Ecologie : pourquoi les journalistes ne sont pas à la hauteur

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©Crédit Photographie : Montage BFMTV | Bon Pote
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Vous le savez sûrement si vous tombez sur cet article : l’écologie ne représente que 5% du temps d’antenne des médias dits mainstream, est mal traitée et la désinformation gagne du terrain. Vous le savez, mais sauriez-vous dire pourquoi ? Les réponses sont à chercher dans les dynamiques actuelles des médias et leur reconfiguration, mais également dans la manière d’exercer le métier de journaliste. Tentative d’éclaircissement d’une des sources majeures de l’inaction climatique.

Des rappels nécessaires

Les habitudes médiatiques n’ont pas (tant) bougé

Quelques éléments chiffrés pour débuter afin de se faire une idée de la consommation des médias et ainsi mieux comprendre l’importance d’un tel sujet : seul 3% du temps en ligne est consacré aux actualités, 42,4 % des lycéen(ne)s regardent encore la TV au moins une fois par jour, 71 % des Français(e)s consultent la télévision chaque jour pour s’informer, 10 millions de personnes regardent chaque jour les JT, sur les applis mobiles, 40 millions d’auditeurs(rices) écoutent quotidiennement la radio… 

La question n’est pas de sous-estimer la part importante prise par le numérique, mais de rappeler, avec cette liste non exhaustive, que les débats sur l’écologie dans les médias doivent se faire, encore en 2025, avec aussi les médias du XXème siècle.

Les médias mainstream n’ont pas intérêt à bien couvrir l’écologie

Disons-le d’emblée également, car ce n’est pas aux lecteurs(rices) de Bon Pote que nous allons l’apprendre : la concentration actuelle des médias mainstream est une très mauvaise nouvelle pour le traitement médiatique de l’écologie, dans le sens où elle accentue la droitisation des médias (et n’est pas une résultante de la droitisation de la population, nuance) en mettant en avant une société plus libérale, moins tolérante et, pas du tout dans la remise en cause d’un système qui détruit. 

Ces médias n’ont tout simplement pas intérêt à critiquer le capitalisme, à remettre en cause trop brutalement les principaux industriels qui polluent (qui sont parfois les propriétaires des médias), les gouvernements condamnés pour inaction climatique, etc. Les nouveaux chiens de garde, théorisés par Serge Halimi, sont toujours d’actualité. En revanche, s’en contenter pour expliquer notre sujet n’est pas suffisant. Le pourquoi de ce ratage actuel dépend d’autres facteurs, notamment de la manière dont les journalistes ont pour habitude de travailler.

Les médias Bolloré ont un impact sur tous les médias

Le plus marquant actuellement est la dynamique impulsée par les médias du groupe Bolloré. Ils donnent aujourd’hui le tempo pour les autres médias et cela vaut pour l’écologie. En effet, l’absence quasi totale de l’écologie sur l’antenne de CNews n’est pas une surprise, mais c’est également le cas sur les autres chaînes d’informations (concentrez-vous bien, c’est tout en bas). 

Temps d’antenne dédié à l’écologie sur France Info en 2025. Source

France Info “arrive en tête” avec 1,3% de temps d’antenne pour 2025 – sur le podium des années les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde. Alors France Info, BFM, LCI et CNews, même combat ? Pas tout à fait. Mais les accidents de parcours se multiplient : des récents traitements de l’informations de France Info, aux tensions au sein de BFM depuis l’arrivée de Rodolphe Saadé, en passant par les prises de positions des editorialistes et de journalistes de LCI, les directions des autres chaînes d’informations sont tentées de s’inspirer de CNews, la chaîne qui progresse le plus ces dernières années.

Au passage, le média qui diffuse le plus de fake news n’est même pas CNews, mais Sud Radio, avec une fausse info sur le climat toutes les 40 minutes selon QuotaClimat

La position des journalistes en question

Que faire en cas de fake news ?

Lors du débat qui a eu lieu mi-novembre sur LCI  entre et Raphaël Glucksmann et Eric Zemmour, l’ex-candidat d’extrême droite à la présidentielle s’en prend directement à une femme qui porte le voile dans le public, en parlant notamment à sa place et assènant qu’elle n’aurait pas pu sortir dans la rue avec son voile sous la IIIème République. C’est totalement faux et des commentateurs se sont émus – à raison- de l’incapacité de réaction de Raphaël Glucksmann. Mais qu’en est-il du journaliste ?

Petit détour par les textes. Selon la charte d’éthique des journalistes, il/elle tient “l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles”. 

Alors, lorsqu’un(e) invité, qu’il/elle soit éditorialiste, politique ou membre de la société civile assène des mensonges, s’en prend à une autre personne verbalement, la responsabilité du/de la journaliste n’est-elle pas claire : ne pas laisser passer, contredire son invité pour lui rappeler les règles.

Un manque de formations et ses conséquences

Pendant les débats sur les ZFE, des élus de droite et d’extrême droite n’ont pas hésité à gonfler le nombre de voitures concernées, à inventer des situations qui n’ont rien à voir avec la loi et à jouer l’opposition entre les riches des centres villes et les pauvres automobilistes des banlieues. 

Résultat : les débats ont eu lieu d’abord en prenant en compte leurs arguments et en minimisant par la même occasion les 40 000 décès dus à la pollution de l’air chaque année. Ajoutons les exemples d’interviews où des politiques remettent en cause le GIEC, sortent les énergies renouvelables du mix énergétique, etc.

Ces choix éditoriaux et ce manque de répondant renforcent les positions d’élu(e)s partisans du statu-quo, voire les climato-sceptiques. Or, ce n’est pas être militant(e) que de rappeler des consensus scientifiques. Mais dans les médias de masse, ça l’est encore. Ajoutons à cette peur de passer pour des journalistes militant(e)s, une formation qui a mis du temps à se mettre en place sur les enjeux du réchauffement climatique. Heureusement, des formations existent désormais dans des écoles spécialisées et à l’université

Quand il faut verif’, c’est que c’est trop tard

En attendant que cette nouvelle génération squatte les plateaux Tv et radio, et que tout le monde, au sein des rédactions, ait eu droit à la visite de scientifiques dans le cadre d’une formation, ce manque de compétences inquiète, puisque que le Rassemblement National est un des partis les plus invités (le plus invité sur Francetv), avec des élu(e)s qui ont adopté une ligne climato-rassuriste : elles et ils ne remettent plus en cause le réchauffement climatique, mais tempèrent les conséquences et freinent des quatre fers à la moindre avancée sociale et environnementale. Leur répondre est très cmpliqué si les connaissances sont absentes.

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L’importance des biais des journalistes

Petit rappel qui a l’air évident, mais qui a toute son importance : chaque rédaction décide de son invité(e), de poser une question plutôt qu’une autre, d’accorder X minutes à un sujet plutôt qu’à un autre. Et ces choix dépendent de plusieurs choses : de l’actualité bien sûr, de la ligne éditoriale du média certes, des exigences du patron de plus en plus, mais également… des biais.

L’ensemble de nos choix sont situés, c’est-à-dire qu’ils sont le fruit de notre situation dans la société et les journalistes ne dérogent pas à cette règle. Les journalistes issu(e)s des classes populaires restent minoritaires, voire exceptionnel(le)s, et c’est, par conséquent, un certain traitement médiatique de l’écologie qui s’impose. Pêle-mêle : 

  • Les zones côtières sont 2,5 fois plus denses que le reste du pays, des territoires vont devoir être abandonnés, mais ce sont les propriétaires de maisons secondaires qui risquent de voir leur bien innondé (9,5% du total des résidences) qui ont le privilège d’être médiatisés, 
  • les canicules tuent des personnes âgées, fragiles et seules, 40% des Français(e)s ne partent jamais en vacances, mais de savoir où partent-elles et ils en vacances avec les chaleurs restent primordiales,
  • les orages, les pluies diluviennes ou la sécheresse détruisent des maisons, accentuent le retrait-gonflement, mais ce sont les vignerons et les agriculteurs en détresse qu’on interviewe (5% de la population),
  • la neige se fait plus rare en montagne, ce qui a des conséquences sur la biodiversité, sur les rivières, cela multiplie les éboulements mais ce sont les stations de ski en danger (seuls 8% des Français(e)s skient) qui ont la faveur des médias.

La logique est la même sur les questions sociales. Lorsque des manifestations ont lieu, pour les médias mainstream, le plus important, c’est la sécurité des riverains et les devantures des petits commerçants.

Vous en voulez encore ? Les débats sur l’héritage omettent de rappeler que 50% des gens n’héritent de rien. Les émissions sur la crise du logement se focalisent sur de petits propriétaires (3,5% des propriétaires détiennent 50% du parc locatif) et non l’explosion du nombre de SDF ou le manque de logements sociaux. Bref, vous nous avez compris. 

Ainsi, la disparition depuis une vingtaine d’années des classes populaires sur l’ensemble des chaînes a été documentée. Cela se traduit par une disparition des reportages et une surreprésentation des petits patrons, des cadres et bien sûr des experts et personnalités politiques en plateaux – en 2018, les ouvriers représentaient 4 % des personnes visibles à la télévision, contre 60 % pour les cadres. Cette dynamique participe pleinement au rejet de l’écologie par les classes populaires : ce ne sont pas elles qui sont écoutées – alors qu’elles sont les premières victimes, et les solutions présentées (climatisation, rénovation et voiture électrique en tête) ne leur sont pas destinées

Une manière d’aborder les sujets en question

Des débats d’un autre temps

Outre les flash où des journalistes peuvent, à quelques minutes d’intervalle, regretter qu’Airbus vend moins d’avions et relater des canicules au Pakistan ou des inondations en Inde, le niveau des questions posées est bien trop insuffisant.

Quelle place pour la voiture individuelle en ville ? Faut-il manger moins de viande ? Les pesticides sont-ils dangereux pour la santé ? La croissance est-elle compatible avec l’écologie ? L’hydrogène est-il la solution ? Des questions qui auraient été utiles dans les années 1970 ou 1980 (Les limites de la croissance ont 50 ans), dont nous connaissons déjà toutes les réponses, le débat n’en est plus là ! Ces retards énormes pris par rapport à la réalité de l’urgence représentent un danger à plusieurs titres.

Premièrement, cela va permettre à des personnalités politiques qui refusent le changement de passer pour des modérés, voire des alliés du climat, les fameux “climato-rassuristes”. Ensuite, cette manière de poser les questions déstabilise des scientifiques qui ne peuvent décrire correctement les bouleversements, cantonnés qu’elles et ils sont à répondre à des généralités. Et enfin, bien sûr que ces questions seraient tout à fait légitimes dans un scénario où l’écologie représenterait 50% des sujets abordés, elles seraient un très bon préambule à un sujet de fond. Mais, avec 5% de temps d’antenne en moyenne, autant vous dire qu’un débat sur une société post-croissance au JT de 20h n’est pas arrivé, vu le niveau actuel. 

La canicule et le reste

Les statistiques le montrent bien, l’écologie ne dépasse les 5% de temps d’antenne qu’en été. Les canicules, en France, sont ainsi devenues les seuls moments collectifs de prise de conscience du changement climatique. Problème : les canicules sont circonscrites dans le temps, ne sont qu’un des phénomènes, certes très forts et mortels, mais loin d’être les seuls et enfin – et surtout -, même à ce moment-là, le traitement est loin d’être à la hauteur et les fausses informations sont au plus haut.

Souvenez-vous qu’il y a peu, les visuels utilisés pour illustrer les canicules étaient davantage des pistolets à eau que des personnes qui crèvent de chaud dans leur appartement en ville. 

Désormais, les débats existent, les visuels sont plus adaptés, les angles aussi, mais, très vite, des réponses pratiques sont mentionnées comme l’utilisation de la climatisation – biais de propriétaires. Mais quels sont les moyens structurels pour éviter qu’elles deviennent la norme pendant 3 mois d’ici quelques années ?

De telles vagues de chaleur devraient être, à minima, des moments de débats sur la sortie des énergies fossiles, sur l’adaptation de l’agriculture, des logements, bref un débat à la hauteur.

L’obligation du “feel good” 

Les Matinales n’ont pas le monopole des sourires, les bonnes nouvelles et les angles positifs sont plébiscités. Quand il s’agit d’écologie, et à la manière des présentateurs du talk show dans Don’t look up, les journalistes adoptent un ton qui se veut rassurant et enjoignent les chercheurs(euses) et les militant(e)s à être plus optimistes, à ne surtout pas être catastrophistes. N’allons pas plomber le moral du consommateur(trice) ! 

Ce traitement qui minimise les catastrophes climatiques et dépolitisent le combat à mener (en total opposition au reste du traitement médiatique, faits divers en tête) s’inscrit dans des dynamiques bien implantées dans les médias. L’infotainment, d’abord, (de l’info et du divertissement mélangé, en bon français), dont l’émission “Quotidien” sur TMC en est la figure de proue. Autre ambiance, mais qui va dans le même sens, la place prise par les humoristes sur France Inter, où la blague (mais pas n’importe laquelle) n’est jamais loin. 

Cette manière de traiter l’info, popularisée par Canal+ dans les années 1990, puis reprise par l’ensemble des chaînes privées et publiques, va donner une grande importance à la forme (moquerie des discours politiques en tête), au trait d’esprit et très peu à l’approfondissement des sujets. 

La faible médiatisation (à part les médias indépendants et le service public) des violences à l’encontre des militant(e)s et des journalistes écolo ou des agriculteurs(trices) en bio en est une preuve supplémentaire et rejoint notre observation sur les biais : ne pas stigmatiser les policiers, euphémiser (on le verra juste en dessous) les propos violents des élus d’extrême droite et des syndicats de la FNSEA et de la CR, dépolitiser l’écologie et ne pas donner la parole aux militant(e)s, plutôt parler à leur place sur les plateaux.

Ainsi, lorsque le nouveau président de la Coordination Rurale déclare qu’il “veut faire la peau des écolos”, celui-ci a le droit à des portraits somme toute assez “sympa”: “ces propos ne sont pas passés inaperçus”, “le ton est donné”, “il reconnaît tenir des positions “radicales””, son syndicat est jugé “bouillonnant”. Plein d’euphémismes donc (le moins que l’on puisse dire), pour un homme dangereux et déjà poursuivi par la justice avant son élection.

La sieste, une info comme une autre après tout.

Ensuite, les rendez-vous de l’information (JT en tête) tendent à ressembler davantage à des magazines, avec une mise en avant de sujets dits “conso”, liés au bien-être, à la gestion de l’argent, voire au développement personnel. Ces tendances, et celle de l’obligation du feel good en général, ont pour caractéristiques de ne pas aller à la racine des maux de notre société et surtout ce sont des formats dont s’accommodent très bien les politiques, puisque les journalistes vont chercher à créer une connivence en les interrogeant notamment sur leur vie privée. Pour l’écologie, cela se traduit déjà par une plus grande médiatisation des solutions plutôt que des catastrophes, par une focalisation sur l’individu et les solutions qui lui sont proposées (applications, objets du quotidien…). 

En conclusion

Alors, une fois qu’on a dit tout cela, que faire ? Ne plus rien attendre de ces médias ? 

Basculer sur les nombreux médias indépendants qui font très bien le travail sur les questions sociales et écologiques ? C’est la réponse de nombreux(euses) citoyen(ne)s. Mais ce n’est pas suffisant, notamment parce des habitudes de consommation autour des médias dominants sont encore très fortes et que faire de l’information coûte cher et seuls quelques médias arrivent à trouver un modèle économique et à s’en sortir. 

La réponse doit désormais être politique pour protéger le pluralisme et mieux présenter les ruptures qui nous attendent avec le réchauffement climatique. Selon nous, elle doit passer par : 

  • le respect des critères de l’ARCOM. Après avoir envoyé 52 sanctions pécuniaires à C8, l’ARCOM a décidé en de ne pas renouveler sa fréquence TNT. En clair, quand le gendarme de l’audiovisuel veut. La prochaine étape : ne pas renouveler la fréquence de CNews, qui ne respecte pas le pluralisme exigé par cette même ARCOM ? 
  • par une réflexion sur le démantèlement des principaux groupes médiatiques. Et ce n’est pas impossible : une commission d’enquête parlementaire a déjà eu lieu sur le sujet, les règles de concurrence n’ont pas permis au groupe TF1 et M6 de fusionner et la commission européenne s’est déjà penché sur des cas de concentration des médias et des éditeurs en France. La prochaine étape : modifier les seuils de concentration des médias nationaux pour éviter les oligopoles et autres recommandations de Julia Cagé, économiste des médias,
  • par un autre financement des médias indépendants par l’Etat ou par les dons
  • par un arrêt des coupes budgétaires chez Radio France et France TV. Avec 9 milliardaires qui détiennent 90% des médias, l’audiovisuel public est primordial et c’est là où l’écologie est la mieux traitée (hors médias indépendants). Et sur ce point, c’est facile, mais radical : changer totalement de braquet par rapport à la politique actuelle,
  • par une intensification des formations auprès des journalistes futures et actuels. Elles progressent, on l’a vu, mais cela doit être une priorité pour les rédactions. D’autant que des patrons de presse achètent désormais des écoles pour boucler la boucle. 

L’ensemble de ces solutions existent donc déjà. Seule la volonté politique fait défaut.

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2 Responses

  1. Très bon article qu’on aimerait voir largement lu et diffusé ! Un éclairage nécessaire sur l’écologie qui a perdu sa priorité. Un aspect de rédaction m’a hérissé (et j’ai failli fermer l’article) c’est l’utilisation nombreuse du terme média “mainstream”! N’y a-t il pas un autre mot en français ?
    Longue vie à bonpote

  2. Sur France TV, l’émission “C à vous” est aussi très “feel good” et à fort contenu “infotainment”. Quant à France Inter, c’est vrai aussi qu’ils n’ont pas l’air en dissonance cognitive à survaloriser tel artiste ou autre qui se vante de faire moults allers retours de part le monde… Et ne parlons pas des campagnes de pub pour croisières, etc.

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Mathieu Brand

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2 Responses

  1. Très bon article qu’on aimerait voir largement lu et diffusé ! Un éclairage nécessaire sur l’écologie qui a perdu sa priorité. Un aspect de rédaction m’a hérissé (et j’ai failli fermer l’article) c’est l’utilisation nombreuse du terme média “mainstream”! N’y a-t il pas un autre mot en français ?
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  2. Sur France TV, l’émission “C à vous” est aussi très “feel good” et à fort contenu “infotainment”. Quant à France Inter, c’est vrai aussi qu’ils n’ont pas l’air en dissonance cognitive à survaloriser tel artiste ou autre qui se vante de faire moults allers retours de part le monde… Et ne parlons pas des campagnes de pub pour croisières, etc.

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