Du 31 octobre au 12 novembre, les dirigeant(e)s du monde entier se réunissent à Glasgow à l’occasion de la 26ème Conférence des Parties (Conference of the Parties, COP26), sommet annuel sur le changement climatique.
Contrairement à la COP25 de Madrid qui est complètement passée sous le radar médiatique (avec l’échec des négociations autour de l’Article 6), l’excitation autour de la COP26 commence tout doucement à monter. Nous pouvons déjà lire que la COP26 sera “décisive”, que c’est “maintenant ou jamais”… Ce qui n’est pas totalement faux.
Pour le climat, le meilleur moment pour agir, c’était hier. Le deuxième meilleur moment pour agir, c’est maintenant. Les projecteurs seront donc rivés sur cette COP26 où les décisions (ou l’inaction) de quelques personnes (…) pourraient changer la face du monde.
Pour s’y retrouver, voici un guide pratique pour comprendre les enjeux :
- Etat des lieux avant la COP26
- Qu’est-ce qu’une COP et pourquoi la COP26 est spéciale
- Le GIEC met les points sur les i
- Production Gap Report et Emissions Gap Report
- Les objectifs officiels et ceux qu’on doit attendre
- Les objectifs officiels
- Les 7 objectifs que nous devrions (au minimum) attendre
- Comment appréhender la COP26 (et son traitement médiatique)
Etat des lieux avant la COP26
Afin de comprendre au mieux les enjeux de cette COP26, il est primordial de comprendre ce qu’est une COP et de revenir sur les conclusions des rapports les plus importants de l’année.
Qu’est-ce que la COP26 ?
La COP26 est la 26e Conférence des Parties. Depuis 1995, ce sommet réunit chaque année les États signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Plus de 190 dirigeants mondiaux sont attendus. Des dizaines de milliers de représentants de gouvernements, de villes, de régions et d’acteurs non-étatiques (entreprises, investisseurs, ONG…) participeront aussi à ces deux semaines de négociations. Certains seront là pour rappeler l’inaction des politiques, d’autres pour influencer (saborder) les négociations, ou faire croire à des solutions dont nous n’avons toujours pas vu le jour.
Depuis 2015 et tous les 5 ans, les Etats doivent mettre à jour leur NDC (Nationally Determined Contribution), où ils doivent revoir à la hausse leurs ambitions en matière de réduction d’émissions. C’est prévu par l’Accord de Paris (je vous invite à lire cet article pour en savoir plus) :
Des mois de négociations
Une COP, ce n’est pas qu’une dizaine de jours de négociations, mais bien des mois de négociations, de rendez-vous informels, de rendez-vous diplomatiques comme les Like-Minded Developing Countries (LMDC), de planifications de l’évènement, etc.
Rappelons également quelques points clefs de l’Accord de Paris :
- “Contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et en poursuivant l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels“.
- Avant l’Accord de Paris, les scénarios pointaient vers un réchauffement compris entre 4°C et 6°C pour 2100. Avec les engagements nationaux pris en 2015, la hausse prévue était alors diminuée à environ + 3,7°C.
- L’Accord marche selon un processus itératif : les Contributions déterminées au niveau national (NDCs) sont prévues pour être de plus en plus ambitieuses, jusqu’à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
- La responsabilité des émissions est commune, mais différenciée : l’Accord met en évidence que certains sont plus responsables que d’autres, et devront aider financièrement les pays les plus démunis/touchés par le changement climatique.
Le GIEC met les points sur les i
Le rapport du groupe de travail 1 du GIEC est sorti 3 mois avant la COP26. Le rapport est la plus grande mise à jour de l’état des connaissances scientifiques et de la compréhension physique sur le climat. Mais c’est aussi et surtout des conclusions très claires qui permettent de cadrer les débats à venir, et de comprendre si oui ou non les mesures prises sont pertinentes. On y apprend notamment :
- Il est incontestable que l’influence humaine a réchauffé l’atmosphère, les océans et les terres. Des changements rapides et généralisés se sont produits dans l’atmosphère, les océans, la cryosphère et la biosphère.
- 100% du réchauffement climatique est dû aux activités humaines. C’est aujourd’hui un fait établi, sans équivoque (pour comprendre ce qu’est le forçage radiatif, lisez cet article).
- L’ampleur des changements récents dans l’ensemble du système climatique et l’état actuel de nombreux aspects du système climatique sont sans précédent, de plusieurs siècles à plusieurs milliers d’années.
- Chaque tonne émise participe au réchauffement. CHAQUE TONNE (je m’assure que ce soit bien clair).
Rappelons que ce qui est écrit dans ce rapport a une importance sans égal, tant sur le plan scientifique, politique, géopolitique qu’économique. Chaque phrase validée dans le résumé pour les décideurs (SPM) peut potentiellement avoir un impact de plusieurs milliards pour plusieurs pays.
Production Gap Report et Emissions Gap Report
Dans la lignée du rapport du GIEC, d’autres rapports annuels viennent juste de sortir avant la COP : le Production Gap Report, et l’Emissions Gap Report.
Le Production Gap Report indique l’écart entre ce que les gouvernements comptent produire et ce qu’ils devraient produire pour limiter le réchauffement climatique à +1.5°C. D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles ! L’écart le plus grand concernera le charbon : les plans et prévisions de production des gouvernements conduiraient à une production de charbon, de pétrole et de gaz dépassant respectivement de 240 %, 57 %, et 71 % les niveaux compatibles avec un réchauffement climatique inférieur à 1,5 °C.
L’Emissions Gap Report indique quant à lui l’écart entre les promesses des Etats, leur plan d’action, et ce qu’il faudrait faire pour limiter le réchauffement mondial à +2°C, voire +1.5+C.
Avec les engagements actuels, nous sommes sur une trajectoire de +2.7°C. Ces engagements permettent seulement de réduire de 7,5 % les émissions de gaz à effet de serre prévues pour 2030 par rapport aux anciens engagements. Pourtant, des réductions de 30 % sont nécessaires pour limiter le réchauffement à +2°C et de 55 % pour 1,5°C.
Mauvaise nouvelle (de plus) : la Covid19 a entraîné une baisse des émissions mondiales de CO2 de 5,4 % en 2020… MAIS comme on est des champions, les émissions de GES devraient augmenter à nouveau en 2021 pour atteindre un niveau similaire au record de 2019. “Le monde d’après“.
Les objectifs officiels de la COP26
En vous baladant sur les différents sites officiels des gouvernements, les objectifs officiels sont dans les grandes lignes les mêmes. Voici les 4 grands objectifs explicités sur le site du gouvernement français :
- 1/ Rehausser l’ambition climatique. Les États qui ne se sont pas encore engagés doivent annoncer leur nouvelle ambition climatique, via la mise à jour des contributions déterminées au niveau national et la publication de stratégies de long terme à horizon 2050.
- 2/ Finaliser les règles d’application de l’Accord de Paris. L’article 6 de l’Accord de Paris prévoit des mécanismes autorisant les pays à échanger des réductions d’émissions afin d’atteindre leur CDN. Une décision de la communauté internationale doit être prise pour que ces mécanismes deviennent opérationnels. J’attire votre attention sur cet Article 6, qui est un sujet extrêmement technique et complexe, qui a échoué lors de la COP25.
- 3/ Mobiliser la finance climat. Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars en faveur des pays en développement pour chaque année de 2020 à 2025. Mais le compte n’y est pas, et des différents persistent sur le financement climat.
- 4/ Renforcer l’Agenda de l’action. L’Accord de Paris encourage les États à coopérer avec les acteurs non-étatiques au sein d’un « agenda de l’action » rassemblant de multiples initiatives par grands secteurs d’activité, comme l’alliance solaire internationale.
Et sur le site officiel…
C’est sensiblement la même chose sur le site officiel de la COP26, avec tout de même quelques détails importants en plus :
- “accélérer l’élimination progressive du charbon” : c’est une évidence, et sera la condition Sine qua non d’une COP26 “réussie”. l’Australie, la Chine et les Etats-Unis sont particulièrement concernés.
- “limiter la déforestation” : lorsque l’on observe ce qu’il se passe en Amazonie avec un Bolsonaro qui ne souhaite pas se rendre à la COP26…
- “accélérer le passage aux véhicules électriques” : c’est tout à fait normal et souhaitable pour des économies qui veulent décarboner les transports. Il faut par ailleurs avancer les dates dans tous les pays (le Royaume-Uni a prévu d’interdire la vente des véhicules thermiques à partir de 2030, c’est le minimum que tous les pays devraient faire). Evidemment, le passage de la voiture thermique à la voiture électrique sans report modal n’est pas en ligne avec nos objectifs climatiques.
Les objectifs que nous devrions attendre
Juger de la réussite ou non d’une COP est évidemment subjectif. Je vous propose de retenir 7 points clefs, qui seraient le minimum pour une COP26 réussie :
1. Un engagement des Etats à la hauteur des objectifs climatiques : des NDCs à jour et qui ne nous dirigent pas vers un monde à +2.7°C… Faire des promesses devrait être la moindre des choses (les respecter également).
2. Réellement financer les Etats en voie de développement à hauteur de 100 milliards par an : c’est prévu depuis 2009, et cela n’a jamais été le cas jusqu’à maintenant, ce qui est tout bonnement honteux. Ces pays auront besoin de trillions de dollars pour financer l’atténuation et l’adaptation, les pays les plus émetteurs (notamment les Etats-Unis) n’ont toujours pas respecté leur parole pour cette valeur “symbolique” de 100 milliards.
D’après l’OCDE, en 2019, 20 milliards de dollars manquaient encore à l’appel et seulement 25% des financements climat étaient alloués à l’adaptation, malgré l’engagement pris à Paris d’assurer une répartition équilibrée entre atténuation et adaptation. Ils viennent tout juste d’annoncer que cela serait le cas pour 2023. Très bien. Mais 2023 c’est trop tard : cela doit être décidé et effectif dès la COP26.
Pour les plus curieuses et curieux, je vous invite à regarder la destination et la forme de ces financements, le diable se cache comme d’habitude dans les détails.
3. Sortir rapidement du charbon : cela veut dire que plus aucun pays ne doit subventionner l’ouverture d’une mine de charbon, et cela le plus rapidement possible. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il n’y a pas 150 solutions : mettre fin à notre addiction aux énergies fossiles. Welsby & al. nous disent que “pour conserver 50% de chance d’arriver à une température de +1.5 °C, 90 % du charbon et 60 % du pétrole et du gaz connus doivent rester dans le sol”.
4. Réduire les émissions de méthane : le GIEC a mis l’accent dessus lors de son dernier rapport en août dernier. Nous savons aussi que certains lobbies jouent le jeu de l’inaction sur le sujet : il est temps que les Etats montrent l’exemple.
5. Insister sur la justice climatique : respecter les peuples autochtones, les AOSIS, respecter les voix des pays du SUD. Cela semble mal parti puisque certains pays vont envoyer des délégations avec 30, voire 50 membres, alors que d’autres auront du mal à envoyer une seule personne pour les représenter. Nous passerons l’évidente injustice de l’accès aux vaccins, qui a perturbé les pré-négociations, et qui fera que certaines personnes ne pourront se joindre aux négociations.
6. Mettre sur le même plan le climat et la biodiversité : les deux sont liés comme l’a rappelé le rapport conjoint du GIEC et de l’IPBES.
7. Mettre la finance au pas : le monde de la finance est comme le reste de l’économie : très, très loin de faire ce qu’il faut pour avoir une économie soutenable, voire une planète habitable.
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Mettre la finance au pas ?
Il est important, encore une fois, de mettre l’accent sur la finance. Il n’est plus tolérable que les Etats et les banques subventionnent ou financent des projets écocides, en totale contradiction avec nos objectifs climatiques. Le double discours doit cesser. Les banques françaises sont les banques qui ont financé le plus de projets fossiles depuis 2016 au monde, juste derrière les banques japonaises !
Ainsi, Laurence Tubiana, l’une des architectes de l’Accord de Paris, a rappelé que la finance est un levier puissant pour acter la transition écologique et que nombre d’acteurs s’engagent pour la neutralité carbone d’ici 2050. Voici ses solutions :
- La France compte plus de 20 acteurs financiers s’étant engagés dans des alliances pour la neutralité carbone, qui veulent montrer l’exemplarité française avant la COP26. En chef de file, AXA doit s’engager à ne plus assurer de nouveaux projets pétroliers et gaziers.
- Comme le préconise l’Agence Internationale de l’Energie, la 1ère priorité est de ne plus financer/assurer/investir dans le développement des nouveaux projets fossiles.
- Ne plus ouvrir de nouveaux champs d’hydrocarbures est une condition sine qua non pour atteindre nos objectifs. Mais la route ne s’arrête pas là : les acteurs financiers ont le devoir d’accompagner les entreprises exposées à ces secteurs mais désireuses d’en sortir.
- SFRD : dans sa taxonomie (article 29), la France et l’Europe s’activent pour créer les conditions permettant aux acteurs financiers de répondre aux enjeux de transition.
- Rattraper le retard en matière d’engagement actionnarial : sur 53 résolutions pour le climat déposées par des actionnaires en 2020 dans le monde, une seule fut en France… Rappelons le droit français : les actionnaires peuvent (doivent !) déposer des résolutions pour exiger la prise en compte des enjeux climatiques.
Comment appréhender la COP26 (et son traitement médiatique)
Avec les éléments ci-dessus, nous savons quels sont les objectifs de cette COP26. En revanche, il est important de garder plusieurs points en tête pour ne pas succomber à l’euphorie et se faire avoir.
Les “bonnes” nouvelles vont pleuvoir. Les annonces vont s’accumuler chaque jour, comme c’est déjà le cas la semaine qui précède l’ouverture. Mais il va falloir rester attentif au greenwashing, qui évidemment, va être l’arme la plus redoutable. Quelques exemples :
- L’Arabie Saoudite qui annonce sa neutralité carbone en 2060. Ok. Mais en regardant en détails et en dépassant le titre accrocheur, on peut aussi lire “le pays souhaite rester leader de la production de pétrole et de gaz”. Vous avez compris…
- La Chine prévoit d’avoir encore 20% de sa consommation d’énergie provenant des fossiles en 2060. On va planter beaucoup d’arbres du côté de Pékin !
- L’Australie qui annonce sa neutralité en 2050 la semaine avant le début de la COP26. Très bien ! Sauf qu’il n’y a aucun plan. Aucune action précise pour y arriver. Vous pouvez considérer toute annonce de neutralité carbone 2050/2060 comme un leurre si elle n’est pas accompagnée d’un plan d’actions concrètes et mises en place rapidement.
- Boris Johnson et le président de la COP26 qui disent qu’un Accord à Glasgow serait plus difficile à obtenir que l’Accord de Paris. Et oui, dans tous les cas gagnants : soit on échoue et c’est pas de notre faute, soit on obtient quelque chose et ils sont formidables. Pile je gagne, Face tu perds.
Bien choisir ses médias…
Enfin, il est fort probable que des médias se mettent à parler de la COP26 et des décisions prises en le faisant… très mal. C’est une très bonne chose d’en parler, mais depuis quelques semaines, le niveau des titres (et souvent du contenu) n’est pas à la hauteur des enjeux. En témoigne cette une catastrophique du JDD, bien accrocheuse, mais ridicule :
Que se-passe-t-il si jamais aucun accord n’est conclu (comme ça sera peut-être le cas ?) Cette une sera ressortie et moquée en continu, pour moquer les écologistes et les Etats qui n’ont “rien fait”. Rappelons le : mettre une date butoir sur un sujet climatique est une bêtise. C’est la même chose pour les phrases du type “nous n’avons plus que 9 ans pour agir”. Bonne nouvelle : le 1er janvier 2030, la terre n’explosera pas.
D’autant plus que cela laisserait place aux habituelles excuses “c’est pas à moi de changer, c’est aux gouvernements et aux entreprises d’agir”. Ce qui est partiellement faux : c’est à tout le monde d’agir, selon ses moyens et ses leviers d’action.
Le Mot de la fin
Cette COP26 est cruciale à plus d’un titre. Une poignée de femmes et d’hommes pourraient décider de l’avenir de millions d’autres dans les deux prochaines semaines… rien que ça.
Au-delà des 7 objectifs présentés et de biens d’autres comme le Global stocktake, des marchés carbone ‘efficients et justes‘, l’inscription des mots charbon, pétrole et gaz dans un document officiel, etc., la meilleure façon ne ne pas être déçu(e) de cette COP26, c’est de ne rien en attendre.
En effet, les Nations-Unies sont encore dans une logique de croissance mondiale (tout en espérant des baisses drastiques d’émissions..), malgré la nécessité de baisser drastiquement nos émissions lors des prochaines années. Les détails des solutions, bien qu’évidentes, ne seront pas clairement énumérés (baisse de la consommation de viande, baisse du trafic aérien, limitation de l’usage de la voiture individuelle…). Une COP n’est pas faite pour cela. Ce sont en général des décisions unilatérales prises par un Etat, qui peuvent en revanche ensuite influencer les autres.
En revanche, si d’aventure les politiques voulaient bien être frappé(e)s par la lumière divine et se rendre compte que la biodiversité, la santé humaine et le bien-être étaient finalement plus importants que le profit, je crois qu’ils rendraient quelques personnes heureuses. A eux de prouver au monde entier qu’il reste encore un peu d’humanité à Glasgow.
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PS : si vous voulez suivre avec attention les évènements, je serai chaque jour actif sur les réseaux sociaux !
Vignette de l’article : Isaac Cordal, Follow the leaders, Berlin 2011
6 Responses
Bonjour Bon Pote,
Je ne suis pas autant l’actualité climatique que je le souhaiterais, alors une simple question : savez-vous si nous sommes encore sur une trajectoire de 2,7°C *après* la COP26 ? Est-ce qu’une nouvelle estimation officielle a été énoncée ?
Merci et bonne continuation.
La taxe carbone aux frontières viole la responsabilité différenciée des états dans le réchauffement climatique => elle ne peut donc pas être instaurée au niveau mondial (ni aux frontières car c’est du protectionnisme)
La COP26 sans la Chine. Très bon début. Après 25 COPs, les émissions n’ont pas arrêté de monter. Pourquoi voudrait-on que ce soit différent à la 26ème? Les émissions cesseront une fois que l’on aura brûlé tous les fossiles que l’on peut brûler ou si on disparaît avant…
Comme le dit si bien JMJ ds ses conférences au sujet des COP qui pour lui sont une foutaise , les engagements n impliquent que ceux qui les énoncent puisque il n’ y a aucune contraintes ni sanctions mondiales a la clé ….
-. Rêver a 2050. Comme si nous avions encore le temps que nous n avons plus nous le savons ..
-. Rêver. Que la Chine va cesser d extraire son charbon dont il dépend a 80% pour son électricité ….
-. Rêver que les pétroliers vont laisser sous terre 60 % des réserves …..
– Rêver que les miraculeuses ENR et autres technologies vont venir remplacer les 100 millions de barils de pétrole consommés chaque jour ….
– Rêver. Que les occidentaux vont décroître très fortement d eux même et obligatoirement pour maintenir l objectif ….
– Rêver que l électrification tout azimut vat être le miracle alors les réserves de minerais et de terres rares ( détenus surtout par la Chine …) Sont déjà en cours d épuisement …..
– Rêver sur l intelligence et la sagesse des décideurs , quai tous masculin …..
-. Rêver ….Rêver … Ça coûte rien …..
Bonjour,
En complément, si ça n’ pas déjà été signalé, une série en quatre émissions, podcast disponible ici:
https://www.franceculture.fr/emissions/serie/cop26-quatre-initiatives-controversees-pour-le-climat
Pour mettre la pression pour le climat, toutes les infos ici
https://www.facebook.com/events/208384931254335/permalink/213581054068056/