Aller au Maroc en train (sans cramer la planète)

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Chaque année, des millions d’Européens se rendent au Maroc. Des millions de personnes vivants en France font le voyage, pour raisons familiales, professionnelles, ou… “prendre un bain de soleil quelques jours parce que quand même, il fait moche à Paris“.

Le Maroc est un pays magnifique, et “surprise”, il est tout à fait possible de s’y rendre en train. Mais pourquoi s’y rendre en train alors que vous pourriez y être en 3H30 de vol ?

La première raison : voyager. Vraiment. La deuxième, et cela concerne toutes les personnes qui se rendent au Maroc, les Marocains ou simples touristes : le changement climatique. Le pays en souffre déjà énormément, et ce n’est que le début.

Comment profiter du Maroc sans détruire le pays ? Suivez le guide !

Avant propos et contexte

Le Maroc vit une situation inédite. D’un côté, le pays bat tous les records touristiques en 2024, avec 17,4 millions de visiteurs , avec plus de 20% par rapport à 2023 et surtout +35% par rapport à 2019, une année de référence pré-covid. Cela fait la fierté du pays et surtout du gouvernement qui espère doubler le nombre de visiteurs d’ici 2030 et l’organisation de la Coupe du monde de football cette même année.

De l’autre côté, le Maroc subit de façon inédite les conséquences du changement climatique. Au sud de la Méditerranée, le Maroc est l’un des pays les plus exposés à l’élévation future du niveau de la mer (GIEC, WG2). Le pays fait d’ores et déjà face à de graves crises de sécheresses, canicules mortelles et méga feux, dans un pays particulièrement vulnérable où l’agriculture représente 30% de l’emploi et plus de 10% du PIB.

Photo d’un lac en pleine sécheresse qui alimente le barrage Lalla Takerkourst, à environ 35km de Marrakech. Crédit photo : Thomas Wagner

Le changement climatique aggravera ces phénomènes tant que le monde n’aura pas atteint la neutralité carbone. Dans ces conditions, le Maroc aurait tout intérêt à changer et adapter le pays pour éviter des catastrophes futures. Ce n’est pas du tout la direction que prend le pays, qui se frotte les mains à l’idée de doubler le tourisme dans le pays, jusqu’à lancer des projets hors du temps comme la nouvelle station de ski de l’Oukaïmeden.

Notez que le Maroc ne découvre pas à quel point le changement climatique est un danger pour son pays. Le pays a tenu la COP7 à Marrakech en 2001, et la COP22 dans la même ville 15 ans plus tard en 2016, juste après la COP21 qui avait donné lieu à l’Accord de Paris.

Des touristes qui arrivent massivement… en avion

Après un sondage sur Instagram et plus de 15000 réponses, et même avec un public déjà convaincu, 60% des personnes disaient qu’elles prendraient l’avion et non le train pour se rendre au Maroc.

En vérifiant les chiffres, ce n’est pas si surprenant. En 2023, selon l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), 4,88 millions de voyageurs tricolores sont entrés au Maroc. La France est le premier marché touristique pour le Maroc, devant l’Espagne (pourtant séparé de 14km !) et le Royaume-Unis.

Ci-dessous, le détail des visiteurs par nationalité en 2023 :

Crédit : Bon Pote / Ministère du Tourisme marocain
MRE = Marocains Résidant à l’Etranger

En regardant les chiffres un peu plus dans le détail, nous voyons que Marrakech est la première destination au Maroc, et de loin, suivie par Agadir, puis dans une moindre mesure Casa et Tanger. Vous doutez vous de la suite ?

L’aéroport de Marrakech est de très loin le premier point d’entrée des arrivées des touristes, avec plus de 3,2 millions de personnes en 2023. On observe également que la majorité des touristes arrivent en avion. Une tendance récente, qui a augmenté notamment avec les compagnies aériennes et leurs offres low cost pour le Maroc.

Crédit : Bon Pote / Ministère du Tourisme marocain

Une majorité de touristes qui arrivent au Maroc en avion. Dans un contexte de réchauffement climatique où le pays subit sécheresse après sécheresse et des canicules mortelles. Lorsque l’on connait les conséquences d’un seul voyage en avion sur le réchauffement climatique

Heureusement, il existe des alternatives. C’est tout le sujet de cet article : faire autrement, et comment ?

Quel trajet en train et ferry pour aller au Maroc ?

Se rendre au Maroc en train depuis la France est très facile. Le trajet en exemple ici sera Paris-Marrakech, mais il y a des départs de plusieurs autres villes pour rejoindre l’Espagne, étape indispensable au voyage.

Le voyage dure entre 36 et 48h. Le détail du prix de chaque étape est indiqué plus bas dans cet article, mais le pass interrail est vraiment indispensable pour voyager moins cher et garder une flexibilité sur le voyage, un pré-requis lorsque vous faites du slow travel.

Paris-Barcelone-Madrid-Algesiras-Tanger

En partant de Paris, vous prendrez un direct pour Barcelone. Une fois en Espagne, plusieurs choix s’offrent à vous. L’un des plus rapides est de prendre un TGV pour Madrid, puis de prendre un direct Madrid-Algesiras pour vous retrouver tout au sud de l’Espagne avec le Maroc en vue. Depuis la plage de Tarifa, à quelques kilomètres d’Algesiras, vous aurez le Maroc en vue…

Crédit : Bon Pote

Vous pouvez également prendre votre temps et vous arrêtez dans plusieurs villes en Espagne. C’est ce que fait la journaliste Nassira El Moaddem qui en parle dans son livre Et si on rentrait au bled en train ?. En effet, si vous n’avez jamais visité Cordoue, Grenade ou Séville, c’est une occasion en or d’en profiter.

Le ferry entre l’Espagne et le Maroc

Pour le ferry, vous avez deux choix. Soit vous pouvez partir d’Algesiras, soit de Tarifa. La différence entre les deux est que le ferry est deux fois plus long d’Algesiras, et que vous arriverez à Tanger Med. Il faudra alors prendre un bus ou un taxi pour rejoindre la gare de Tanger. Comptez 50 minutes de trajet. Les ferries sont très fréquents, tout comme les bus ou les taxis, pas vraiment d’inquiétude là-dessus (prévoyez d’avoir du cash !).

L’autre possibilité est de prendre un ferry depuis Tarifa, qui va lui directement à Tanger. Les ferries sont un peu moins fréquents, mais le trajet en ferry est plus court. Il faut donc au préalable prendre un bus ou un taxi entre Algesiras et Tarifa. Faites au plus vite, ou prenez votre temps, vous avez le choix. Notez que Tarifa est un stop très agréable.

Le train au Maroc : Tanger-Marrakech

Une fois à Tanger, vous devrez prendre le train pour vous rendre à Marrakech. Il y a un ticket direct Tanger-Marrakech avec un stop à Casa.

D’abord un TGV entre entre Tanger et Casa qui dure 2H15, puis un train classique entre Casa et Marrakech. Vous aurez 30 min de changement et la gare est petite donc aucune inquiétude pour la correspondance.

NB : pas de wifi dans le TGV ni dans le train entre Casa et Marrakech, profitez-en pour admirer le paysage, c’est magnifique tout le long !

Retour en 36H ?

Pour le trajet retour, vous pouvez faire exactement la même chose. Pour le train au Maroc vous n’avez pas vraiment le choix. En revanche une fois en Espagne, vous pouvez repartir de Tarifa en bus jusqu’à Séville puis train jusqu’à Barcelone, ou depuis Algésiras prendre un train direct pour Madrid ou vous arrêter à Grenade ou Courdoue (deux villes magnifiques) et rejoindre Barcelone ensuite.

Vous pouvez également prendre le Train ou le bus à Algésiras pour Malaga, puis prendre un train direct pour Barcelone, puis Paris. Il est donc possible de rentrer en 36h si vous êtes pressé(e), que vous avez un animal de compagnie qui vous manque, un petit ami ou des amis à voir. Le wifi fonctionne en Espagne, mais à nouveau, profitez des paysages, c’est splendide…

PS : si vous connaissez un mot qui exprime “le plaisir décuplé” une fois arrivé(e) à destination parce que vous l’avez fait en train et non en avion, vous rendrez service à beaucoup de personnes. Comme un sportif qui grimpe une montagne et profite d’une vue incroyable, au lieu d’être lâché en hélico…

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Et l’empreinte carbone Paris-Marrakech ? Le comparatif train vs avion

Outre le plaisir de voyager lentement et de voir de superbes paysages, il faut bien quelques chiffres pour expliquer pourquoi prendre l’avion est catastrophique pour aller au Maroc et pourquoi prendre le train est une meilleure solution.

Voici le détail du trajet, avec le détail des émissions à chaque fois. Le simulateur avion est ici, le simulateur ferry est ici. Les distances réelles du train (et non à vol d’oiseau ;)) sont fournies via lowtrip.

  • Paris- Barcelone : 4kg CO2eq (sncf)
  • Barcelone – Madrid : 7.3kg CO2eq (631 km de TGV, 2H30)
  • Madrid-Algesiras: 7.4kg CO2eq (5H15 de train) 641km
  • Bus Algesiras-Tarifa : 1kg CO2eq
  • Ferry Tarifa – Tanger : 5kg CO2eq
  • Train Tanger – Casa : 17.7kg (TGV, 2H15)  – 322km .
  • Casa- Marrakech  : 14.1kg (train classique, 2H30)  – 256km

Total de l’empreinte carbone d’un Paris-Marrakech en train + ferry = 56,5kg CO2eq, soit 113kg CO2eq aller-retour.

Le comparatif train vs avion, et comment améliorer le résultat

On comprend vite que l’intérêt d’avoir une électricité est clef dans chaque pays pour réduire son empreinte carbone. Pour les mix électriques de la France, de l’Espagne et du Maroc via Electricity maps, ils sont respectivement de 50g CO2eq / kWh, 130g CO2eq / kWh et 616g CO2eq / kWh.  (38% du mix en renouvelables) décarbonée.

Le plus polluant est donc le train au Maroc, qui a tout intérêt à sortir rapidement du charbon. Ensuite le ferry est assez émetteur, même pour une courte distance. Bonne nouvelle, un ferry électrique est prévu à partir de 2027 pour répondre aux objectifs de décarbonation de 2050. A suivre de près donc, en tenant en compte que les promesses par les acteurs du transports sont très souvent du greenwashing à l’arrivée…

En avion, le calcul est plus rapide : un vol aller-retour équivaut à 668kg CO2eq avec un facteur de x2 sur les trainées de condensation et 1 tonne en x3 ce qui est le plus proche de la littérature scientifique, , soit en 834kg CO2eq en facteur x2.5.

Résultat : Paris Marrakech en avion est environ de 6 à 9x plus émetteur en CO2 que le train + ferry.

Quel budget pour Paris-Marrekech ?

Aller au Maroc est un voyage plutôt “facile” si vous souhaitez essayer le slow travel, et en plus d’être facile, c’est abordable tout en gardant une incroyable flexibilité. Alors que pour un voyage pour aller voir les aurores boréales, le prix peut passer du simple au triple selon si vous y prenez en avance, ici, vous pouvez réserver jusqu’à la dernière minute (vraiment) sans vous ruiner.

Le pass Interrail est un must, surtout si vous souhaitez avoir une certaine flexibilité. Par exemple, sur le voyage retour Malaga-Barcelone, le prix du billet était de 106 euros. Avec le pass interrail, en prenant le billet 20 min avant le départ, cela a coûté 10,50 euros !

Voici le détail du voyage qui peut vous donner un ordre de grandeur :

  • Paris- Barcelone : 35 euros (avec pass interrail)
  • Barcelone – Madrid : 15 euros (avec pass interrail)
  • Madrid-Algesiras: 7 euros (avec pass interrail)
  • Bus Algesiras-Tarifa ou Tanger -Tanger Med : 1 euro (ou 30 euros de taxi, prix fixe)
  • Ferry Tarifa – Tanger : 27 euros (vous pouvez d’ailleurs avoir 30% avec interrail, vu trop tard au retour ;))
  • Train Tanger – Casa – Marrakech : 36 euros en seconde et 52e en première classe

Le pass interrail pour 4 jours en mode “fléxible” coûte 241€. Notez qu’il y a parfois des réductions sur les pass, et que plus vous prenez de jours sur le pass interrail, moins chaque jour coûte cher.

Pour Paris-Marrakech aller-retour en train + ferry, le budget sera environ de 380 euros. Il vous faudra ajouter une nuit ou deux d’hôtel pour avoir le budget global, selon le trajet que vous choisirez.

Garder la beauté du Maroc

Le changement climatique bouleverse le cycle de l’eau et frappe déjà le Maroc en mettant à risque la sécurité du pays. L’accès à l’eau est un enjeu politique central au Maroc comme le rappelle le média Nechfate dans plusieurs articles très complets. Ajoutez à cela l’artificialisation des sols, la bétonisation à tout va (très frappant à Marrakech et autour de la ville) et vous avez le cocktail parfait pour fragiliser un pays tout entier.

Dans ces conditions, comment faire lorsque le gouvernement souhaite doubler le nombre de touristes d’ici 2030 et que des millions de personnes arrivent en avion, aggravant le changement climatique ?

Cet article va bien au-delà d’un simple récit d’un voyage de Paris à Marrakech. L’enjeu sous-jacent, c’est de préserver la beauté du Maroc, que le pays ne devienne pas un enfer à vivre et que le tourisme ne participe pas à rendre le pays invivable. Pour cela, nous aurons besoin de tout le monde.

Le triangle de l’action

Tout d’abord, le gouvernement marocain. La transition écologique doit être au cœur de sa politique et le mix énergétique doit être décarboné au plus vite. Une politique décoloniale doit nécessairement aussi avoir lieu. Cela vaut autant pour le rôle de la France au Maroc que le Maroc lui même. En effet, l’attraction touristique du pays ne doit pas faire oublier la colonisation énergétique du Sahara occidental et une transition écologique réussie sera forcément une écologie décoloniale.

Ensuite, bien sûr, le choix des touristes. Si ce n’était pas clair, les touristes qui prennent l’avion pour aller au Maroc quelques jours “se relaxer” ou “surfer” sont irresponsables, égoïstes, choisissez l’adjectif qui conviendra le mieux à la situation. Si vous ne comprenez pas pourquoi, prenez 5 minutes et cliquez ici.

Vient enfin le sujet de la famille. Des millions de marocains et de binationaux rentrent voir leur famille. Des millions de marocains ont des contraintes de temps et d’argent qui ne leur permettent pas de voyager par le train et le ferry. Ce sujet enflamme les débats à chaque fois qu’il est dit qu’il faut réduire le trafic aérien. Avec le besoin de voir sa famille, peut-on, doit-on faire une exception pour l’avion ? C’est le sujet d’un article entier qui j’espère permettra d’ouvrir des débats constructifs.

L’équation n’est pas simple et pourrait se résumer ainsi : 5,4 millions de Français se rendent au Maroc chaque année. La grande majorité vient en avion, y compris pour des voyages de quelques jours. Comment fait-on pour garder un pays magnifique sans qu’il parte en fumée avec le changement climatique ?

Crédit : Bon Pote
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11 Responses

  1. Franco-danois, vivants et travaillant dans le sud de la France, nous “montons” régulièrement au DK pour famille, boulot , amis etc. Pendant beaucoup d’années, une 30aine, nous avons volé sur tous les trajets dispo. Mais depuis qq anées, grâce à l’un de nos fils qui nous a dit que nous déconnions gravement (!), nous montons en train et, ma foi, c’est très agréable, cher mais agréable. Perpignan-Karlsruhe direct en TGV, 7h confort. Nuit sur place. Ensuite Karlsruhe-Hambourg, 5h, changement pour Odense 2h de plus.
    total 2 fois 7h confort. Toujours quelques surprises avec les trains allemands pour lesquels les horaires ne sont que de vagues indications dans le temps mais dans l’ensemble c’est un vrai voyage plein de paysages et de lectures.
    Bien à vous !

  2. Quelle mauvaise foi… Le prix que vous indiquez est seulement pour l’aller, et non pour l’aller-retour, qui coûte en fait le DOUBLE.
    Allez maintenant dire aux gens qu’aller au Maroc en train/ferry leur coûtera plus de 750€ aller-retour (sans compter le prix des nuits d’hôtels !!!) et que ça leur prendra en plus une semaine de voyage en tout…

  3. Quelques idées de mots pour décrire le bonheur de l’arrivée après un long voyage en train :
    – En japonais : shibumi = la beaute subtile dans l aboutissement d un long parcours.
    – En allemand : Fernweh qui décrit une forte envie de voyager, un désir intense de partir loin, souvent opposé à Heimweh (le mal du pays, la nostalgie de chez soi). C’est un peu comme une soif d’aventure et de découverte, une attirance presque douloureuse pour l’inconnu et les contrées lointaines.
    – Mots inventés :
    * Périvresse : l’ivresse joyeuse du periple qui arrive à son terme.
    * Voyaccomplissement : plénitude qui allie le voyage et le respect de ses valeurs.
    * Raillegresse : l’allegresse de voyager en train et d’arriver en gare.
    * LocoEmotion ou Locomotion. “Arrivée à Tanger j’étais en pleine Locœmotion”

  4. Article très inspirant, ça me trotte dans la tête depuis un moment et là il y a toutes les infos nécessaires !
    Réponse au PS (je me suis aidée de chatGPT, voici quelques idées):
    * Meraki (grec) : Ce mot décrit l’action d’investir tout son être – son âme, sa créativité et son amour – dans ce que l’on fait. Il peut s’appliquer au voyage entrepris avec soin et passion.
    * Wabi-sabi (japonais) : Une philosophie esthétique centrée sur l’imperfection et la beauté du temps qui passe, ce qui pourrait inclure l’appréciation du voyage lent et authentique.
    * Ikigai (japonais) : Bien que plus large, ce concept fait référence à la joie de faire ce qui a du sens, comme le choix d’un voyage plus lent mais plus enrichissant.
    * Un néologisme pourrait aussi naître pour capturer ce sentiment unique. Si on devait le créer en français, quelque chose comme “époplésie” (de “épopée” et “extase”) pourrait refléter cette idée.

  5. Bonjour, nous n’avons pas tous des vacances à rallonge pour ce permettre un tel trajet qui durerait 3jours aller et trois jours retour. Les correspondance peuvent prendre plusieurs heures à chaque changement. Au bout d’un tel periple il faudra prévoir 2jours de plus à l’hôtel pour se reposer si ce n’est un mal de dos qui durera plusieurs semaines. Les trains sont souvents beaucoup plus chère. Trains souvent vides pour la consommation par personne, Le Ferry sort du port et entre 2 fois en 1h. Ça consommation est donc plus importante qu’un Ferry de 24h. Entretien des trains et des voie avec machines et véhicules diesel très consommateur. Désolé mais pour ce trajet, je reste sur l’avion. Éventuellement le car en direct. Mais pas le train

  6. Le réseau ferré du Maroc n’utilise plus le charbon pour la signalisation de ses trains et l’éclairage de ses trains et de ses gares et tous ses locaux

  7. Vous parlez du Sahara occidental comme une partie colonisée oui par le passé ça l’a été par l’Espagne uniquement ,le Maroc étant le propriétaire légitime de ce territoire intégral du royaume du Maroc de plusieurs siècles et c’est lui même qui a fait la demande de sa décolonisation auprès de l’ONU au temps de l’occupation espagnole, normalement vous êtes là pour sensibiliser les citoyens sur la question de la préservation environnementale mais à vous lire c’est autre chose propagande politicienne sur politicienne en y renfermant des messages nauséabondes politicienne à l’encontre du Maroc et son intégrité territoriale,je pense que madame Nassira EL Mouaadem est du même avis que moi enfin sauf si elle a été influencer par le mouvement nauséabonde qui vont à l’encontre de son pays d’origine et son intégrité territoriale qui est encore très répandu en France hypocritement via plusieurs media et associations ong de propagande,malgré le soi disant réchauffement bilatéral entre la France et le Maroc ✊ mais bon tous ceux ci reste que de la propagande’, franchement laisser la politique et les propagandes au politicienne et concentrer diffuser plutôt un message de paix qui va dans le sens de la sensibilisation préservation respect de l’environnement et de la planète vous serez perçu différemment ,de façon crédible ,ceux ci est que mon avis libre à vous de le prendre comme bon vous semble et tous le monde à bien le droit de donner son ressenti

  8. Approche rafraîchissante du voyage au Maroc. En effet les perspectives d accroissement du tourisme sont assez effrayantes au Maroc mises en perspective avec les enjeux écologiques.
    L aéroport Marrackchi est d ailleurs en plein travaux d extension.

  9. Nous avons fait un Paris Séville en TGV (presque le Maroc). Version confort en 1ere classe il faut l’avouer, avec une nuit à l’hôtel à Barcelone à l’aller et au retour.
    Le trajet est en effet très agréable avec une découverte de paysages du centre de l’Espagne que nous n’imaginions pas et une découverte de Barcelone en deux soirées et deux demi journées.
    Coté temps de parcours c’est presque transparent car j’ai passé ces quatre jours (aller et retour) à travailler dans de bonnes conditions sur un dossier professionnel difficile.
    Coté prix, vu la version confort choisie je le répète, cela pique avec un cout multiplié par 4 par rapport à l’avion.
    Coté temps de parcours, c’est dommage, il ne s’en fallait que d’une heure lors d’une correspondance pour réussir un voyage dans la journée, avec un départ de gare de Lyon avec le 1er TGV du matin et une arrivée vers 22h00 à Séville. Un peu de coordination SNCF / RENFE et ce serait possible.
    Eliminer l’avion reste quand même le plus efficace et le plus facile quand on veut réduire son bilan carbone. Mais on peut en effet voyager en train en Europe et même au delà !

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Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

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  1. Franco-danois, vivants et travaillant dans le sud de la France, nous “montons” régulièrement au DK pour famille, boulot , amis etc. Pendant beaucoup d’années, une 30aine, nous avons volé sur tous les trajets dispo. Mais depuis qq anées, grâce à l’un de nos fils qui nous a dit que nous déconnions gravement (!), nous montons en train et, ma foi, c’est très agréable, cher mais agréable. Perpignan-Karlsruhe direct en TGV, 7h confort. Nuit sur place. Ensuite Karlsruhe-Hambourg, 5h, changement pour Odense 2h de plus.
    total 2 fois 7h confort. Toujours quelques surprises avec les trains allemands pour lesquels les horaires ne sont que de vagues indications dans le temps mais dans l’ensemble c’est un vrai voyage plein de paysages et de lectures.
    Bien à vous !

  2. Quelle mauvaise foi… Le prix que vous indiquez est seulement pour l’aller, et non pour l’aller-retour, qui coûte en fait le DOUBLE.
    Allez maintenant dire aux gens qu’aller au Maroc en train/ferry leur coûtera plus de 750€ aller-retour (sans compter le prix des nuits d’hôtels !!!) et que ça leur prendra en plus une semaine de voyage en tout…

  3. Quelques idées de mots pour décrire le bonheur de l’arrivée après un long voyage en train :
    – En japonais : shibumi = la beaute subtile dans l aboutissement d un long parcours.
    – En allemand : Fernweh qui décrit une forte envie de voyager, un désir intense de partir loin, souvent opposé à Heimweh (le mal du pays, la nostalgie de chez soi). C’est un peu comme une soif d’aventure et de découverte, une attirance presque douloureuse pour l’inconnu et les contrées lointaines.
    – Mots inventés :
    * Périvresse : l’ivresse joyeuse du periple qui arrive à son terme.
    * Voyaccomplissement : plénitude qui allie le voyage et le respect de ses valeurs.
    * Raillegresse : l’allegresse de voyager en train et d’arriver en gare.
    * LocoEmotion ou Locomotion. “Arrivée à Tanger j’étais en pleine Locœmotion”

  4. Article très inspirant, ça me trotte dans la tête depuis un moment et là il y a toutes les infos nécessaires !
    Réponse au PS (je me suis aidée de chatGPT, voici quelques idées):
    * Meraki (grec) : Ce mot décrit l’action d’investir tout son être – son âme, sa créativité et son amour – dans ce que l’on fait. Il peut s’appliquer au voyage entrepris avec soin et passion.
    * Wabi-sabi (japonais) : Une philosophie esthétique centrée sur l’imperfection et la beauté du temps qui passe, ce qui pourrait inclure l’appréciation du voyage lent et authentique.
    * Ikigai (japonais) : Bien que plus large, ce concept fait référence à la joie de faire ce qui a du sens, comme le choix d’un voyage plus lent mais plus enrichissant.
    * Un néologisme pourrait aussi naître pour capturer ce sentiment unique. Si on devait le créer en français, quelque chose comme “époplésie” (de “épopée” et “extase”) pourrait refléter cette idée.

  5. Bonjour, nous n’avons pas tous des vacances à rallonge pour ce permettre un tel trajet qui durerait 3jours aller et trois jours retour. Les correspondance peuvent prendre plusieurs heures à chaque changement. Au bout d’un tel periple il faudra prévoir 2jours de plus à l’hôtel pour se reposer si ce n’est un mal de dos qui durera plusieurs semaines. Les trains sont souvents beaucoup plus chère. Trains souvent vides pour la consommation par personne, Le Ferry sort du port et entre 2 fois en 1h. Ça consommation est donc plus importante qu’un Ferry de 24h. Entretien des trains et des voie avec machines et véhicules diesel très consommateur. Désolé mais pour ce trajet, je reste sur l’avion. Éventuellement le car en direct. Mais pas le train

  6. Le réseau ferré du Maroc n’utilise plus le charbon pour la signalisation de ses trains et l’éclairage de ses trains et de ses gares et tous ses locaux

  7. Vous parlez du Sahara occidental comme une partie colonisée oui par le passé ça l’a été par l’Espagne uniquement ,le Maroc étant le propriétaire légitime de ce territoire intégral du royaume du Maroc de plusieurs siècles et c’est lui même qui a fait la demande de sa décolonisation auprès de l’ONU au temps de l’occupation espagnole, normalement vous êtes là pour sensibiliser les citoyens sur la question de la préservation environnementale mais à vous lire c’est autre chose propagande politicienne sur politicienne en y renfermant des messages nauséabondes politicienne à l’encontre du Maroc et son intégrité territoriale,je pense que madame Nassira EL Mouaadem est du même avis que moi enfin sauf si elle a été influencer par le mouvement nauséabonde qui vont à l’encontre de son pays d’origine et son intégrité territoriale qui est encore très répandu en France hypocritement via plusieurs media et associations ong de propagande,malgré le soi disant réchauffement bilatéral entre la France et le Maroc ✊ mais bon tous ceux ci reste que de la propagande’, franchement laisser la politique et les propagandes au politicienne et concentrer diffuser plutôt un message de paix qui va dans le sens de la sensibilisation préservation respect de l’environnement et de la planète vous serez perçu différemment ,de façon crédible ,ceux ci est que mon avis libre à vous de le prendre comme bon vous semble et tous le monde à bien le droit de donner son ressenti

  8. Approche rafraîchissante du voyage au Maroc. En effet les perspectives d accroissement du tourisme sont assez effrayantes au Maroc mises en perspective avec les enjeux écologiques.
    L aéroport Marrackchi est d ailleurs en plein travaux d extension.

  9. Nous avons fait un Paris Séville en TGV (presque le Maroc). Version confort en 1ere classe il faut l’avouer, avec une nuit à l’hôtel à Barcelone à l’aller et au retour.
    Le trajet est en effet très agréable avec une découverte de paysages du centre de l’Espagne que nous n’imaginions pas et une découverte de Barcelone en deux soirées et deux demi journées.
    Coté temps de parcours c’est presque transparent car j’ai passé ces quatre jours (aller et retour) à travailler dans de bonnes conditions sur un dossier professionnel difficile.
    Coté prix, vu la version confort choisie je le répète, cela pique avec un cout multiplié par 4 par rapport à l’avion.
    Coté temps de parcours, c’est dommage, il ne s’en fallait que d’une heure lors d’une correspondance pour réussir un voyage dans la journée, avec un départ de gare de Lyon avec le 1er TGV du matin et une arrivée vers 22h00 à Séville. Un peu de coordination SNCF / RENFE et ce serait possible.
    Eliminer l’avion reste quand même le plus efficace et le plus facile quand on veut réduire son bilan carbone. Mais on peut en effet voyager en train en Europe et même au delà !

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