Aller voir les aurores boréales en train : 3 000km de bonheur

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Vignette Aurores Boréales en train crédit Charlotte Lemay
©Crédit Photographie : Bon Pote, photo de Charlotte Lemay
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14 février 2024, jour de départ du voyage le plus attendu de toute ma vie. Un départ pour les Iles Lofoten en train avec l’espoir de voir des aurores boréales. Toutes les planètes sont enfin alignées pour vivre l’expérience d’une vie.

Pour raisons écologiques, le train est une évidence. Il pollue extrêmement moins que l’avion, mais surtout, c’était l’occasion d’expérimenter le slow travel. Prendre son temps, profiter du voyage, de chaque paysage, faire monter l’excitation jusqu’à la possibilité d’atteindre le Graal.

Cet article a plusieurs objectifs. Le premier est de donner envie. Donner envie de voyager autrement, démontrer qu’il est possible de voyager sans prendre l’avion, de voyager en réduisant au maximum votre empreinte carbone. De voir des paysages à couper le souffle, à vous faire pleurer (beaucoup) d’émotion, même si habituellement vous êtes plutôt du style à aimer les couchers de soleil à la plage.

Avant propos

Avant de rentrer dans les détails du voyage, deux informations importantes à garder en tête.

Premièrement, cet article n’est pas une liste de recommandations d’endroits “à faire” ou “à visiter sur place”. Nous abordons ce voyage avec la même approche que Les Others : parler d’un lieu, ici les Lofoten principalement, mais pas d’un restaurant, d’un hôtel ou d’un refuge en particulier.

Cela évite dans la mesure du possible un phénomène à la Trip Advisor où le restaurant recommandé devient inutilement bondé et au final procure une mauvaise expérience. Les bonnes adresses se trouvent ailleurs, facilement, et vous pouvez aussi laisser place aux bonnes surprises.

Deuxièmement, ce voyage est un voyage de personnes privilégiées. Rappelons que près de 40 % des Français ne sont pas partis en vacances en 2023. C’est un voyage d’une vie, un rêve, et c’est avant tout l’envie de montrer qu’on peut aller loin tout en évitant de détruire au maximum notre environnement. C’est d’ailleurs valable pour toutes les destinations. Pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris, il faudra moins se déplacer, mieux se déplacer.

Enfin, montrer aussi en toute transparence les avantages et inconvénients d’un tel voyage, et ce qu’il faut absolument pour rendre le voyage bas carbone structurellement intéressant.

Quel trajet en train pour aller voir les aurores boréales ?

Pour vous rendre en Laponie et espérer voir des aurores boréales, plusieurs choix s’offrent à vous jusqu’à un certain point. Avant le train de nuit final, le choix des arrêts est plutôt ouvert.

Prévoyez environ 48 heures de voyage pour vous rendre de Paris à Narvik puis les Iles Lofoten. Nous avons fait le choix de voyager grâce au pass interrail, qui dans la majorité des cas vous fera économiser une somme non négligeable, et vous donnera surtout une flexibilité importante pour votre voyage. Plus d’infos sur le pass interrail sur ce lien.

Paris-Cologne-Hambourg-Copenhague-Stockholm

La première partie du voyage est la plus ouverte. Vous pouvez prendre des billets selon les arrêts que vous souhaitez faire et les villes que vous souhaitez “visiter”. Nous avons par exemple dormi à Copenhague à l’aller pour profiter de la ville, à Hambourg au retour.

NB : c’est un voyage en train, avec plusieurs arrêts… et donc risques de retard. Anticipez, prévoyez large. Si tous vos trains s’enchainent avec seulement 10 minutes entre chaque changement, c’est la quasi assurance de rencontrer un problème. Nous avons eu des retards à l’aller et au retour, allant de quelques minutes à… 10h sur le dernier train, le plus important : Stockholm-Narvik.

Trajet en train pour aller voir les aurores boréales. Crédit photo itinéraire : Mollow x Bon Pote
Trajet en train pour aller voir les aurores boréales.
Crédit photo itinéraire : Mollow x Bon Pote

Stockholm – Narvik : le train de nuit inoubliable du voyage

18H08, le train de nuit Stockholm-Narvik se profile. 17 heures de voyage au compteur : de quoi faire connaissance avec vos voisins de compartiments de couchettes, de trois ou six personnes. Il est aussi possible d’avoir une cabine en première pour une seule personne, avec le luxe d’avoir douche et toilettes privées. Il y a une voiture restaurant où vous pourrez commander à manger et vous ressourcer.

Question confort, c’est plus que correct. Très bien pour une nuit, et puis si vous avez de la chance, vous pourrez déjà apercevoir des aurores boréales du hublot (même en ne dormant que très peu et l’excitation d’en voir, le ciel avait décidé d’être couvert cette nuit-là).

J’évoquais plus haut les possibles retards. Ce fut le cas à l’aller, avec environ 10h de retard sur ce train de nuit. Ce n’est pas fréquent d’avoir un tel retard, mais cela fait/peut faire partie du voyage. Au retour, le même train de nuit avait réussi à arriver 30 min en avance. Une joie quand vous arrivez à 6h du matin au lieu de 6h30 😉

Voici une vidéo de notre périple en train, postée sur les comptes Instagram de Bon Pote, Charlotte Lemay et Victoire Satto. Si nous avons le sourire du début à la fin, c’est normal : le voyage était extraordinaire et nous n’avons pas vu le temps passer.

La cerise sur le gâteau : les Iles Lofoten

A partir de Narvik, vous pourrez vous rendre en bus dans les Lofoten, un archipel en mer de Norvège, au large de Bodø et au nord du cercle polaire.

Les Lofoten sont le lieu de la plus grande anomalie positive de température hivernale par rapport à la latitude. Les étés et les hivers y sont particulièrement doux. Entre juin et août, les températures maximales peuvent ainsi dépasser les 15 °C, avec des moyennes de l’ordre de 10 °C.

Il faut de 5h à 8h environ pour traverser les Ile Lofoten en bus ou en voiture. 5h à titre indicatif sur le site Rome2Rio, mais entre les risques de neige, verglas, et la beauté des paysages, il serait dangereux (et triste) de traverser aussi vite les Lofoten en hiver… comme en été.

Crédit : Google

Nous avons marqué plusieurs arrêts, tout d’abord à Lødingen, puis Laukvika, Ramberg, et nous sommes finalement revenus dans le sublime petit village de Henningsvær, passage un peu obligatoire si vous vous rendez sur place… et où vous pouvez rester quelques jours si vous en avez la possibilité.

La beauté des Iles Lofoten est assez incroyable. Voici un premier panorama qui j’espère vous donnera une bonne idée du voyage. “Wouahhhh” est le mot que nous avons probablement le plus utilisé sur place, de jour comme de nuit.

Pour le retour, le train ou le ferry

Pour le retour, deux choix s’offrent à vous.

Le train tout d’abord. Vous pouvez bien sûr emprunter le même chemin qu’à l’aller, avec sensiblement les mêmes trains, et des arrêts différents si vous le souhaitez.

Il est également possible de prendre le ferry des Lofoten, de Moskenes à Bodø, ce qui prend environ 3 heures et demie de traversée. Ou encore de partir de Svolvær pour un voyage de 3 jours en passant par Bodø, Trondheim avant d’arriver à Bergen.

L’objectif final est bien sûr de prendre le train entre Bergen et Olso, de l’avis de nombreux voyageurs “la plus belle ligne de train”, “féérique”, “où il est possible de voir des aurores boréales avec une vue de fou”.

Nous n’avons malheureusement pas pu prendre le ferry, malgré une longue hésitation. Sans regret finalement, car il y a eu une tempête pile au moment où nous devions être sur le ferry, chose qui n’est pas si inhabituelle à cette période de l’année.

L’empreinte carbone du voyage comparée à celle de l’avion

Afin de faire un choix éclairé, voici un comparatif et les détails des différentes options pour aller voir les aurores boréales aux Iles Lofoten.

Comme précisé plus haut, le train vous prendra environ 48h au départ de Paris. C’est environ 4 fois plus qu’en avion si vous faites un Paris-Svolvær avec seulement une escale.

D’après le site Rome2Rio, l’avion semble en moyenne moins cher que les autres options :

Crédit : Rome2Rio

Train vs avion, il n’y a pas photo

Bonne nouvelle pour le train, les pays que vous traverserez ont parmi les mix électriques les plus décarbonés au monde (France, Norvège, Suède), ce qui fait drastiquement baisser l’empreinte carbone de votre voyage en train.

Mix de consommation électrique par pays, données 2023. Source : Electricity Maps

En avion, avec des hypothèses conservatrices (donc le résultat le plus faible), l’aller-retour aurait été de 705kg CO2eq (à simuler en 3 clics ici), soit plus d’un tiers du budget annuel cible (moins de 2 tonnes par année).

Pour le train, il faut découper le voyage en 2 ou 3 parties. D’abord les différents TGV (et très courts trains), puis le train de nuit. En train, le TGV est environ 50x moins émetteur que l’avion, un intercité 28x moins, un TER 14x moins.

La majorité du trajet est réalisée en TGV, et en train de nuit. L’empreinte carbone du trajet de nuit est extrêmement faible, pour 1 450km, vous aurez une empreinte carbone d’environ 0,76kg CO2eq pour un aller. Pour le TGV, c’est environ de 3,2kg CO2 pour Paris-Copenhague (source : Voyages-SNCF), 1kg CO2eq pour Copenhague-Stockholm.

La somme des trois donne environ 5kg CO2eq pour l’aller, donc une empreinte carbone de 10kg CO2eq pour un aller retour Paris-Narvik en train. Vous pouvez ensuite y ajouter le résultat de vos déplacements dans les Lofoten, faisant augmenter un peu votre empreinte (notamment en voiture thermique vs voiture électrique vs bus).

Un vol aller-retour Paris-Narvik est donc environ de 50 à 70x plus émetteur qu’un voyage en train.

Avec d’autres hypothèses, on retrouve une empreinte à 30kg CO2, sans compter les infrastructures du train. C’est 3x plus, mais ne change pas le message global : il n’y a pas photo entre le train et l’avion.

Notez que plus vous aurez du confort dans le train (ou avion), plus votre empreinte carbone sera importante. C’est le cas quand vous voyagez en première classe. C’est la même logique lorsque vous voyagez en ferry, avec cabine, voiture, etc. (calcul à réaliser en 3 clics ici).

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Quel budget pour aller voir les aurores boréales ?

Le budget peut varier très facilement du simple au triple, en fonction du confort que vous choisissez, si vous prenez vos billets suffisamment en avance, et de la période à laquelle vous partez.

Il est possible de faire le trajet pour 200€, mais une couchette pour le train de nuit parait tout de même incontournable, surtout après un long trajet. Comptez alors environ 300€ pour l’aller. Prenez également en compte qu’un train de nuit-couchette vous fera économiser une nuit d’hôtel, ce qui n’est pas donné à Hambourg, Copenhague ou Stockholm !

Le pass Interrail est un must, surtout si vous souhaitez avoir une certaine flexibilité. Il permet de prendre de manière illimitée les trains et les ferries de 33 pays. Attention, vous aurez des suppléments à payer pour les TGV et les trains de nuit (de 9€ à 27€ dans notre cas). Il existe des formules “10 jours” sur deux mois à 285€ pour la seconde classe, et environ 500€ pour bénéficier de la première classe.

Plus globalement, la Norvège et la Suède sont deux pays où les prix sont élevés, de Kiruna aux Iles Lofoten. Pour le logement, même remarque sur la fourchette de prix. Vous pourrez loger dans une auberge, dans un hôtel ou Airbnb, ou encore échanger votre logement avec HomeExchange.

Pour l’addition totale, le budget sera entre 1 500€ et 2 500€ euros en moyenne pour un voyage d’environ 14 jours. Il n’y a pas grand intérêt à faire ce voyage pour seulement une semaine, dans la mesure où le trajet aller ou retour peut vous prendre de deux à trois jours. Profitez d’être sur place, profitez des paysages, et du ciel…

Les aurores boréales, un rêve éveillé

Nous touchons désormais au Graal. La raison première de ce voyage : voir des aurores boréales. 2024 est une très belle année pour en voir, puisque le soleil suit un cycle d’activité qui dure de 10 à 13 ans, avec un pic d’activité qui tombe environ tous les 11 ans… soit ici en 2024.

Représentation des cycles solaires. Crédit : Solar Influences Data Analysis Center

Pour multiplier les chances d’en voir, il faut un ciel dégagé, s’éloigner de la pollution lumineuse, et un KP élevé. L’échelle KP débute à 0 et termine à 9. A 1, tout est calme. De 5 à 9,  cela indique la présence d’une tempête géomagnétique.

Nous avons eu une chance incroyable et un alignement de planètes hors du commun notre premier soir sur place. Le ciel nuageux a fini par se découvrir, le KP n’était que de 3, mais nous avons aperçu des aurores comme il est rarement possible d’en voir à ce niveau… jusqu’à ce que les aurores dansent dans le ciel !

Ceci va être d’une banalité déconcertante, mais les mots ne suffisent pas pour exprimer ce que vous pouvez ressentir en voyant des aurores boréales. Voici quelques photos, en espérant que cela puisse vous donner un peu envie :

Compte tenu des conditions, les aurores boréales ont cela de spécial : il ne suffit pas de payer pour en voir. Vous devrez vous armer de patience et avoir un petit peu de chance, que vous y alliez en train ou en avion… “Ce qui compte c’est pas l’arrivée c’est la quête” ?

Le slow travel décuple le plaisir

L’un des objectifs de cet article était de montrer que ce voyage n’est pas qu’une question d’empreinte carbone. C’est apprendre ou réapprendre à voyager autrement, voyager en prenant son temps.

La formule attribuée à Robert Louis Stevenson “l’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage” prend vraiment tout son sens lorsque vous voyagez en train. Le plaisir d’arriver dans les Iles Lofoten (et de voir en plus des aurores n’est que décuplé. Un peu comme si vous aviez l’opportunité qu’on vous dépose en haut d’une montagne en hélicoptère pour admirer un coucher de soleil, et que vous veniez de faire 5 heures de marche pour l’observer.

A vous désormais d’embrasser la lenteur de Milan Kundera, et d’aller voir les aurores boréales…


Si vous avez lu jusque-là, je vous livre le secret d’un voyage réussi : le Monopoly deal. Aussi indispensable que vos vêtements qui vous protègeront d’une température de -20°C dehors. La cerise sur le gâteau, le bouquet final.

POUR ALLER PLUS LOIN

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27 Responses

  1. Beau voyage ! Nous sommes aussi allés aux Lofoten depuis Paris sans avion il y a quelques années, avec Interrail. L’itinéraire différait notamment dans l’adoption du ferry entre Hirtshals au Danemark et Oslo ; c’est plus émetteur que le train, mais nettement moins que l’avion, et la distance est courte. Cependant si c’était à refaire, je tenterais probablement ce segment en train, en passant donc par la Suède comme vous. Cela ajoute un peu de temps, mais pas tant que ça.
    À noter que la ligne de train (train de nuit) Trondheim-Bodø n’est pas électrifiée : la locomotive est donc diesel, et le fait que la Norvège ait un des mix électriques les plus décarbonés au monde ne joue ici malheureusement pas. La ligne Stockholm-Narvik est-elle quant à elle électrifiée ?
    J’ai été frappée par plusieurs choses, par les paysages bien sûr, et aussi par le fait que le cercle polaire arctique soit si “proche” en durée de voyage (3,5 jours pour atteindre Bodø si on enchaîne tout, même si ce ne fut pas notre cas et que je ne le recommande pas, le but de ce genre de voyage n’étant pas d’aller le plus vite possible au point d’arrivée — il peut d’ailleurs ne pas y avoir de point d’arrivée — et cela occasionnant du stress, avec les diverses correspondances).

  2. Bravo pour votre article qui donne a rêver, en prenant son temps. Et nous pensons laisser tomber l’avion pour le même périplé en train.
    Pour des questions pratiques, je suppose que vous ne vous êtes pas encombré de grosses valises pour faire ces 48h de voyages. Comment vous êtes vous organisé pour avoir tout le nécessaire pour 14j de voyages ?D’autant plus qu’on passe de +20°C à -10°C…
    Merci d’avance pour vos explications.

    1. Nous avions un logement avec une machine à laver, aussi simple que ça. Possible donc de n’avoir qu’une valise et un sac à dos 😉

  3. “Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages mais d’avoir d’autres yeux.” (Marcel Proust, “à la recherche du temps perdu”)

    C’est déjà d’admirer, contempler, de (re)découvrir la beauté des paysages, d’un arbre, d’un oiseau près de chez nous. Regardez-vous les cimes des arbres, écouter un instant réellement le bruit de la Nature ? Voir comment cette “mauvaise” herbe pousse au bord du trottoir ? C’est en fait qu’elle est chez elle car nous vivons dans la Nature. Nous avons seulement construit par dessus et NON éloigné, MIS HORS du monde Humain.

  4. Assez dubitatif…

    Le slow travel, ce n’est pas une découverte. Pour ma part, je pratique la navigation à voile. Niveau CO2, c’est pas mal, par contre il y a pas mal de contraintes associées. La météo bien sur, mais aussi un certain nombre de compétences et de capacités physiques. (Le capitaine et L’équipage, c’est QUE moi…)

    Mais la limite, c’est ce que j’appelle le problème du passager clandestin. Tant qu’il est tout seul, c’est génial, il a un voyage pour pas cher. Mais si tous les autres passagers font pareil, ben, le bateau part pas, et il n’y a plus de voyage.

    Pour mon cas, la navigation à voile, tant qu’on est 3 pelés et un tondu à se retrouver sur un mouillage, c’est génial, avec un impact écologique assez minime. Mais le jour ou il aura les 4000 passagers d’un paquebot qui vont s’acheter une conscience écologique et qui vont dire: MOI aussi, je vais voyager à voile, et qu’on va se retrouver à 2000 voiliers sur la même zone de mouillage, ben, ça va se transformer en catastrophe écologique.

    Et ça sera que UN paquebot sur UNE journée.

    La, les iles Lofoten c’est bien tant qu’il n’y a que quelques originaux allumés qui y vont. Le jour ou il y aura 10 000 touristes par jour, avec les lignes TGV pour acheminer tout ca, les hôtels pour loger tout ça, les centrales nucléaires pour alimenter tout ça, ça sera nettement moins bien…

  5. Bonjour,
    Chouette article!
    Même question que Claire un peu plus haut.
    J’ai regardé pour réserver le Stockholm-Narvik mais il semble compliqué d’obtenir des places pour le train de nuit direct même en s’y prenant à l’avance (avec la contrainte que les horaires et billets ne sont disponibles que 3 mois à l’avance).
    Donc si vous pouviez indiquer les références des trains et des compagnies ferroviaires ce serait encore plus intéressant pour les personnes souhaitant reproduire le parcours.
    Merci!

  6. Tres inspirant votre voyage, ca donne envie. Une telle fourchette de prix pour 2 semaines me parait super interessante !
    Je suis votre blog depuis pas mal de temps et il m’a permise de mieux prendre conscience de ce qui était a ma portée pour participer a changer un tant soit peu les choses. J’ai aussi lu votre livre “Tout comprendre ou presque sur le climat” et ca m’a permise d’avoir une approche moins fataliste des choses.
    J’habite dans le Nord-Est de l’Ecosse et depuis cette année je m’engage a voyager vers la France en bus de nuit et en Eurostar. Les prix peuvent être aussi super interessants quand on s’y prend en avance.
    La seule entorse que j’ai du faire a été de prendre un aller-retour Ecosse-Londres en avion sur 24h entre deux journées de travail pour aller refaire mes papiers au Consulat de Londres… Le gouvernement français a la bonne idées de fermer des services de proximites (en l’occurrence des services consulaires a Edimbourg qui aurait été accessible en train ou bus) pour tout centraliser a Londres pour tout français•e vivant au RU. Un peu hors sujet par rapport au theme de vacances de votre article mais je voulais juste partager ma frustration par rapport a des decisions gouvernementales hors sol en tant de crises diverses (écologiques, financières…).
    Je ne souhaite pas me donner d’excuse pour avoir pris l’avion, j’ai du prendre une decision avec plusieurs facteurs a prendre en compte, mais ca marque un tournant pour moi :)) slow travelling autant que possible!
    Merci pour votre article!

    1. J’habite a Edimbourg et j’ai aussi decide de rejoidre la France en train desormais. Ce qui etait avant un simple petit trajet pour voir la famille se transforme en une jolie aventure. Les paysages sont merveilleux en Ecosse, un vrai plaisir de pouvoir en profiter 🙂

  7. Ca a l’air sympa 🙂
    Affligé par la réaction de certains. Apparemment, même partir en vacances “écolo” est de trop, peut-être faudrait-il selon eux retourner vivre dans la forêt, ou juste rester planter devant Netflix toute l’année afin d’atteindre le net zero lol. Sans compter les remarques sur le langage, sans rapport et complètement idiotes.

  8. Bonjour Thomas,
    Et qu’en est-il de la différence de budget ? Parce que c’est clairement un frein pour les gens et donc en général le transport en avion est privilégié.
    Merci !

    1. Bonjour, pas sûr de comprendre la question, il y a un paragraphe qui explicite les différents budgets 😉

  9. Combien d’hectares de nature ont été détruits pour les voies ferrés sur ce trajet ?

    Quelle a été l’empreinte carbone de la construction et de l’entretien de toutes ces voies ferrées ?

    Ces éléments ne sont jamais pris en compte dans les calculs…

    1. Bonjour, cliquez sur le 2eme lien dans le paragraphe sur l’empreinte carbone, il y a un simulateur où ces éléments sont pris en compte.

  10. Bonjour
    Article intéressant mais parler d’un voyage d’une vie à 20 ans ! MDR pour l’économie de carbone !

  11. “Le slow travel décuple le plaisir.”
    Et l’emploi de mots anglais totalement inutiles décuple mon dégoût de voir notre langue ainsi polluée et trahie.
    La frime, seul motif de l’emploi d’anglicismes, ça suffit !!!

  12. 3 bobos qui font 3000 km pour émettre 30kg de CO2.
    Dire que vous auriez pu rester à la maison sur le canapé à jouer aux dames.
    Tant pis pour l’urgence écologique.

    1. L’urgence, ce n’est pas d’économiser 30kg de CO2, mais quelques milliers.
      Quelle est votre score ? 10 000kg ? 15 000kg ?

  13. Merci pour cette belle idée d’article.
    Je vous en bas du post insta un remerciement adressé à la compagnie de transport.
    Y a t il eu une sponsorisation ou quelque contrepartie que ce soit pour ce voyage et cet article ?
    Si oui il me paraîtrait indispensable que ce soit mentionné.

  14. Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant et détaillé. J’étais monté en train pour voir le soleil de minuit vers le 21 juin il y a pas mal d’années. J’ai toujours aimé prendre le train de nuit notamment entre Nice et Paris ou Amiens ( travail) on évite l’avion et on arrive à Paris intramuros en tout début de journée mais l’actuel a des horaires inadaptés! ???
    Une petite remarque! Abandonnez l’expression ” alignements des planètes” référence à la fin du monde prédite le 21/12/2012 car les planètes ne peuvent JAMAIS être alignées!!!
    Merci à vous pour tout votre travail!

  15. Magnifique à tous point de vue.
    Par contre, je pense qu’il y a mieux que le monopoly deal pour passer de bons moments dans son train 😉

      1. Un beau voyage, que j’ai fait tout seul en même temps que vous (j’ai fait quelques commentaires sur la page Facebook.
        Je n’ai pas très bien compris comment vous êtes revenus, ni si vous avez loué une voiture, ce n’est pas très clair.
        Quel dommage de partir à 3, j’imagine que vous n’avez discuté avec personne d’autre dans le train, et le Monopoly au lieu des fabuleux paysages !!!
        Après, votre parcours n’était pas idéal, mais c’était une première fois si je comprends bien. Et quelques incorrections concernant les aurores boréales.
        En tout cas, bravo pour le calcul du bilan carbone, on peut se dépayser sans prendre l’avion, la voiture, j’espère que ça vous redonnera le goût d’y retourner.
        Faites le en été pour aller vivre sous le soleil de minuit ; et si vous craignez d’être encore interpellé sur votre bilan, faites le en stop c’est la meilleure des façon (et là, pas de Monopoly)

  16. Magnifique article ! Un grand merci pour ce rêve éveillé. Bravo pour ce voyage.
    Je partage en tout point vos valeurs. J’ai d’ailleurs la chance de créer des voyages en train en Scandinavie pour des voyageurs désireux de réduire leur empreinte carbone. Et je vois que les choses bougent !
    http://www.lelanblanc. com

  17. Bonjour, l’article est très intéressant merci. Est-ce qu’il est possible de préciser quelles compagnies de train vous avez utilisées ? (notamment pour le train de nuit). Sur quels sites vous avez réservés, combien de temps à l’avance vous avez réservé les billets, quels horaires vous avez pris pour que les voyages se combinent bien, etc etc. J’ai déjà essayé d’organiser un voyage en train Paris-Stockholm et j’ai du renoncer car je n’ai pas réussi à combiner les horaires, les réservations sur de multiples sites internes (tu dois en booker un sans être sur d’avoir l’autre train?). Bref 🙂 Comme j’ai pas réussi ça m’intéresse de voir comment concrètement vous avez fait si c’est possible. Merci 🙂 Bonne journée Claire

  18. Habitant au pays des aurores boréales, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre vos aventures! La philosophie de votre voyage, c’est à dire l’expérience d’une vie, fait plaisir à voir et me permet aussi de me souvenir de la chance que j’ai. Merci pour ce bilan détaillé et de montrer qu’une autre manière de voyager est possible! À noter que le train de nuit en saison estivale doit être tout aussi magique grâce au soleil de minuit et aux lumières magiques qui ne s’éteignent jamais 🙂

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Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

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27 Responses

  1. Beau voyage ! Nous sommes aussi allés aux Lofoten depuis Paris sans avion il y a quelques années, avec Interrail. L’itinéraire différait notamment dans l’adoption du ferry entre Hirtshals au Danemark et Oslo ; c’est plus émetteur que le train, mais nettement moins que l’avion, et la distance est courte. Cependant si c’était à refaire, je tenterais probablement ce segment en train, en passant donc par la Suède comme vous. Cela ajoute un peu de temps, mais pas tant que ça.
    À noter que la ligne de train (train de nuit) Trondheim-Bodø n’est pas électrifiée : la locomotive est donc diesel, et le fait que la Norvège ait un des mix électriques les plus décarbonés au monde ne joue ici malheureusement pas. La ligne Stockholm-Narvik est-elle quant à elle électrifiée ?
    J’ai été frappée par plusieurs choses, par les paysages bien sûr, et aussi par le fait que le cercle polaire arctique soit si “proche” en durée de voyage (3,5 jours pour atteindre Bodø si on enchaîne tout, même si ce ne fut pas notre cas et que je ne le recommande pas, le but de ce genre de voyage n’étant pas d’aller le plus vite possible au point d’arrivée — il peut d’ailleurs ne pas y avoir de point d’arrivée — et cela occasionnant du stress, avec les diverses correspondances).

  2. Bravo pour votre article qui donne a rêver, en prenant son temps. Et nous pensons laisser tomber l’avion pour le même périplé en train.
    Pour des questions pratiques, je suppose que vous ne vous êtes pas encombré de grosses valises pour faire ces 48h de voyages. Comment vous êtes vous organisé pour avoir tout le nécessaire pour 14j de voyages ?D’autant plus qu’on passe de +20°C à -10°C…
    Merci d’avance pour vos explications.

    1. Nous avions un logement avec une machine à laver, aussi simple que ça. Possible donc de n’avoir qu’une valise et un sac à dos 😉

  3. “Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages mais d’avoir d’autres yeux.” (Marcel Proust, “à la recherche du temps perdu”)

    C’est déjà d’admirer, contempler, de (re)découvrir la beauté des paysages, d’un arbre, d’un oiseau près de chez nous. Regardez-vous les cimes des arbres, écouter un instant réellement le bruit de la Nature ? Voir comment cette “mauvaise” herbe pousse au bord du trottoir ? C’est en fait qu’elle est chez elle car nous vivons dans la Nature. Nous avons seulement construit par dessus et NON éloigné, MIS HORS du monde Humain.

  4. Assez dubitatif…

    Le slow travel, ce n’est pas une découverte. Pour ma part, je pratique la navigation à voile. Niveau CO2, c’est pas mal, par contre il y a pas mal de contraintes associées. La météo bien sur, mais aussi un certain nombre de compétences et de capacités physiques. (Le capitaine et L’équipage, c’est QUE moi…)

    Mais la limite, c’est ce que j’appelle le problème du passager clandestin. Tant qu’il est tout seul, c’est génial, il a un voyage pour pas cher. Mais si tous les autres passagers font pareil, ben, le bateau part pas, et il n’y a plus de voyage.

    Pour mon cas, la navigation à voile, tant qu’on est 3 pelés et un tondu à se retrouver sur un mouillage, c’est génial, avec un impact écologique assez minime. Mais le jour ou il aura les 4000 passagers d’un paquebot qui vont s’acheter une conscience écologique et qui vont dire: MOI aussi, je vais voyager à voile, et qu’on va se retrouver à 2000 voiliers sur la même zone de mouillage, ben, ça va se transformer en catastrophe écologique.

    Et ça sera que UN paquebot sur UNE journée.

    La, les iles Lofoten c’est bien tant qu’il n’y a que quelques originaux allumés qui y vont. Le jour ou il y aura 10 000 touristes par jour, avec les lignes TGV pour acheminer tout ca, les hôtels pour loger tout ça, les centrales nucléaires pour alimenter tout ça, ça sera nettement moins bien…

  5. Bonjour,
    Chouette article!
    Même question que Claire un peu plus haut.
    J’ai regardé pour réserver le Stockholm-Narvik mais il semble compliqué d’obtenir des places pour le train de nuit direct même en s’y prenant à l’avance (avec la contrainte que les horaires et billets ne sont disponibles que 3 mois à l’avance).
    Donc si vous pouviez indiquer les références des trains et des compagnies ferroviaires ce serait encore plus intéressant pour les personnes souhaitant reproduire le parcours.
    Merci!

  6. Tres inspirant votre voyage, ca donne envie. Une telle fourchette de prix pour 2 semaines me parait super interessante !
    Je suis votre blog depuis pas mal de temps et il m’a permise de mieux prendre conscience de ce qui était a ma portée pour participer a changer un tant soit peu les choses. J’ai aussi lu votre livre “Tout comprendre ou presque sur le climat” et ca m’a permise d’avoir une approche moins fataliste des choses.
    J’habite dans le Nord-Est de l’Ecosse et depuis cette année je m’engage a voyager vers la France en bus de nuit et en Eurostar. Les prix peuvent être aussi super interessants quand on s’y prend en avance.
    La seule entorse que j’ai du faire a été de prendre un aller-retour Ecosse-Londres en avion sur 24h entre deux journées de travail pour aller refaire mes papiers au Consulat de Londres… Le gouvernement français a la bonne idées de fermer des services de proximites (en l’occurrence des services consulaires a Edimbourg qui aurait été accessible en train ou bus) pour tout centraliser a Londres pour tout français•e vivant au RU. Un peu hors sujet par rapport au theme de vacances de votre article mais je voulais juste partager ma frustration par rapport a des decisions gouvernementales hors sol en tant de crises diverses (écologiques, financières…).
    Je ne souhaite pas me donner d’excuse pour avoir pris l’avion, j’ai du prendre une decision avec plusieurs facteurs a prendre en compte, mais ca marque un tournant pour moi :)) slow travelling autant que possible!
    Merci pour votre article!

    1. J’habite a Edimbourg et j’ai aussi decide de rejoidre la France en train desormais. Ce qui etait avant un simple petit trajet pour voir la famille se transforme en une jolie aventure. Les paysages sont merveilleux en Ecosse, un vrai plaisir de pouvoir en profiter 🙂

  7. Ca a l’air sympa 🙂
    Affligé par la réaction de certains. Apparemment, même partir en vacances “écolo” est de trop, peut-être faudrait-il selon eux retourner vivre dans la forêt, ou juste rester planter devant Netflix toute l’année afin d’atteindre le net zero lol. Sans compter les remarques sur le langage, sans rapport et complètement idiotes.

  8. Bonjour Thomas,
    Et qu’en est-il de la différence de budget ? Parce que c’est clairement un frein pour les gens et donc en général le transport en avion est privilégié.
    Merci !

    1. Bonjour, pas sûr de comprendre la question, il y a un paragraphe qui explicite les différents budgets 😉

  9. Combien d’hectares de nature ont été détruits pour les voies ferrés sur ce trajet ?

    Quelle a été l’empreinte carbone de la construction et de l’entretien de toutes ces voies ferrées ?

    Ces éléments ne sont jamais pris en compte dans les calculs…

    1. Bonjour, cliquez sur le 2eme lien dans le paragraphe sur l’empreinte carbone, il y a un simulateur où ces éléments sont pris en compte.

  10. Bonjour
    Article intéressant mais parler d’un voyage d’une vie à 20 ans ! MDR pour l’économie de carbone !

  11. “Le slow travel décuple le plaisir.”
    Et l’emploi de mots anglais totalement inutiles décuple mon dégoût de voir notre langue ainsi polluée et trahie.
    La frime, seul motif de l’emploi d’anglicismes, ça suffit !!!

  12. 3 bobos qui font 3000 km pour émettre 30kg de CO2.
    Dire que vous auriez pu rester à la maison sur le canapé à jouer aux dames.
    Tant pis pour l’urgence écologique.

    1. L’urgence, ce n’est pas d’économiser 30kg de CO2, mais quelques milliers.
      Quelle est votre score ? 10 000kg ? 15 000kg ?

  13. Merci pour cette belle idée d’article.
    Je vous en bas du post insta un remerciement adressé à la compagnie de transport.
    Y a t il eu une sponsorisation ou quelque contrepartie que ce soit pour ce voyage et cet article ?
    Si oui il me paraîtrait indispensable que ce soit mentionné.

  14. Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant et détaillé. J’étais monté en train pour voir le soleil de minuit vers le 21 juin il y a pas mal d’années. J’ai toujours aimé prendre le train de nuit notamment entre Nice et Paris ou Amiens ( travail) on évite l’avion et on arrive à Paris intramuros en tout début de journée mais l’actuel a des horaires inadaptés! ???
    Une petite remarque! Abandonnez l’expression ” alignements des planètes” référence à la fin du monde prédite le 21/12/2012 car les planètes ne peuvent JAMAIS être alignées!!!
    Merci à vous pour tout votre travail!

  15. Magnifique à tous point de vue.
    Par contre, je pense qu’il y a mieux que le monopoly deal pour passer de bons moments dans son train 😉

      1. Un beau voyage, que j’ai fait tout seul en même temps que vous (j’ai fait quelques commentaires sur la page Facebook.
        Je n’ai pas très bien compris comment vous êtes revenus, ni si vous avez loué une voiture, ce n’est pas très clair.
        Quel dommage de partir à 3, j’imagine que vous n’avez discuté avec personne d’autre dans le train, et le Monopoly au lieu des fabuleux paysages !!!
        Après, votre parcours n’était pas idéal, mais c’était une première fois si je comprends bien. Et quelques incorrections concernant les aurores boréales.
        En tout cas, bravo pour le calcul du bilan carbone, on peut se dépayser sans prendre l’avion, la voiture, j’espère que ça vous redonnera le goût d’y retourner.
        Faites le en été pour aller vivre sous le soleil de minuit ; et si vous craignez d’être encore interpellé sur votre bilan, faites le en stop c’est la meilleure des façon (et là, pas de Monopoly)

  16. Magnifique article ! Un grand merci pour ce rêve éveillé. Bravo pour ce voyage.
    Je partage en tout point vos valeurs. J’ai d’ailleurs la chance de créer des voyages en train en Scandinavie pour des voyageurs désireux de réduire leur empreinte carbone. Et je vois que les choses bougent !
    http://www.lelanblanc. com

  17. Bonjour, l’article est très intéressant merci. Est-ce qu’il est possible de préciser quelles compagnies de train vous avez utilisées ? (notamment pour le train de nuit). Sur quels sites vous avez réservés, combien de temps à l’avance vous avez réservé les billets, quels horaires vous avez pris pour que les voyages se combinent bien, etc etc. J’ai déjà essayé d’organiser un voyage en train Paris-Stockholm et j’ai du renoncer car je n’ai pas réussi à combiner les horaires, les réservations sur de multiples sites internes (tu dois en booker un sans être sur d’avoir l’autre train?). Bref 🙂 Comme j’ai pas réussi ça m’intéresse de voir comment concrètement vous avez fait si c’est possible. Merci 🙂 Bonne journée Claire

  18. Habitant au pays des aurores boréales, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre vos aventures! La philosophie de votre voyage, c’est à dire l’expérience d’une vie, fait plaisir à voir et me permet aussi de me souvenir de la chance que j’ai. Merci pour ce bilan détaillé et de montrer qu’une autre manière de voyager est possible! À noter que le train de nuit en saison estivale doit être tout aussi magique grâce au soleil de minuit et aux lumières magiques qui ne s’éteignent jamais 🙂

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