, pourquoi voudriez-vous en tirer cette conclusion ?

    2. @Verdurin : Qui a dit que les femmes étaient “meilleures” que les hommes ? Le sexisme intériorisé existe de même que l’influence du patriarcat chez les femmes. Je ne comprends pas le sens de votre commentaire, que cherchez-vous à démontrer ?

  5. Yo,

    bon ce sujet / féminisme me saoul de manière gnrl.
    On ne m’a pas élevé à traiter les femmes comme inférieures ou moins dignes de respect.
    On ne m’a pas élevé à pouvoir faire usage de la force pour m’imposer etc…
    Donc c’est blessant pour moi ces discours qui fustigent les hommes et victimisent les femmes.
    Je trouve que le féminisme actuel pousse le bouchon trop loin et ce n’est donc pas surprenant de voir des mouvements qui apparaissent en réaction.
    Bref, je me sens dans une situation assez pourrie, à la fois en opposition avec le féminisme moderne et sans me considérer contre les femmes ou misogyne…

    Bon je ne développe pas plus, mais en tout cas, l’article ne m’a pas déplu alors que le titre était loin de me donner envie de m’y plonger.

    Ces deux points me semblent importants à prendre en compte par rapport à ce qui est mis en avant dans l’article :
    a) notre médiocrité (ou manque de formation/éducation) à tous fait que dès qu’il y a conflit / opposition d’idée il y a souvent/vite insulte, qu’on soit un homme ou une femme
    b) les hommes ou femmes sont surreprésentés selon les endroits et sujets

    Après on a un environnement social qui évolue et qui fait qu’on est dans cette situation actuellement. Les femmes balancent moins d’insultes il ne s’agit pas de le nier. Et en tant que modos c’est aussi à nous et au public d’intervenir lorsque qqn fait preuve d’un comportement inapproprié. Idem IRL…

    1. J’ai l’impression qu’il est impossible de discuter sur le sujet sans être accusé de ce dont vous parlez.
      Je me souviens avoir vu passer une page de bande dessinée parlant du féminisme et disant explicitement que les biais étaient présents chez tout le monde, y compris chez les femmes militantes. La première réaction sur cette BD: “non mais il y en a marre que les féministes disent toujours que c’est la faute des hommes”. Et, non, cette personne n’était pas un troll, elle était 100% sérieuse, elle était 100% convaincue que cette BD, qui disait pourtant exactement que ce n’est pas de la faute des hommes, accusait les hommes. J’ai vraiment l’impression qu’il existe un complexe chez certains (sans doute ceux qui sont particulièrement offensé à l’idée qu’ils pourraient faire partie d’un groupe qui n’est pas parfait), et, malgré le fait que je sois également un homme, je ne comprends pas très bien cette réaction.

      Cela me rappelle l’excellente vidéo de Innuendo Studios dans la série “Pourquoi si faché” intitulée “le mec bien”, où il discute cet aspect (la vidéo en anglais est ici https://www.youtube.com/watch?v=TCqQ9LxzTwM ), et où un élément très important est: en réalité, on s’en fout de savoir si Rémy Grandemange est méchant ou pas. Si vous réagissez sur la défensive, c’est parce que vous ne voulez pas être considéré comme un “méchant”, ce qui est bien naturel et bien légitime, mais en réalité, la très très grande majorité des gens s’en foutent de savoir si vous êtes un méchant ou pas. Votre réaction, c’est le résultat d’un souci qui ne concerne que vous: vous êtes la personne pour qui il est important de savoir si vous êtes dans le groupe des méchants ou des gentils. Pour les victimes de la masculinité toxique, cette question est limite insultante: que vous soyez dans le groupe des méchants ou des gentils ne change absolument rien à leur problème.

      Au final, oui, il y a un problème avec le groupe des hommes. Dire “pas tout les hommes” sous-entend que le problème n’est pas dans le groupe des hommes, mais le résultat de pommes pourries. Personnellement, je trouve que cette approche est contre-productive et dangereuse. Le problème n’est pas la présence de grand vilains qui s’assument en tant que tel et déclare haut et fort “je suis un méchant”, mais le fait que des personnes qui se considèrent comme des gentils vont , une fois sur cent, se comporter mal. Ils s’en sortiront en se disant “je suis gentil, car je ne veux pas de mal aux autres, et, en pratique, je suis persuadé que je suis gentil à 99% du temps (et sans doute aussi le 1% restant, parce que c’était juste une blague ou une action inoffensive, mais au fond, j’ai un petit doute, alors disons 99%)”. Et, au final, la raison pour laquelle on a une masculinité toxique, c’est l’accumulation de tout ces petits 1%. Essayer de dire que la raison, c’est un grand vilain parmi nous, cela ne fait que se déresponsabiliser: nier le fait que la masculinité toxique, c’est en majorité le résultat de gens gentils, qui ne veulent pas faire de mal, qui ne considèrent pas consciemment que les femmes sont inférieures, mais qui, parfois, adoptent des codes qui, en pratique, soit conduit, soit facilite les situations problématiques.

    2. @Remy Grandemange : Comment pouvez-vous dire que le féminisme pousse le bouchon trop loin ? alors que même si vous dîtes ne pas avoir été éduqué à considérer les femmes comme inférieures (encore heureux, ce devrait juste être la norme et pas un argument pour démontrer qu’on est irréprochable !) vous n’êtes pas né dans le corps d’une femme et ne pouvez en aucun cas saisir ce que c’est que de vivre dans notre monde en etant une personne sexisée depuis l’enfance.

      Je vais vous dire, en tant que femme blanche, je ne sais pas ce que c’est que de naître et vivre en France en étant une femme noire. Je sais que par rapport à une femme noire (et même si je veux me positionner en tant qu’alliée) je suis de par ma couleur de peau privilégiée au sein de notre société. C’est un fait. Je trouverai plus facilement du travail ou une place en terrasse pendant mes vacances. C’est reconnaître ces décalages qui fera de vous quelqu’un de respectueux, et pas de partir du principe que nous sommes égaux.

      Dire “le sujet du féminisme me saoule en général”, c’est parler de votre petit trône de privilégié et manquer à la fois d’humilité ET de respect envers les personnes plus discriminées que vous et leur lutte pour l’égalité de droit, de chances et de liberté. À lire votre raisonnement, je ne suis pas sûre d’être daccord avec vous sur le type d’éducation que vous avez reçu ou en tout cas je questionne ce que vous en avez fait aujourd’hui.

  6. Pour Adrian : ” Certainement, il n’y à pas à insulter les femmes, mais reconnaitre que leur superficialité créé beaucoup des ennuis. ”

    ……comment est il possible en 2021 d écrire ce genre d ineptie ? ….

      1. “il faut s’intéresser comment les femmes (mères, institutrices) font éducation à leurs enfants.”
        Pourquoi serait-ce de la faute de la femme? L’enfant a aussi un père, et je me suis beaucoup mieux comporté lorsque j’ai compris que le mien était un très mauvais exemple à ne pas reproduire.

        “A mon avis, il n’y a pas d’éducation, mais l’auto éducation par YouTube, médias, livres-films, bouche à l’oreille.”
        Le problème date de bien avant youtube. Et ce n’est pas la faute de la mère si TF1 balance de la merde toute la journée.

        “Solution existe: que les femmes restent à la maison pour éduquer les enfants”
        Excusez moi, mais il faut vraiment être un gros con pour écrire ça. L’éducation c’est l’affaire de tous. La famille, les amis, l’école, les médias. Le mec qui dit “la solution, c’est que les bonnes femmes restent à la maison éduquer les gosses” est un gros con mysogine qui n’assume pas sa part de responsabilité et se défausse gratuitement sur les autres.

        “les femmes sont occupées avec l’émancipation est à démontrer qu’elles sont égales aux hommes”
        Peut-être que si on se mettait à les traiter comme égales, elles n’auraient plus besoin de perdre leur temps à le démontrer. CQFD.

        “certaines faisant des travaux qui ne sont même pas nécessaires amplifiant une dépense d’énergie supplémentaire par travail et divorces.”
        Gné ?

        “Certainement, il n’y à pas à insulter les femmes, mais reconnaitre que leur superficialité créé beaucoup des ennuis.”
        Le fameux “oui, mais bon, c’est quand même leur faute” pour conclure un argumentaire empris de mauvaise foi.

  7. Quant aux femmes…
    C’est un cercle vicieux. Disons que les femmes n’ont même comportement que les hommes, mais qu’en général, leur avancement dans le terrain de la vie commune représente un échec. Déjà parce que ces hommes insultants ont eu mère, institutrice. Donc, si le résultat final, l’adulte, n’est bon, il faut s’intéresser comment les femmes (mères, institutrices) font éducation à leurs enfants. A mon avis, il n’y a pas d’éducation, mais l’auto éducation par YouTube, médias, livres-films, bouche à l’oreille.
    Solution existe: que les femmes restent à la maison pour éduquer les enfants, ou faire l’inverse laissant l’homme à la maison et qu’elles travaillent, car même pour l’élevage des enfants est une industrie créé. Mais, c’est tout contraire, les femmes sont occupées avec l’émancipation est à démontrer qu’elles sont égales aux hommes, certaines faisant des travaux qui ne sont même pas nécessaires amplifiant une dépense d’énergie supplémentaire par travail et divorces.
    Certainement, il n’y à pas à insulter les femmes, mais reconnaitre que leur superficialité créé beaucoup des ennuis.

  8. Ceci est bien évidemment faux ! Comment peut-on se prétendre objectif en prétendant que l’agressivité est exclusivement masculine (exclusivement ?!?) sur les réseaux sociaux ? C’est ridicule et sexiste…

    Si vous voulez être objectif, prenez contact avec les différentes associations (et administrations) qui observent le cyber-harcèlement ou les incivilités sur Internet. Le constat est très simple :

    75 % des agressions/insultes concernent des femmes.
    80 % des agressions/insultes sont commises par des hommes (et donc : combien de % par les femmes .).

    Les ‘haters’ de genre masculin sont donc 4 fois plus nombreux : mais, cela concerne tout le monde…

    La cause : sans doute que les personnes stressées expriment différemment leur mal-être : certains se replient sur eux-mêmes et dépriment (les femmes sont plus sujettes à la dépression que les hommes) alors que les autres utilisent un exutoire comme l’incivilité, par exemple !

  9. Ca n’a pas attendu les réseaux sociaux, c’est en 1985 que Renaud chantait son « dégoût des hommes et de leur morale guerrière » et rajoutait « dans cette putain d’humanité les assassins sont tous des frères, pas une femme pour rivaliser à part peut-être madame Thatcher »

    1. Citation de Renaud parfaitement justifiée et toujours d une extrême actualité .
      Le mâle EST le véritable cancer de l humanité . Et ce , depuis la nuit des temps . L’archaïsme patriarcal continue de faire des ravages y compris ds les pays pseudo civilisés . Le pouvoir , le jeux , le sexe, l argent , continuent de fasciner et de mener le monde ..
      Mais force est de constater que ce sujet primal est systématiquement glissé sous le tapis .
      Les femmes ont créé la vie ,les mâles l éteindront .
      Vivement que l humanité disparaisse pour laisser enfin la nature si merveilleuse , respirer enfin ..

  10. “Ce sont les mêmes profils qui tentent d’avoir raison dans le débat ENR/Nucléaire toute la journée sur les RS qui viendront vous dire que la sociologie, c’est pas vraiment une science. Pourtant, aux dernières nouvelles, les publications marchent de la même façon : système peer-review, débat, controverse, consensus, etc.” Bah non en fait, l’argument est pété. Peer-review, débat et controverse ne sont pas des éléments suffisants pour faire un domaine scientifique. Sinon la psychanalyse et la théologie sont aussi des sciences….
    Le problème de la scientificité des sciences sociales est un vrai sujet et il est d’autant plus présent dans les domaines qui ont émergés de la Critical Race Theory, confere l’affaire Sokal et Sokal au carré (https://en.wikipedia.org/wiki/Grievance_studies_affair).

    1. Je ne suis pas sur de comprendre où vous voulez en venir, en particuliers en finissant votre message avec un lien vers la page wikipedia de l’affaire “sokal au carré”, dont la lecture mène à la conclusion que cette expérience n’est pas très conclusive, et qu’il y a de gros doute sur son mérite scientifique.
      En effet, la majorité de leur soumission ont été rejetée par le processus des journaux en question, et les articles ayant passé entre les mailles l’ont en général été dans des revues “pay-to-publish” qui ne sont même pas réputées auprès des cercles académiques. Les auteurs ont également tenté des expériences similaires par le passé, mais comme le secteur n’était pas tombé dans le panneau, ils n’avaient pas publiés leur résultat. De la même manière, il n’y a eu aucun groupe de contrôle dans un autre secteur scientifique. Finalement, certains de ces auteurs se sont distancés de l’auteur principal, James Lindsay, quand celui-ci a commencé à collaborer de plus en plus activement avec des réseaux reconnus pour leur pseudo-science ou anti-science (par exemple New Discourse financé par les nationalistes chrétien, ou le Discovery Institute qui milite pour l’enseignement du créationisme dans les écoles). Cela ne remet pas en cause l’affaire en question, mais apporte une nouvelle lumière sur les motivations et la rigueur scientifique de l’auteur principal.

      Au final, de cette affaire, ce qu’il faut en retenir, c’est que les sciences sociales sont traitées de manière biaisée. Lorsque cette affaire “Sokal au carré” est sortie, un grand groupe de personne ont sauté sur l’occasion de confirmer leur biais à l’égard des sciences sociales plutôt que de regarder la situation de manière scientifique. Même chose concernant le fait que malgré un taux de rejet des faux articles très élevés, certains n’ont pas hésité à prétendre que cette expérience avait démontré que les sciences sociales sont moins scientifique que d’autres, alors qu’ils n’ont aucune idée de combien d’article bidon seraient passé dans ces autres secteurs (et on sait que ça arrive, des malversations sont régulièrement découvertes sur des articles déjà publiés).
      Bref, il y a effectivement un débat. Est-ce que l’existence de ce débat prouve que les sciences sociales sont moins scientifiques, ou que certains sont malhonnêtes et accusent les sciences sociales d’être moins scientifiques à tort et à travers ? Sans doute un peu des deux.

      (pareil pour la Critical Race Theory, qui est un épouvantail dont les opposants ne savent même pas en quoi elle consiste. Rien de plus anti-scientifique que de rejeter une théorie sans même savoir si elle est scientifique ou non, mais simplement parce qu’on l’associe à des ennemis politiques)

  11. Bonjour,

    Ça touche aux sujets que vous abordez. Je n’ai plus la source mais j’ai cru lire que les différents complots sont assez genrés, avec un sujet perçu comme technique vous allez attirer des hommes. Sur des sujets comme les vaccins, vous verrez passer plus de femmes (car ça a trait aux enfants).

    Je ne dis pas que le match est équilibré, mais si vous souhaitez vous faire aussi insulter par des femmes à propos du réchauffement climatique, abordez la question de limiter la natalité. Je crois savoir que ça n’est pas votre angle mais si vous avez besoin d’autres sujets polémique n’hésitez pas ! 🙂

  12. Merci pour cet article. Je suis assez d’accord avec le fait qu’on devrait apprendre à s’informer avant de donner son avis et à pas toujours donner son avis (c’est peut-être ce que je devrais faire d’ailleur au lieu de poster ce commentaire 🙂 )
    Il manque selon moi deux aspects que tu aurais pu discuter. Le premier c’est que les commentaires de réseaux sociaux offrent une vue très biaisée: d’une part parce que c’est une très petite minorité d’hommes qui postent et d’autre part parce que leurs points de vue sont non représentatifs (un utilisateur de linkedin est en moyenne d’un milieu social aisé par exemple). Si on choisit de les lire et de s’y intéresser il faut essayer de débiaiser ces propos. L’autre aspect qui selon moi manque et sur lequel j’aimerais entendre des avis autre que le mien, c’est une fois qu’on a fait ce constat quelles sont les solutions qui peuvent être efficaces? Les deux extrêmes c’est de rien faire et simplement pas lire les commentaires ou de désactiver (quand c’est possible) les commentaires complétement. Entre les deux on peut le pointer du doigt (comme cet article) c’est déjà pas mal. Idéalement on résout le problème à la source en faisant changer d’avis ces gens (comme tu l’évoques) mais c’est à mon humble avis peine perdue et inefficace. Leur répondre c’est aussi à mon avis inutile et même au contraire ils se sentent renforcer dans leur virilité j’imagine. Pour moi (surtout) pour une personne avec un peu d’audience (journaliste, personalité, etc) mais aussi pour les autres, je pense que c’est utile de reporter tout commentaire abusif. ça peut paraître dérisoire et le commentaire n’est pas forcément supprimer mais petit à petit ça aura son effet parce que ça aide les réseaux à détecter les comptes abusifs et à les fermer.

    1. En effet la remarque sur la diffusion d’insultes sur les réseaux sociaux n est pas forcément une image réconfortante surtout en ce qui concerne l ‘écologie ,donner trop d’importance a ces propos injurieux serait leur donner plus de poids plutôt les laisser mourir dans un coin du net…cet article est clairvoyant .

  13. Merci pour cet article. Trouver des formules qui font rire pour dire des comportements à pleurer. Tellement bien écrit, tellement pertinent… Bravo!
    C’est quoi la formation pour avoir un bac+5 en troll? 😉

  14. Excellent article sur la connerie masculine des réseaux sociaux et pas que . Je dénonce cela sans écho depuis des années ds un deni généralisé . J affirme depuis des lustres que l homme au masculin est le vrai cancer de l humanité et que son effondrement en sera ineluctablement lié . Bien sûr on me dit au nez ……

    1. “l homme au masculin est le vrai cancer de l humanité”
      bel exemple de “commentaires agressifs et insultants”

      1. ” le mâle , cancer de l humanité ” ….Ben oui …..précisément , c est une réalité non acceptable pour ceux qui restent dans un deni généralisé , un tabou outrecuisant a ne pas dépasser car le cerveau ne peux l accepter . Cet article ne fait qu en refléter la partie visible qui cache l essentiel peu reluisant .
        Il suffit pourtant de regarder , sans parler le l histoire ” boucherie ” des siècles précédents , autour de soi ou d écouter la parole masculine très agressive sournoise où la compétition ( gagner en écrasant l autre ) , le sexe , le jeu , le fric , la domination , le sexisme , le racisme , la guérilla , le pouvoir a tout prix , abattre l autre , etc …. Sont monnaie courante et une ” hygiène ” de pensée toujours en cours.
        J y vois cependant deux exceptions catégorielles : les intellectuels en général et les artistes . Ceux la même qui précisément savent assumer leur riche part de féminité . Car aucune vraie masculinité ne peut exister sans une part de féminité assumée : la féminité est en réalité la vraie puissance du monde que le male depuis la nuit des temps s est évertué d écraser a tout prix …
        Il n y a aucune flèche ( le masculin ) de lancable au firmament sans un arc bien construit et solide ( le féminin ) . Le féminin c est le socle la base . . Sans les femmes le mâle n est rien , et c est bien ce qu il reste , rien : le responsable direct du futur effondrement dans lequel nous sommes déjà entré .
        Mais .. soyons bienveillant n est ce pas et aimons nous les uns les autres . ….

  15. Bravo d’avoir abordé ce sujet avec ton audience. Je ne peux que conseiller de l’approfondir pour toutes les perdonnes qui sont curieuses ou même sceptiques. Il y a les podcasts et le livre des @couillessurlatable, ceux avec Francis Dupuis-Déri (dont Thinkerview), Un autre excellent que je suis en train d’écouter sur le spécisme et la masculinité (Nonvi radio), énormément de ressources faciles d’accès permettant de mettre le doigt sur des choses qu’on ne remarque et donc ne questionne pas, et qui pourtant contribuent à ne pas rendre ce monde meilleur pour toutes et tous.

  16. Merci pour cet article et d’avoir le courage d’aborder ce sujet. Tout ça me rappelle une vidéo d’Heu?reka sur YouTube, lorsqu’il a publié “Les inégalités de salaires femme-homme”. Soudainement la vidéo a reçu bien plus de pouces baissés que ses autres vidéos, et le premier jour de la publication j’ai vu plus de commentaires sceptiques sur le thème traité qu’habituellement, et/ou quelques uns remettant en cause les sciences sociales sur les inégalités de genre iirc.
    “Pourquoi changer l’ordre établi depuis des millénaires ? Vous voyez bien que tout va pour le mieux non ? (Nous y reviendrons, ce sujet mérite un article entier).”
    Hâte de voir ça !

  17. Pour faire de la psychologie à bon marché (mais j’espère pas trop), de mon point de vue d’homme, c’est que c’est une question d’éducation et d’environnement. Un homme, ça ne pleure pas, c’est fort, ça domine, etc etc… Ça commence tôt, d’abord par les parents qui nous répriment ensuite nos camarades voir des papas qui nous narguent. Je ne sais pas si tous les jeunes garçons passent par là, mais pour ceux qui sont concernés. je suspecte qu’il y a un choix qui se fait entre le fait de s’en prendre dans la figure en continuant d’être droit dans ses bottes et le fait de devenir acteur de ces dynamiques sociales stupides et mortifères.
    Je crois qu’au fond d’eux, ceux qui choisissent ce chemin sont pris dans une dynamique sociale et ont peur d’être rejetés.

    Donc c’est l’inverse qu’il faut faire, les encourager à sortir d’eux-mêmes et assumer ce qu’ils ont dans le cœur et dans les tripes, et leurs montrer qu’il y a d’autres hommes qui vivent très bien sans se conduire comme des tdc.

    Concernant la viande, il y a un documentaire sur Netflix où le type qui était filmé expliquait, par rapport à la viande et au développement musculaire, qu’un bœuf c’était très fort et que pourtant ça ne mangeait pas de viande.

    1. Et j’ajouterais : un homme ça ne fait pas de compliment à un autre homme, sauf pour se foutre de lui. Pouvez-vous imaginer comme le monde serait tout de suite moins tendu si c’était possible?

    2. @Wolfgang : “Donc c’est l’inverse qu’il faut faire, les encourager à sortir d’eux-mêmes et assumer…” >> Encore une tâche qui revient bien souvent aux femmes malheureusement. À écouter, l’épisode 9 du podcast Le Cœur sur la Table.

  18. Merci beaucoup pour tous ces articles ! J’aimais déjà beaucoup bon pote, mais depuis cette année, ce site prend vraiment à mes yeux une autre dimension ! Je l’utilise désormais pour ma veille au travail, et il est RARE qu’un article ne me donne pas envie 😉

    La route est longue en tout cas 😉

    Bonne journée

  19. Bonjour, quand je rencontre un type d’homme cité au sein de cet article, j’essaye de subrepticement conseiller la lecture de Marc-Aurèle ou Epictète. Ces deux là agissent comme une dose de sédatifs pour éléphants (testé et approuvé par moi même!)
    Y’a peu de chance que cette personne suivra le tip mais si c’est le cas c’est la manière la plus efficace de rapidement calmer les ardeurs de cette personne..
    Très bon article sur un sujet trop peu abordé d’ailleurs, merci !

  20. Merci beaucoup pour cet article. Cela fait toujours plaisir quand des personnes – et notamment des hommes – prennent la parole sur ce sujet que beaucoup pensent éloigné des thématiques du climat/environnement alors que comme vous l’avez bien montré, ces sujets sont intimement liés.

  21. Je suis enseignante-chercheure et fatiguée de cette pensée mainstream politique et médiatique qui est polarisée sur la stigmatisation des hommes et la guerre entre hommes et femmes. Encore un article qui met de l’huile sur le feu, sous couvert de propos scientifiques. Vous connaissez sans doute les propos tellement bienveillants, apaisants et constructifs d’Alice Caffin, qui se targue de l’étiquette éco-féministe. Cette mouvance est une insulte à l’être humain, dans son intelligence et sa sensibilité. Nous sommes majoritairement des mammifères décidément bien primitifs.

    1. Pertinent commentaire. Alice Caffin, j’exècre. Pas pour autant que je sois tout à fait en désaccord avec l’article. J’essaye de faire dans le “juste milieu”…

    2. Bien d’accord avec vous Piot. Cette guéguerre imposée est aussi puérile que contre-productive. Les femmes aussi conduisent des SUV et je ne connais aucun dictateur célibataire. Pour autant le problème de fond n’est ni dans la conductrice ni dans l’épouse ou l’amante, ni dans la femme tout court.

    3. La première insulte de l être humain est de très loin le mâle . Il suffit d ouvrir les yeux et les oreilles tout simplement .
      C est bien lui le primitif qui n a en réalité jamais évolue ou si peu . Le machisme outrancier édulcoré est tj parfaitement bien présent ou déguisé .
      Ne pas voir ça est bien triste . Le déni n a pas de limite .
      Et le lien est absolument direct sans aucun détour entre le masculin et l effondrement qui s approche .

      1. C’est un sujet majeur qu’un article de blog ne pourra traiter que partiellement.
        Il y a quand même des indicateurs. Quand nous avons formé une liste écologiste pour les municipales où je suis, nous avions beaucoup trop de femmes pour pouvoir respecter la parité. Il y a une sensibilité éco-feministe sans aucuns doutes.
        Le péril écologique c’est l’histoire de la prédation.

    4. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Puisqu’on me répète à longueur de temps que je suis un homme toxique, le mal, le méchant, etc… j’ai décidé de prôner le séparatisme, comme d’ailleurs Alice Coffin… Je n’y vois aucun intérêt, mais la société m’y oblige. Tant pis pour elle! (Autour de moi, il y a des femmes aussi toxiques, mais pas sur les réseaux sociaux, pourquoi vous restreindre aux réseaux ? Pensez vous sincèrement que les femmes sont meilleures que les hommes ? Aucune femme autour de moi ne le dirait… Quel intérêt avez vous à le faire croire? Êtes vous contre la liberté d’expression ? Votre manichéisme est fondamentalement totalitaire…)

      1. Encore un bel exemple ( toto) de déni partisan qui protège bien sa caste masculiniste . Effarant . Le doc de arte #sale pute , hier soir , doit être pure invention de journaliste …..

      2. “Puisqu’on me répète à longueur de temps que je suis un homme toxique”

        Et du coup vous n’en concluez à aucun moment qu’un peu d’auto-critique serait bienvenue ?

          1. “un peu d’auto-critique serait bienvenue ?”: oui, on avait compris, dans un camp de rééducation?… Avec vous, aussi toxique que moi, à priori? Super!

          2. Ça va pas bien quand-même hein 😂 Flash News : on n’est pas obligé d’envoyer les gens en camp de rééducation pour qu’ils progressent. Ils peuvent même le faire… suspense… tadaaaam !! Tout seuls 😀
            Ça devrait vous plaire comme notion, le self-made man, le dépassement de soi, tout ça tout ça. Il suffit de se poser, d’étudier les arguments de chacun, de prendre un peu de recul sur ses propres réactions, se demander d’où elles viennent, pourquoi elles sont si violentes ? Parce que quand on est sur la défensive comme ça, ça en dit plus sur nous-même que sur celui d’en face. Allez, courage. Je vous souhaite ce chemin, pour vous comme pour vos proches.

          1. Que c’était pénible comme visionnage… Les fameux “turbo-rationnels” qui s’accordent le monopole de la rationalité, et qui renient tout un pan de la science : les sciences sociales. Mais eux ne sont pas du tout dans l’émotion hein, noooon, un mec à qui on répète qu’il est toxique sa réaction n’est absolument pas dictée par la colère ou l’orgueil, ça c’est réservé aux vilains SJW 🙂

            Trêves de sarcasmes, bien sûr qu’il y a des abus, mais il y a aussi un vrai système. Par exemple, balayer d’un revers de main le fait que la justice puisse effectivement être biaisée, ça ne me paraît pas très rationnel quand on voit la proportion de femmes ou de racisés parmi les juges et le procureurs…

            Vous pouvez rester sur vos acquis, vous réfugier auprès de Papacito et virer full mascu débile, ou bien vous remettre au moins un peu en question, interroger la possibilité que PEUT-ÊTRE vous ayez une part de responsabilité dans ce jugement (et attention, c’est pas dit, peut-être êtes-vous parfait et ce sont ceux qui vous jugent qui se trompent, c’est très impropbable, mais c’est pas impossible) et progressez. En plus se remettre en question c’est courageux, responsable, c’est prendre sa situation en main, bref c’est viril 🙂

          2. L’ancien président des États-Unis Barack Obama a montré son opposition à la course à la pureté (justesse) idéologique des personnes se revendiquant « woke », qu’il juge contre-productive, ayant déclaré : « Cette idée de pureté et le fait que vous ne soyez jamais compromis et que vous soyez politiquement Woke (réveillé), et tout ça – vous devriez vous en remettre rapidement. Le monde est en désordre. Il y a des ambiguïtés. Les gens qui font de très bonnes choses ont des défauts. Des gens avec qui vous vous battez peuvent aimer leurs enfants et même, vous savez, partager certaines choses avec vous ». Barack Obama critique également les stratégies déployées en ligne par certains militants et intellectuels, s’inquiétant de cette tendance Woke, particulièrement au sein des campus universitaires : « Il y a des gens qui pensent que pour changer les choses, il suffit de constamment juger et critiquer les autres », en l’illustrant par un exemple : « Si je fais un tweet ou un hashtag ou une interview ou un livre sur ce que tu as fait de mal, ou sur le fait que tu as utilisé le mauvais mot ou le mauvais verbe, alors après je peux me détendre et être fier de moi, parce que je suis super “woke” parce que je t’ai montré du doigt. Mais ce n’est pas vraiment de l’activisme. Ce n’est pas comme ça qu’on fait changer les choses. » Obama ajoute encore : « Si tout ce que vous faites c’est de jeter des pierres (sur les réseaux sociaux ou dans les médias ou dans les livres notamment), vous n’irez probablement pas très loin ».
            Personnellement, ne vous en déplaise, je suis sur la même ligne que l’ex-président Obama, qui je suppose n’est pas plus masculiniste que moi, qui ne le suis d’ailleurs pas, et avec qui je partage le même bon sens. Je suis CONTRE toute idéologie, comme lui, et d’ailleurs, je la fuis, car elle essaie tout simplement de tordre la réalité qui, un jour, va se réimposer, car c’est naturel… Et pour finir, je n’ai absolument rien compris à votre verbiage ci-dessus qui prouve en fait que vous êtes complètement manipulé par votre idéologie mortifère: redescendez sur terre, et laissez les autres tranquille, ils feront tout aussi bien leur Bonheur sans vous, il y a plein de littérature sur comment être heureux en étant caché, ou sur l’éloge de la fuite… Moi-même, ici, dans ma cabane en Sibérie, au bord du lac Baîkal, au milieu des ourses, je me porte très bien sans vous, sans votre souci de pureté surtout pour les autres (Et pour vous? Hypocrite, va…): vous m’avez compris, ou pas? Je suis désolé, mais le séparatisme à la mode féministe (Alice Coffin: très bonne idée! Enfin une MGTOW au féminin…) ou la fuite loin de votre idéologie toxique me conviennent très bien!!! ce qui compte c’est d’être heureux, pas d’être égalitariste avec son voisin… La justice sociale c’est de l’envie, de la jalousie et de la convoitise enrobées de rhétorique ou d’idéologie! Croyez moi, ce n’est pas l’égalité qui peut rendre heureux, mais la liberté!… (Lire Soljenytsine sur le sujet…). Ah ah ah ah!!….

          3. La pureté militante est une posture très nocive, pour les milieux militants eux-même. C’est d’ailleurs ça la cancel culture, la vraie (et pas le fait de boycotter des livres) : certains militants se retrouvent exclus et systématiquement dénigrés par leurs homologues parce qu’ils ne sont pas assez “purs”. Ça donne des scissions très nulles dans les milieux militants féministes/LGBT principalement, parce qu’ils n’ont pas tous les même définitions.

            Mais c’est un peu facile de prendre ça comme prétexte pour invalider tout le féminisme et les discussions autour de la masculinité toxique. Parce que s’il y a bien UN truc sur lequel N’IMPORTE QUEL militant féministe (même les TERF, surtout elles d’ailleurs), LGBT, whatever, se retrouvera, c’est bien sur cette notion.
            Donc c’est assez rigolo de venir se servir de leurs points de désaccord pour disqualifier l’un des points où justement TOUS s’accordent 🙄

          4. “En plus se remettre en question c’est courageux, responsable, c’est prendre sa situation en main, bref c’est viril”: certes, mais quid des femmes alors? Et si en plus vous me dites que la virilité est toxique, j’y pige quedalle… Vous essayez donc de me dire que le féminisme c’est donner des avantages et des cadeaux aux femmes et plus de responsabilités et de contraintes pour les hommes? Excusez moi, mais je fuis votre féminisme!!…

          5. « donner des avantages et des cadeaux aux femmes » non ça c’est la journée de la femme vue par les média 😂
            « et plus de responsabilités et de contraintes pour les hommes? » non, toujours pas.
            Il s’agit de redistribuer les privilèges (notamment le privilège de ne pas avoir peur de se faire violer dans le rue le soir, le privilège de pouvoir ouvrir sa gueule n’importe où n’importe quand sans être taxé d’hystérique, etc…). Et globalement, comme toujours, cette discussion se résume à une phrase maintenant célèbre : « Lorsque vous êtes habitué au privilège, l’égalité a le goût de l’oppression. »

            Il faut vraiment faire l’effort de s’interroger sur cette phrase, “check your privileges” comme ils disent. N’empêche que c’est vrai.

  22. Merci pour ton article. Je ne peux que partager ton avis sur la masculinité toxique.
    J’ai du faire un gros travail sur moi pour changer mon comportement. Et j’ai beaucoup de peine pour ces gens qui ne voient les relations que comme un jeu de dominance et non d’échange (c’est ce qui les caractérise le plus à mon avis).
    Bonne continuation

    1. Oui je rajouterais que les femmes sont plus sensibles a leur environnement immédiat aussi elles sont pertinentes et sages dans leur propos je leur tire mon chapeau car c’est sans doute grâce a elles que luttes non violentes tiennent le pavé , par la mêmes nous hommes, sommes frustrés la plus part du temps surtout quand nous sommes célibataires et se trouvant seul devant son ordi ,..
      Ce n’est pas une excuse ,mais il met le point sur l’interconnexion accrue avec les écrans
      Internet vous rend agressif ? Odieux ,méchant,vous sortez de vos gonds pour rien :arrêter tout alors ! et allez prendre l air
      Rien n’est inéducable, il faut accepter certaines évidences ,lutter contre , est peine perdue Tchao les filles

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