Ne plus acheter (de livres) sur Amazon

Publication :
Mis à jour :
Sommaire
Dépliez le sommaire de l’article

Comme évoqué dans ‘Voter avec son argent, il est nécessaire de remettre chaque acte de consommation en question. Pour cela, il faut se poser trois questions : comment (qui a fait ce produit et avec quoi), qui est impacté (positivement ou négativement), et qui est le bénéficiaire final. En reposant sur un modèle économique de fraude fiscale, Amazon tue petit à petit les commerces de proximité, dont les librairies font partie. Alors qu’il y a quelques années, j’achetais 15 livres tous les deux mois sur Amazon, j’ai voulu changer cette habitude. Mais est-ce si facile de se passer d’Amazon et d’acheter éthique ? Éléments de réponse ici, dans cette quête interminable de devenir un mec bien.

Amazon, la facilité

Amazon, ce sont des tueurs. Au sens propre, comme au sens figuré. D’abord au sens figuré : quiconque a déjà commandé un produit chez eux, pourra le confirmer : c’est rapide, facile, et très souvent imbattable niveau prix. Tellement pratique que j’ai plusieurs amis qui commandent TOUTE LEUR VIE sur Amazon, et ne jurent que par ça. ‘Ta vie en 3 clics’.
Le problème, c’est que pour être si efficace, Amazon oublie certaines choses. Payer des impôts ? Ah non, Jeff il n’aime pas cela. Respecter ses employés, qui sont chronométrés comme au bon vieux temps du Fordisme ? Surement pas. En revanche, exploiter des étudiants chinois pour construire des enceintes ? Là Jeff il sourit.

La vie est une question de priorités. Par chance, j’ai retrouvé une photo de Jeff Bezos au début de sa carrière :

Jeff, CEO d'amazon, et l'argent
Le Bezos, avec des cheveux, avant les milliards et le divorce.

Vous l’aurez compris, avec Amazon, c’est l’argent d’abord, ensuite on discute.
Par conséquent, je souhaitais montrer avec un exemple concret et sources à l’appui, qu’il est possible de se passer d’Amazon.

Achat de 15 livres : comparatif Amazon vs le reste du monde

Une liste de 15 livres va nous permettre de comparer deux choses : la disponibilité et le coût total, selon si l’on achète sur Amazon ou ailleurs. Cet ailleurs, je l’ai appelé ‘Restedumonde’. Je me suis fait un petit algorithme mental : par ordre de préférence, j’achète sur Recyclivres. Si livre non disponible, je passe sur X. Puis Y, Z… Puis D, la réponse D.
Ces 15 livres sont représentatifs du néo-bobo que je suis : des classiques, de la poésie, de l’éthique, du capitalisme, et 5 livres en anglais pour donner un peu de difficulté à la concurrence. Voici la liste :

Comparatif d'achats de livres sur amazon et ailleurs

Le détail du choix Balkany vs choix Ethique en plus grand : https://imgur.com/a/y8mRr5e

Résultat : J’économise un peu plus de 15€ en achetant ailleurs que sur Amazon !
Le seul et unique avantage d’Amazon est incontestablement la disponibilité. Vous trouverez TOUT ce que vous voulez. Au niveau logistique, les autres sites ont bien progressé : une fois inscrit, c’est 3-4 cliques maximum pour finaliser l’achat et se faire livrer à domicile.
Pour finaliser l’achat de ces 15 livres, je suis passé par 3 sites différents. C’est certes un peu plus pénible, mais les économies réalisées rentabilisent largement l’effort. La vraie difficulté fut de trouver les ouvrages en anglais. C’est pour cela que j’ai craqué et acheté chez Awesomebooks, mais il existe bien sûr d’autres alternatives.

Les alternatives à Amazon

Consommer autrement demande du temps. Pour vous en faire gagner, je liste ci-dessous un best of des alternatives qui m’ont été données par les membres du groupe lecercledeslecteurs. Ce groupe, c’est un petit havre de paix, un petit cocon qui n’a rien à voir avec le reste d’Internet : jamais un mot méchant, jamais un mot plus haut que l’autre, que des gens bienveillants ! Ça pue l’amour ! Rien à voir avec notre belle actualité, le voile, Zemmour, le terrorisme… On a dit pas de politique, on se reconcentre

Voici donc en vrac les alternatives à Amazon (liste non exhaustive, à compléter !) :

Recyclivres: entreprise éco-citoyenne, bilan carbone effectué chaque année, redistribution de 10% du revenu net à des associations… Vous avez la palme d’or, bravo !
Librairie indépendante : il y en a forcément une pas loin de chez vous, surtout à Paris ! Je précise que je n’ai pas mis les pieds dans une librairie depuis 15 ans, mais au moins eux, ils payent (normalement) leur impôts en France…
Lalibrairie.com : très grand choix de livres, y compris des livres en anglais. J’aime bien leur slogan ‘Nous ne sommes pas des algorithmes’.
EasyCash : peu de disponibilités, mais si vous trouvez votre bonheur, cela ne sera pas cher ! J’ai trouvé Dans les forêts de Sibérie pour 1,99€, il y est peut-être encore 😉
Librairie Galignani : Pour les livres en anglais et pour les parisiens, vous y trouverez un grand choix de livres.
Placedeslibraires.fr : très pratique pour trouver sa librairie physique.
Chasse-aux-livres : recense différents sites avec prix neufs et d’occasions.

Outre les alternatives à Amazon, les discussions et retours que j’ai eus m’ont surtout fait réagir sur une chose : la nécessité de repenser l’achat de livres.

Rejoignez les 40000 abonné(e)s à notre newsletter

Chaque semaine, nous filtrons le superflu pour vous offrir l’essentiel, fiable et sourcé

Repenser l’achat de livres

A force d’être gâtés, on ne se rend plus compte de la dépendance que crééent des entreprises comme Amazon, Uber ou Deliveroo sur nous. JE VEUX MA TABLETTE, J’EXIGE UN CHAUFFEUR MAINTENANT, J’AI FAIM PEDALE PLUS VITE. On devient impatient, et à force, on considère que tout doit être à disposition très vite, sinon, c’est la fin du monde.
S’il y a bien un domaine qui devrait être une exception, c’est la lecture ! Au lieu de rebondir tels les intellectuels de BFM TV sur chaque fait divers, prenez le temps. Prenez le temps d’acheter, de choisir, et de vous laisser surprendre.

Je crois que l’exemple le plus parlant que je puisse donner est une balade il y a deux ans sur les quais parisiens. J’avais ‘absolument’ envie d’acheter Clair de femme de Romain Gary. Introuvable. Puis j’ai commencé à discuter avec un bouquiniste, qui m’a parlé de Chien Blanc. En 2 minutes, il a réussi à me vendre le livre ce salaud, j’ai acheté sans réfléchir ! Je suis reparti le sourire aux lèvres, comme un garçon facile que je suis.

La culture, cela se transmet. C’est en discutant avec une collègue algérienne que j’ai découvert Amin Maalouf et par la même occasion Omar Khayyam. C’est en discutant avec une syrienne que j’ai découvert Boulgakov, en dînant avec une japonaise que j’ai découvert Kundera. Bonne chance à l’algorithme d’Amazon pour faire les mêmes recommandations.

Acheter neuf ou d’occasion

Enfin, afin de repenser l’achat de livres, il est aussi important de se demander si acheter neuf est indispensable. L’argument principal de l’occasion, c’est le prix : pour 99% des produits, cela sera moins cher. Le livre ne fait pas exception, mis à part si vous achetez une version vintage, tirée seulement à quelques exemplaires.
Pour les radins.com, la question ne se pose pas : vous achèterez d’occasion, c’est tout simplement moins cher (le radin ultime emprunte les livres dans une bibliothèque).

Pour l’achat d’un livre neuf, sachez tout d’abord qu’en France, les livres ont un prix unique. Amazon ne permet donc pas d’économiser, hormis les -5 % autorisés par la loi (retrouvés également en librairies). Il n’y a par conséquent aucune raison d’acheter un livre neuf sur Amazon.
Ensuite, s’il n’est pas réédité, le texte est et restera le même. Pas sûr que Sartre vienne nous changer Les Mots, ou Kakfa finir son Château. C’est un avis subjectif, mais après réflexion, si le livre est en bon état, je ne vois aucune raison d’acheter un livre neuf. C’est personnellement le dernier de mes soucis, ayant de plus une préférence pour les versions plus anciennes (et leurs odeurs).

Enfin, pour les connards matérialistes neo-bobos comme moi, qui souhaitent avoir une bibliothèque chez eux ET sauver la planète, l’occasion est clairement le choix d’excellence. Pas d’arbres découpés, moins d’énergie en jeu, moins de CO2. Mon seul petit bémol ici restera la commande sur Awesomebook. Voyant que les livres en anglais étaient plus difficiles à obtenir, j’ai eu un réflexe Amazonien.

PS : j’ai gardé de côté le sujet e-book vs livres papiers. Il y a trop à dire et cela mérite un article à part. Circuit de production, impact carbone, qualité du papier, typographie, format… Et tablette Kindle. Plus tard 😉

Le mot de la fin

Par l’exemple, j’ai voulu démontrer qu’Amazon n’était pas l’unique solution pour commander des livres par internet. Par le résultat, nous avons vu qu’en plus, vous ferez des économies en passant par d’autres plateformes, en faisant de plus le choix de l’éthique.

La lecture n’a aucun caractère d’urgence. Aucun. Non seulement il existe très certainement une librairie ou une bibliothèque à côté de chez vous, mais rien ne remplace l’échange humain. La littérature est une passion qui se transmet également à l’oral, avant de se plonger seul dans les écrits.
Enfin, à l’image de l’introduction, n’oubliez jamais de vous poser les 3 questions : comment (qui a fait ce produit et avec quoi), qui est impacté (positivement ou négativement), et qui est le bénéficiaire final.  Repensez votre consommation !

POUR ALLER PLUS LOIN

Envie de creuser le sujet ? Cet article pourrait vous intéresser !

17 Responses

  1. Bonjour,

    Votre livre est en vente chez Amazon ” tout comprendre ”ou presque” sur le climat”
    Ça me paraît un peu contradictoire au vu de ce que vous écrivez
    . Une explication ?
    Comment fait-on ?

    Bien à vous

  2. Bonjour,
    Je me permet une réflexion sur le début de l’article : “Amazon tue petit à petit les commerces de proximité, dont les librairies font partie.” Dans la suite de l’article il n’est pas fait question de librairie physique, de petit commerçants de proximité. Les alternatives “en ligne” à Amazon sont citées et c’est très bien. Mais souvent on critique Amazon surtout sur le manque à gagner pour les commerçants de proximité, et c’est bien ce sujet qui m’intéresse. Amazon ou autre, existe-t-il une étude ou des réflexions sur le meilleur choix à faire pour limiter le dérèglement climatique, entre acheter en local ou en ligne dans le cas d’un produit non local (comme un livre) ? Car si on s’affranchit de l’aspect social (pourquoi l’emploi de notre commerçant aurait-il plus de valeur que l’emploi d’un ouvrier dans l’aéronautique ?), est-ce qu’il vaut mieux :
    – quelques grand entrepots utilisant x m² au sol, ou une multitude de locaux utilisant beaucoup plus ? Autant de logements en moins à construire
    – quelques grand entrepots non chauffés non climatisés ou à peine, ou une multitude de locaux chauffés et climatisés pour le confort de client avec des pertes du aux ouvertures intempestives des portes ? Sobriété et efficacité énergétique.
    – “quelques” camions plus ou moins grands effectuant des tournées optimisées pour livrer chez le client, avec des véhicules plus efficaces, ou toujours des camions pour livrer le libraire puis des milliers de véhicules personnels (voiture ?) pour transporter une personne et un livre ? Efficacité énergétique.
    – quelques employés (peut-être mal traités ?) avec un rendement fort, plutot qu’une multitude de libraires qui feraient autant de main d’œuvre disponible pour travailler sur des besoins importants (maraichage, rénovation des batiments, etc) ?

    Voilà des pistes de réflexion qui vont à l’inverse de ce que l’on entend quand on parle de consommation responsable. Je pense qu’il faut garder des commerçants pour vendre les produits locaux, mais pour tout le reste, je me demande si on ne privilégie pas nos habitudes et notre plaisir, à un pragmatisme énergétique. Oui Amazon permet d’acheter facilement donc pousse à la consommation, mais à consommation égale, quel est le bilan ?

    Merci d’avance de considérer ce message comme une simple réflexion, je cherche des réponses factuelles, j’ai bien compris l’aspect moral et social.

  3. « La lecture n’a aucun caractère d’urgence. »

    Si je m’en tiens à votre liste et notamment à « l’enseignement de l’ignorance » et à « la stratégie du choc », je regrette : il y a urgence 😉

  4. Salut Thomas, article au top que je viens de lire! Merci, et merci pour les liens. Je ne trouve pas ton article sur les e-books par contre, as-tu laissé tomber au final? Perso j’ai une liseuse (ça c’était avant que je boycotte Amazon), ça fait bien 7 ans que je l’ai, elle fonctionne très bien et pour moi c’est le mieux. Ca n’embarrasse pas du tout, on a juste un petit truc. Certes c’est un objet électronique mais si on le garde 10 ans ça vaut quand même énormément le coup. Je ne veux pas acheter et entasser des livres chez moi, moins j’ai, mieux je me porte. J’essaye d’avoir le minimum. Si vraiment je ne trouve pas, dans ce cas là, j’achète sur Vinted afin de préserver des ressources. Je n’achète plus de livre neuf sauf si je ne trouve ni en e-book ni d’occasion. La bibliothèque c’est pas une question de radinerie, ça évite d’entasser chez soi. Moi je trouve ça chouette mais je ne pense pas qu’on trouve des livres très récents en écologie, je vais me renseigner tout de même car je trouve cela aussi fort écologique. Bref en dernier recours le livre neuf, mais ça sera jamais sur Amazon

  5. Super article !
    Petit bémol à mon goût, qui a son importance, sur l’intérêt d’acheter du neuf : la rémunération des auteurs ! 😉

    1. Oui vous avez entièrement raison, on m’a déjà fait la remarque il y a quelques mois. Je ne mets pas à jour l’article car cela serait tricher, mais c’est très pertinent !

  6. Merci pour cet article ! Je garde les bonnes adresses 🙂

    J’ai acheté en plus récemment des livres sur https://www.label-emmaus.co/fr/, la boutique en ligne d’Emmaus. Ca me semble aussi une bonne alternative, et pas que pour les livres, il y a plein d’autres choses, pour un achat d’occasion et éthique, c’est un peu l”opposé d’Amazon en fait !

  7. bonjour

    entre les liens pour des bonnes boutiques en ligne et le lien d’amour du cercle des lecteurs, je suis au top

    merci encore pour tes articles et pour ton analyse fine qui permet de repenser certaines choses

  8. Bon article, merci pour la liste d’alternatives au monstre. Il manquerait juste livrenpoche chez qui je me fournis de temps en temps, je ne pense pas que toute la liste de livres testés y est présente, mais sûrement quelques-uns. C’est sûrement plus local que awesomebooks, qui est juste un autre monstre, pas américain, mais anglais.

  9. Bon point de vue mûrement réfléchi comme d’habitude.
    Personnellement je suis amoureux des librairies et ce sont parmi mes endroits préférés. Sur Londres la chaîne Waterstones bien sûr mais le magasin principal Foyles est mon préféré. Ils sont plus chers MAIS ils on très programmes de fide8 très bons donc ça revient au même en fin de compte.
    Sur Paris je te proposé d’aller a la griffe noire a Saint-Maur. De loin la meilleure d’Ile de France que je connaisse. Attention au portefeuille. Regarde a quoi elle ressemble sur youtube tu vas tomber par terre. C’est en dehors du perif mais après idéal pour une promenade romantique sur les bords de Marne 😉
    J’attends avec impatience le ebook vs physical jai beaucoup a dire.

    1. Merci Howling pour ton retour !
      Si tu as des infos sur le physical vs ebook, envoie moi un msg, ça m’intéresse avant que j’écrive dessus !
      Au fait, à Londres c’est facile de se procurer des livres en français ? Ou tu dois passer par internet ? et Amazon ?

      1. Pour t’envoyer un message encore me faudrait-il ton adress mel donc je vais ecrire ici :p
        Pour commencer a Londres c’est bien possible de trouver des livres en francais, il y a une tres bonne section a Folyes que j’ai deja mentionne. Sinon en general j’attends de passer a Paris pour aller acheter mes bouqins en librairie.

        Pour les livres electroniques, je ne suis pas fan pour les raisons suivantes:
        1) J’aime le livre en tant qu’objet, son odeur … Plus jeune je ne sortais jamais sans un livre dans ma poche pour lire dans le metro. C’est l’aspect esthetique et emotionnel.
        2) Le gros probleme du livre electronique c’est pour moi personnellement la perte du repere spatial de l’information. Je m’explique: par exemple dans un livre de science que j’ai etudie en detail, dans mon esprit je visualise ou sont les informations, quelle formule sur quelle page, etc. Sur un ebook on perds cette notion de repere spatial. Si je ferme les yeux je pense a un passage d’un livre qui m’a marque, je vois ou le livre est sur mon etagere, dans quelle page et ou environ sur la page est le passage. tout est perdu dasn un ebook , ca rend l’apprentissage sur un ebook bien plus difficile.
        3) pour les livres d’echecs l’edition en ebook est en general horrible (les diagrammes ne sont pas bien rendus, pas sur les bonne pages). Idem pour certains livres techniques ou les formules sont mal rendues. De plus il est fastidieux de changer de page tres vite pour juste regarder la page precedente et revenir. Donc livres d’echecs : papier.
        4) l’aspect ecologique est bien entendu a signaler. La fabrication d’un e-reader est tres polluante et fait intervenir des materiaux de terre rare pour la batterie. De plus, il est obsolete au bout de (soyons genereux) quatre ans, ce qui veut dire qu’au cours de votre vie il faudra acheter une dizaine de e-readers ! Bien sur il y a le telephone, mais je souhaiterai passer mon temps a MOINS regarder mon telephone.
        5) Je suis un dinosaure, mais acheter un bien digital je ne suis pas tres sur qu’il soit a moi. A voir la debacle des ebooks microsoft l’an dernier. Au moins un livre papier je suis sur qu’il est a moi et je peux le preter tres facilement (je sais on peut preter des ebooks, j’ai aussi ecrit ‘tres facilement’).

        desole je n’ai pas les accents et ai la flemme de corriger les nombreuses fautes.
        bises
        benji

        1. Super réponse merci ! Je vais bosser tes arguments. Entre autre, le détail exact de combien d’arbres coupés pour un livre papier de 200 pages, selon la matière, vs la Kindle par exemple. J’ai eu de nombreux retours sur facebook /reddit et cet article est attendu donc je m’occupe de cela avant noël !
          bonne journée benji 😉

        2. Perso j’ai une liseuse (ça c’était avant que je boycotte Amazon), ça fait bien 7 ans que je l’ai, elle fonctionne très bien et pour moi c’est le mieux. Ca n’embarrasse pas du tout, on a juste un petit truc. Certes c’est un objet électronique mais si on le garde 10 ans ça vaut quand même énormément le coup. Je ne veux pas acheter et entasser des livres chez moi, moins j’ai, mieux je me porte. J’essaye d’avoir le minimum. Je ne sais pas d’où vous sortez vos 4 ans, c’est juste de la désinformation pour moi.

  10. Bel article ! Je m’y reconnais bien.
    Je ne vois aucun intérêt à acheter un livre tout neuf.
    Le plaisir de lire un bon bouquin ne s’arrête pas à son contenu.
    Le toucher, l’odorat, sentir qu’il a voyagé, qu’il a une âme, feuilleter de vieilles pages….

    Merci pour le petit point “Amazon” il est très important de rappeler aux gens qu’ils sont responsables par leurs achats.

    Je fais également partie de ces gens “matérialistes” qui aiment à conserver tous leurs livres dans une jolie bibliothèque tel un trophée.

    Mais plusieurs alternatives existent les librairies, les bibliothèques, le troc, les brocantes etc…
    C’est cool d’avoir toutes les références des sites internet les plus responsables . Je ne les connaissais pas tous, ça me servira !

    Merci pour cet article !

Nouveau commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Sommaire
Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

Article 100% financé par ses lecteurs​

Bon Pote est 100% gratuit et sans pub. Nous soutenir, c’est aider à garder cet espace d’information libre pour tous.

17 Responses

  1. Bonjour,

    Votre livre est en vente chez Amazon ” tout comprendre ”ou presque” sur le climat”
    Ça me paraît un peu contradictoire au vu de ce que vous écrivez
    . Une explication ?
    Comment fait-on ?

    Bien à vous

  2. Bonjour,
    Je me permet une réflexion sur le début de l’article : “Amazon tue petit à petit les commerces de proximité, dont les librairies font partie.” Dans la suite de l’article il n’est pas fait question de librairie physique, de petit commerçants de proximité. Les alternatives “en ligne” à Amazon sont citées et c’est très bien. Mais souvent on critique Amazon surtout sur le manque à gagner pour les commerçants de proximité, et c’est bien ce sujet qui m’intéresse. Amazon ou autre, existe-t-il une étude ou des réflexions sur le meilleur choix à faire pour limiter le dérèglement climatique, entre acheter en local ou en ligne dans le cas d’un produit non local (comme un livre) ? Car si on s’affranchit de l’aspect social (pourquoi l’emploi de notre commerçant aurait-il plus de valeur que l’emploi d’un ouvrier dans l’aéronautique ?), est-ce qu’il vaut mieux :
    – quelques grand entrepots utilisant x m² au sol, ou une multitude de locaux utilisant beaucoup plus ? Autant de logements en moins à construire
    – quelques grand entrepots non chauffés non climatisés ou à peine, ou une multitude de locaux chauffés et climatisés pour le confort de client avec des pertes du aux ouvertures intempestives des portes ? Sobriété et efficacité énergétique.
    – “quelques” camions plus ou moins grands effectuant des tournées optimisées pour livrer chez le client, avec des véhicules plus efficaces, ou toujours des camions pour livrer le libraire puis des milliers de véhicules personnels (voiture ?) pour transporter une personne et un livre ? Efficacité énergétique.
    – quelques employés (peut-être mal traités ?) avec un rendement fort, plutot qu’une multitude de libraires qui feraient autant de main d’œuvre disponible pour travailler sur des besoins importants (maraichage, rénovation des batiments, etc) ?

    Voilà des pistes de réflexion qui vont à l’inverse de ce que l’on entend quand on parle de consommation responsable. Je pense qu’il faut garder des commerçants pour vendre les produits locaux, mais pour tout le reste, je me demande si on ne privilégie pas nos habitudes et notre plaisir, à un pragmatisme énergétique. Oui Amazon permet d’acheter facilement donc pousse à la consommation, mais à consommation égale, quel est le bilan ?

    Merci d’avance de considérer ce message comme une simple réflexion, je cherche des réponses factuelles, j’ai bien compris l’aspect moral et social.

  3. « La lecture n’a aucun caractère d’urgence. »

    Si je m’en tiens à votre liste et notamment à « l’enseignement de l’ignorance » et à « la stratégie du choc », je regrette : il y a urgence 😉

  4. Salut Thomas, article au top que je viens de lire! Merci, et merci pour les liens. Je ne trouve pas ton article sur les e-books par contre, as-tu laissé tomber au final? Perso j’ai une liseuse (ça c’était avant que je boycotte Amazon), ça fait bien 7 ans que je l’ai, elle fonctionne très bien et pour moi c’est le mieux. Ca n’embarrasse pas du tout, on a juste un petit truc. Certes c’est un objet électronique mais si on le garde 10 ans ça vaut quand même énormément le coup. Je ne veux pas acheter et entasser des livres chez moi, moins j’ai, mieux je me porte. J’essaye d’avoir le minimum. Si vraiment je ne trouve pas, dans ce cas là, j’achète sur Vinted afin de préserver des ressources. Je n’achète plus de livre neuf sauf si je ne trouve ni en e-book ni d’occasion. La bibliothèque c’est pas une question de radinerie, ça évite d’entasser chez soi. Moi je trouve ça chouette mais je ne pense pas qu’on trouve des livres très récents en écologie, je vais me renseigner tout de même car je trouve cela aussi fort écologique. Bref en dernier recours le livre neuf, mais ça sera jamais sur Amazon

  5. Super article !
    Petit bémol à mon goût, qui a son importance, sur l’intérêt d’acheter du neuf : la rémunération des auteurs ! 😉

    1. Oui vous avez entièrement raison, on m’a déjà fait la remarque il y a quelques mois. Je ne mets pas à jour l’article car cela serait tricher, mais c’est très pertinent !

  6. Merci pour cet article ! Je garde les bonnes adresses 🙂

    J’ai acheté en plus récemment des livres sur https://www.label-emmaus.co/fr/, la boutique en ligne d’Emmaus. Ca me semble aussi une bonne alternative, et pas que pour les livres, il y a plein d’autres choses, pour un achat d’occasion et éthique, c’est un peu l”opposé d’Amazon en fait !

  7. bonjour

    entre les liens pour des bonnes boutiques en ligne et le lien d’amour du cercle des lecteurs, je suis au top

    merci encore pour tes articles et pour ton analyse fine qui permet de repenser certaines choses

  8. Bon article, merci pour la liste d’alternatives au monstre. Il manquerait juste livrenpoche chez qui je me fournis de temps en temps, je ne pense pas que toute la liste de livres testés y est présente, mais sûrement quelques-uns. C’est sûrement plus local que awesomebooks, qui est juste un autre monstre, pas américain, mais anglais.

  9. Bon point de vue mûrement réfléchi comme d’habitude.
    Personnellement je suis amoureux des librairies et ce sont parmi mes endroits préférés. Sur Londres la chaîne Waterstones bien sûr mais le magasin principal Foyles est mon préféré. Ils sont plus chers MAIS ils on très programmes de fide8 très bons donc ça revient au même en fin de compte.
    Sur Paris je te proposé d’aller a la griffe noire a Saint-Maur. De loin la meilleure d’Ile de France que je connaisse. Attention au portefeuille. Regarde a quoi elle ressemble sur youtube tu vas tomber par terre. C’est en dehors du perif mais après idéal pour une promenade romantique sur les bords de Marne 😉
    J’attends avec impatience le ebook vs physical jai beaucoup a dire.

    1. Merci Howling pour ton retour !
      Si tu as des infos sur le physical vs ebook, envoie moi un msg, ça m’intéresse avant que j’écrive dessus !
      Au fait, à Londres c’est facile de se procurer des livres en français ? Ou tu dois passer par internet ? et Amazon ?

      1. Pour t’envoyer un message encore me faudrait-il ton adress mel donc je vais ecrire ici :p
        Pour commencer a Londres c’est bien possible de trouver des livres en francais, il y a une tres bonne section a Folyes que j’ai deja mentionne. Sinon en general j’attends de passer a Paris pour aller acheter mes bouqins en librairie.

        Pour les livres electroniques, je ne suis pas fan pour les raisons suivantes:
        1) J’aime le livre en tant qu’objet, son odeur … Plus jeune je ne sortais jamais sans un livre dans ma poche pour lire dans le metro. C’est l’aspect esthetique et emotionnel.
        2) Le gros probleme du livre electronique c’est pour moi personnellement la perte du repere spatial de l’information. Je m’explique: par exemple dans un livre de science que j’ai etudie en detail, dans mon esprit je visualise ou sont les informations, quelle formule sur quelle page, etc. Sur un ebook on perds cette notion de repere spatial. Si je ferme les yeux je pense a un passage d’un livre qui m’a marque, je vois ou le livre est sur mon etagere, dans quelle page et ou environ sur la page est le passage. tout est perdu dasn un ebook , ca rend l’apprentissage sur un ebook bien plus difficile.
        3) pour les livres d’echecs l’edition en ebook est en general horrible (les diagrammes ne sont pas bien rendus, pas sur les bonne pages). Idem pour certains livres techniques ou les formules sont mal rendues. De plus il est fastidieux de changer de page tres vite pour juste regarder la page precedente et revenir. Donc livres d’echecs : papier.
        4) l’aspect ecologique est bien entendu a signaler. La fabrication d’un e-reader est tres polluante et fait intervenir des materiaux de terre rare pour la batterie. De plus, il est obsolete au bout de (soyons genereux) quatre ans, ce qui veut dire qu’au cours de votre vie il faudra acheter une dizaine de e-readers ! Bien sur il y a le telephone, mais je souhaiterai passer mon temps a MOINS regarder mon telephone.
        5) Je suis un dinosaure, mais acheter un bien digital je ne suis pas tres sur qu’il soit a moi. A voir la debacle des ebooks microsoft l’an dernier. Au moins un livre papier je suis sur qu’il est a moi et je peux le preter tres facilement (je sais on peut preter des ebooks, j’ai aussi ecrit ‘tres facilement’).

        desole je n’ai pas les accents et ai la flemme de corriger les nombreuses fautes.
        bises
        benji

        1. Super réponse merci ! Je vais bosser tes arguments. Entre autre, le détail exact de combien d’arbres coupés pour un livre papier de 200 pages, selon la matière, vs la Kindle par exemple. J’ai eu de nombreux retours sur facebook /reddit et cet article est attendu donc je m’occupe de cela avant noël !
          bonne journée benji 😉

        2. Perso j’ai une liseuse (ça c’était avant que je boycotte Amazon), ça fait bien 7 ans que je l’ai, elle fonctionne très bien et pour moi c’est le mieux. Ca n’embarrasse pas du tout, on a juste un petit truc. Certes c’est un objet électronique mais si on le garde 10 ans ça vaut quand même énormément le coup. Je ne veux pas acheter et entasser des livres chez moi, moins j’ai, mieux je me porte. J’essaye d’avoir le minimum. Je ne sais pas d’où vous sortez vos 4 ans, c’est juste de la désinformation pour moi.

  10. Bel article ! Je m’y reconnais bien.
    Je ne vois aucun intérêt à acheter un livre tout neuf.
    Le plaisir de lire un bon bouquin ne s’arrête pas à son contenu.
    Le toucher, l’odorat, sentir qu’il a voyagé, qu’il a une âme, feuilleter de vieilles pages….

    Merci pour le petit point “Amazon” il est très important de rappeler aux gens qu’ils sont responsables par leurs achats.

    Je fais également partie de ces gens “matérialistes” qui aiment à conserver tous leurs livres dans une jolie bibliothèque tel un trophée.

    Mais plusieurs alternatives existent les librairies, les bibliothèques, le troc, les brocantes etc…
    C’est cool d’avoir toutes les références des sites internet les plus responsables . Je ne les connaissais pas tous, ça me servira !

    Merci pour cet article !

Nouveau commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

PARCOURS THÉMATIQUE

soutenez-nous pour de l’information à la hauteur des enjeux climatiques

Bonpote est un média 100% indépendant, en accès libre et repose entièrement sur le soutien de ses lecteurs.

À lire également