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Debout. Seule. Judith Godrèche parle. Sept minutes plus tard, l’aréopage du cinéma français respire. Judith Godrèche a été sage. La presse salue un discours qui « ne fut pas vengeur et ne dénonçait personne ». The show must go on dans le silence embarrassé d’une cérémonie corsetée au sens propre et figuré.
Hypocrite. En grec, le mot désigne l’acteur.
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« Ayons le courage de dire tout haut ce que nous savons tout bas. »
En écoutant Judith Godrèche dire ses 15 ans et son visage tuméfié par les coups, celui de Greta Thunberg me vient à l’esprit. Elle qui, à 15 ans aussi, entamait son combat pour alerter sur la catastrophe climatique. Les adultes la traitèrent de gamine idiote, puis, quand l’adolescente devint « jeune femme », de coincée et d’illuminée. Tel est le sort des filles qui défient les puissants en les mettant face à leurs responsabilités, leurs mensonges et leurs dénis.
Tout est pourtant là, sous nos yeux, depuis des années. Judith Godrèche a été agressée sur un tournage durant quarante-cinq « prises », dont l’une est gravée à jamais sur la pellicule pour être vue par le public. Nous voyons quotidiennement le climat qui change et la biodiversité qui s’effondre.
Nous savons. Mais les mots ne résonnent pas. Ne raisonnent pas. C’est un même mouvement, dont on espère à chaque fois qu’il puisse être une lame de fond, mais qui s’achève toujours en vaguelette.
Le viol de la nature, la nature du viol
Il existe des similitudes troublantes entre les processus à l’œuvre dans les violences sexuelles, la pédo-criminalité et les atteintes à la nature.
L’analogie entre le viol des femmes ou des enfants et celui de la nature a certes quelque chose de choquant. La violence n’est en outre pas réservée aux femmes. Les hommes subissent aussi les viols, les agressions, les insultes, dès lors que celui ou celle qui a le pouvoir décide que son semblable doit être soumis au nom de ce qu’il est ou veut être. Car si les formes d’oppression sont différentes, toutes portent atteinte aux corps pour mieux briser les esprits.
Mais identifier les mécanismes d’emprise à l’œuvre ne signifie pas qu’on nie l’abominable singularité de la prédation sexuelle et pédocriminelle par rapport à celle des ressources planétaires. Il s’agit plutôt de relier les destructions irréversibles qu’elles engendrent aux formes de dominations qui les produisent et les légitiment, pour en comprendre les ressorts profonds.
Pour y mettre un terme, en en disant le nom.
Ce que parler fait dire
Le féminisme a décortiqué les mécanismes par lesquels les mots construisent et soutiennent les systèmes de domination qui imposent les violences sexuelles. Le parallélisme entre soumission des femmes et celle la nature est frappant et a été mis en lumière par la rencontre des luttes pour les droits des femmes et la protection de l’environnement, qui est résumée par l’éco-féminisme.
Il est par exemple stupéfiant de voir à quel point le lexique de la séduction, la “fierté française”, recoupe celui de la chasse. La femme est une “proie” qu’il s’agit “d’attirer dans ses filets” et qui deviendra un “trophée”. On conquiert une fille comme on colonise une terre. De la mégère apprivoisée à l’Indomptable Angélique, les mots font des femmes d’éternelles mineures, réduites à leur animalité pour mieux être contrôlées. Si la nature féminine fait florès, que dire de la terre, qu’on possède, ensemance et fertilise? Le langage courant regorge de lieux communs, qui assimilent les femmes, les enfants, voire les femmes-enfants, à de petits animaux tantôt apeurés et fragiles, tantôt fourbes et vicieux, ce qui, dans la société moderne où l’homme aspire à être « comme maître et possesseur de la nature », autorise tous les abus.
La guerre des mots
Les pouvoirs se gagnent et se maintiennent par les mots, car, comme l’écrivait si magnifiquement le linguiste et philologue Victor Klemperer à propos de la langue du Troisième Reich, les visions du monde et les idéologies qu’elles portent s’insinuent « dans la chair et le sang du grand nombre à travers des expressions isolées, des tournures, des formes syntaxiques qui [s’imposent] à des millions d’exemplaires et qui [sont] adoptées de façon mécanique et inconsciente. Les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps l’effet toxique se fait sentir».
Ce mécanisme manipulateur, qui n’est pas propre au nazisme, est cependant au fondement des totalitarismes, et plus largement, au service des dominants et de l’ordre établi, car il permet de canaliser la pensée, la colère, la révolte. La résistance de l’oligarchie s’arqueboute sur celle du langage.
Le génie de la langue a ceci de fascinant qu’il tisse un réseau logique, qui entremêle significations, sonorités, images et suggestions mentales, et qui est capable de capturer, sans qu’on en ait conscience, une représentation du monde que nous diffusons dès que nous parlons, sans même le vouloir.
Quand nous utilisons des concepts, les gardiens du statu quo martèlent des mots chargés d’émotion. Quand nous usons des mots du quotidien, les tenants du business as usual changent leurs connotations. En pervertissant le langage au nom de leur croisade contre la « novlangue », ils ne se contentent pas de confisquer la parole, ils la subvertissent pour la retourner contre celles et ceux qui mettent en danger leur pouvoir. Les mots ainsi empoisonnés circulent et font leur œuvre.
Le grand retournement
Nous sommes en train de perdre la bataille. Les néo-conservateurs maîtrisent le discours, le contrôlent, tant par le temps de parole qui leur est offert dans les médias sans aucune contradiction, que par le sort plus insidieux, mais bien plus dangereux, qu’ils infligent aux mots. Ils en corrompent le sens.
Comment dénoncer des violences sexuelles quand la présomption d’innocence à laquelle a droit tout suspect se transforme en présomption de mensonge pour celle ou celui qui parle, et que ce renversement transforme l’accusé en victime, l’accusateur en bourreau. Côté climat, le fait devient une opinion, l’alerte une injonction, l’indignation une déraison, la science de l’idéologie, l’engagement du militantisme, l’action non violente du terrorisme.
Dès lors, il ne suffit pas de parler, de dire, d’expliquer, ni même de hurler, pour être entendu. Pas plus qu’il ne suffit d’écouter pour entendre.
Qu’on le veuille ou non, certains mots, a fortiori quand ils s’accompagnent de postures, vêtements, phrasés ou intonations, font désormais le miel des néo-conservateurs qui ont miné le terrain. À cet égard, les « patriarcat », « sororité », « genre », « déconstruction », mais aussi désormais « féminisme » ou « écologie », provoquent un réflexe de rejet quasi-pavlovien, qui métamorphose celle (ou plus rarement celui) qui parle, en passionaria hystérique qui ne songe qu’à clouer au pilori des tribunaux médiatiques les vieux-mâles-blancs-de-plus-de-cinquante-ans.
On ne peut balayer les ressentis de celles et ceux à qui nous parlons au motif qu’ils sont suscités par les chausses-trappes et les prisons de l’inconscient collectif. Nous blessons, essentialisons et excluons par ces mots empoisonnés par d’autres, jusqu’à celles et ceux qui partagent nos indignations, nos peurs, nos blessures, nos hontes. Et comment avancer si nous ne parvenons à convaincre que les convaincus et finissons par exclure les convaincus eux-mêmes?
Les luttes pour l’égalité des droits humains et les luttes écologiques sont comme les petites filles du discours de Judith Godrèche, qui a toujours ciselé ses mots avec une extraordinaire précision. Il faut se méfier des petites filles, car elles réussissent à faire tomber les masques. “Elles touchent le fond de la piscine, se cognent, se blessent, mais rebondissent. Pour rêver à une possible révolution.” Si nous voulons, comme Céline et Julie, “que, cette fois, ça ne se [passe] pas comme ça, pas comme les autres fois », nous allons devoir rendre aux mots leur sens, pour que chacune et chacun d’entre nous soit enfin libre de dire non.
17 Responses
Moi, jai tout simplement envie de vous écrire MERCI et …NE LÂCHEZ RIEN SURTOUT !!
“dans la société moderne où l’homme aspire à être « comme maître et possesseur de la nature », autorise tous les abus.”
Est-ce que la notion de “propriété” de terrain ou Nature comme “objet” ne sont pas aussi d’autres explications ?
“les visions du monde et les idéologies qu’elles portent s’insinuent « dans la chair et le sang du grand nombre à travers des expressions isolées, des tournures, des formes syntaxiques qui [s’imposent] à des millions d’exemplaires et qui [sont] adoptées de façon mécanique et inconsciente.Les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps l’effet toxique se fait sentir».”
Le titre de ce paragraphe (“la guerre des mots”) en fait la démonstration concernant un autre registre, dans notre langage : LA GUERRE. Comment trouver la PAIX ENSEMBLE en employant ce mot et ses dérives : combat (d’une vie), s’armer (de patience), lutte, bataille, s’opposer, victoire, défaite, conquérir etc ? Peut-être un titre plus adéquate et moins connoté : “Le match d’envergure/décisif des mots” ? Laissons la guerre et “ses mots” à sa véritable place.
J’ai fait deux erreurs sur les exemples de mots dans le registre de la guerre : “s’opposer” et “lutte”. “Lutte” serait plutôt lié à celui de combat, même si c’est indirectement lié à la guerre. “S’opposer” est possiblement dans le même registre. Etant à l’opposé, donc en face ; et ainsi peut-être perçu comme un adversaire.
Eclairant cette perception sur des mots entre la femme et la Nature. Pour autant, il me semble que certaines (comme “la femme est une proie”) sont employées par une “infine” partie de la population d’hommes : catégorie d’hommes ou milieu professionel. Judith Godrèche fréquente celui du cinéma et pas celui des services à la personne par exemple, à ma connaissance. Est-ce qu’il est aussi diffusé dans ce milieu où beaucoup de femmes y travaillent ? Il ne me semble pas que ce langage se diffuse en dehors, sur toute la population d’hommes.
Comment savez-vous que que Greta Thunberg a été criiqué de “gamine idiote” car c’est une fille, uniquement sur ce critère ; et non à cause de sa JEUNESSE ou de la façon dont elle s’exprime ? Peut-être que DES (et non LES) adultes n’aiment (détestent ?) simplement pas entendre des critiques de la part de jeunes qui n’ont pas vécuos (vécus/vécues) aussi longtemps qu’elleux, qui n’ont pas sa vision (pas assez informéos peut-être car pas ne peux pas prendre ce temps etc) ? Dans un de ses discours, elle était en colère et c’est son ressenti qu’elle a voulu partagé au plus grand monde. Pour autant, en employant certains mots (“comment osez-vous”), elle n’a pas réellement fait en sorte de faire adhérer ou du moins faire réfléchir à son désarroi des adultes qui ne pensent pas comme elle. Cela pouvait être perçu comme du “rejet” voire de l’opposition pour celleux qui ne pensent pas comme elle.
Si nous cherchons à nous “opposer”, nous trouverons l’opposition : la DISCORDE.
Au contraire, il est plus difficile de cherchez la CONCORDE (et non chercher à avoir toustes une seule et même pensée, unique ; à se ressembler comme des copies). Pour autant, n’est-ce pas le chemin à suivre, à peine piétiné, à travers la forêt ; au lieu de suivre le chemin habituel emprunté des lustres par beaucoup de nos ancêtres ?
Lê de Science4all explique que nous avons hérité de nos ancêtres une morale “hooligan”, c’est-à-dire rejeter l’autre qui n’est pas dans son camps (opposition) dùu fait de l’altruisme pour son camps.
“Quelle est notre morale “naturelle” ? En considérant qu’Homo Sapiens a avant tout subi une sélection de groupe, le psychologue évolutionnaire Jonathan Haidt en déduit que nous avons tous en nous un altruisme envers nos semblables. Mais en poussant le raisonnement un peu plus loin, on conclut aussi que notre morale instinctive inclut aussi un rejet de ceux qui ne sont pas nos semblables. Nous avons une morale d’hooligans.”
https://www.youtube.com/watch?v=ki26tUbxpnU
Ce qui est difficile pour nous, de faire de la concordance et non de la discordance auprès de personnes qui sont différentes. Pour autant, essayer de faire ce choix pour modifier ce cycle en une autre spirale ne serait-il pas plus serein (en gestes, en paroles) pour nous toustes ? Ou voulons-nous encore choisir de “combattre” ?
Après les banques et autres grandes entreprises, à quand un article dédié aux gouvernements, le nôtre notamment, en tant qu’entités rétives voire problématiques dans la lutte contre le changement climatique ?
Et la nature du masculin et la nature du féminin… en parle-t-on encore ou est ce que cela doit être désormais un tabou imposé par la bien-pensance du moment ? A t-on encore le droit de ne pas être d’accord ? La nature de l’homme est de conquérir, profondément et depuis toujours. Ouvrez des livres d’histoire.. cités moi les conquérants et les conquérantes.. . Et la nature de la femme est depuis toujours de se laisser conquérir. Ouvrez des livres de littérature, y compris d’actrices.. . Bien-sur, on me rétorquera qu’on n’a pas laisser les femmes faire… mais l’ont elles seulement voulu? Voulu assez fort pour l’imposer? Car oui, pour faire il faut imposer, s’imposer. Quant à la terre qui ne serait pas à conquerir… elle est déjà conquise par l’humain et oui beaucoup par l’humain masculin depuis longtemps. Aucune tentative de révisionnisme ne changera ce fait avéré et vérifié. On ne parle pas de viol ou de violence ici mais d’une mode naturel de relation d’êtres vis à vis d’autres êtres et d’êtres vis à vis de leur environnement. Cette tentative de retournement est au mieux un délire, au pire un scandale.
“On ne parle pas de viol ou de violence ici mais d’une mode naturel de relation d’êtres vis à vis d’autres êtres et d’êtres vis à vis de leur environnement.” => ça en dit long sur votre perception des choses… patriarcales et autoritaires… Dignes de certains fanatiques religieux de tout bord qui seront parfaitement d’accord avec vous…
Mon cher Thierry, ouvrez les livres d’histoires, Jeanne d’Arc a été brulée vive pour avoir fait comme ces contemporains mâles, diabolisé par des fanatiques (au masculin) religieux qui y voyait le diable. L’a t-elle voulue? Je ne pense être devin en disant que non.
Par sa nature, une femme porte et donne la vie. n’est ce pas un motif suffisant pour dire aux hommes qu’elle s’occupe des enfants via son instinct maternel hérité de notre coté animal…
De tout temps, les hommes vont à la guerre prendre les vies que ces dames ont données, créant ainsi malheurs, guerre d’égos, vengeance et domination… et il n’y a absolument rien de glorieux là-dedans…
Bonjour Thierry,
J’espère que vous allez bien, et selon moi oui vous avez tout à fait le droit de ne pas être d’accord et d’exprimer vos opinions, en particulier quand celles-ci ont vocation à proposer une explication, même allant contre celle donnée ici, des situations que nous voyons aujourd’hui se dérouler.
Pour avoir entendu à de multiples reprises cette notion des natures de l’homme et de la femme, j’aimerais avoir plus de détails sur votre raisonnement. Si je l’ai bien suivi, les différentes manifestation d’une asymétrie entre hommes et femmes justifient le fait que l’homme soit naturellement disposé à conquérir la femme. La nature est donc la cause de ces faits. Comment établissez-vous ce lien de cause à effet en vous assurant qu’il ne peut y avoir une autre cause possible (par exemple des habitudes établies, une éducation reproduisant des schémas sans regard de l’évolution des liens sociaux) ?
Je vous remercie par avance si vous souhaitez me répondre et engager la poursuivre la conversation.
les livres d’histoire écrits par ?
l’idéolgie machiste patriarcale et raciste a défini le contenu des livres d’histoire. Que ce soit les évènements de l’Histoire humaine ou des histoires et contes partagés à nos enfants depuis des centaines d’années, tout est infusée de cette idéologie selon laquelle la nature de l’homme est de conquérir. Il n’y a pas de tabou, il y a une entente tacite entre une grande majorité des hommes à faire perdurer ce discours et le silence des femmes et enfants par leur soumission aux méfaits qu’engendre cette idéologie. D’autres utilise ce fatalisme comme une excuse pour ne rien faire. Le tabou il est autour de la révolte. Une révolte que ceux qui ont la main actuellement tente d’éteindre. Heureusement qu’il y a du monde qui se bouge le cul et se met en danger pour soutenir cette révolte sans quoi nous poursuivrions à vivre selon ces principes destructeurs et mortifères de conquête (“croissance”) ultime.
Et bien voilà un article que je ne regrette pas d’avoir lu, et qui met très précisément les mots sur les maux de l’utilisation malhonnête et abjecte des mots pour nier les violences faites aux Femmes tout comme à la Nature…
Je ne sais pas qui se cache derrière cette Bonne Pote, mais si elle voulait bien se dévoiler, je la suivrais avec grand intérêt et plaisir, parce qu’en plus d’être pertinente, son style est très agréable à lire !
Merci, merci et encore merci !
Au sujet de la majorité sexuelle donnée à 15 ans en 1945, voir l’article Wikipedia ‘Majorité sexuelle’ sur le net: consentement, 15 ans, etc… C’est très précis. Enfin, chaque fois que j’ai été amoureux, j’ai été sous emprise, pas longtemps, malheureusement, par la suite j’ai dû ramer pour rester dans l’Amour que j’étais en train de construire avec mon amoureuse oppresseuse qui voulait me tenir sous son emprise…
Bonjour, en ce moment je fais beaucoup d’insomnies, non pas au sujet de l’histoire de Judith Groderche et de ses histoires d’amour (Donc un mariage??) avec 2 cinéastes d’un certain bord dans le microcosme plutôt de gauche du cinéma, mais plutôt au sujet des agriculteurs français qui vont devoir subir (Contre mon gré…), les importations de poulets (Venant d’un milliardaire…) et de blé, venant d’Ukraine, un pays très gros exportateur agricole, sans normes imposées, et candidat à rentrer dans l’UE. Pouvez vous faire un dossier sur le sujet, impact sur l’agriculture française, impact du sans-norme sur la santé des Européens, sur la nature écologique (Qui n’a pas pas de frontières?) de l’Ukraine. De même sur le Mercosur, les agneaux de Nouvelle-Zélande, le Chili, etc… Je n’entends ni Greta ni Sandrine Rousseau sur le sujet, etc… alors que l’impact écologique n’est pas nul, non? Si?
Rameuter tous les écolos sur l’autoroute A? ou sur les bassines je sais pas quoi, ok, mais c’est prioritaire, ou pas? Donc: agissez au niveau de l’Ukraine agricole.
Au niveau de la guerre en Ukraine, je n’ai vu aucune étude d’écologistes pour soulever l’ampleur du désastre: où sont Greta et Sandrine, etc… face à un désastre écologique et humain? Que fait et où est l’écoféminisme (Que veut dire ce terme?) alors que ses défenseurs n’agissent pas contre cette guerre écocide? Bon, effectivement, il y a l’A??…
Si écoféminicide il y a, on voudrait bien qu’il se mette en action, au lieu de cliver la société, parce que là, votre discours n’est plus tenable…
Donc: la guerre en Ukraine gérée par le psychopathe Macron vu au salon de l’Agriculture, menaçant Poutine, avec la complicité de Oursoula, en désaccord total avec les autres pays européens, et les agriculteurs voués à disparaître au profit d’importations non normalisées et donc moins chères pour bouffer de la merde (Vous êtes d’accord??), sont les 2 os à ronger par moi actuellement plutôt que, je serai franc, les problèmes existentiels de Judith Groderche, qui veut en faire un problème de société, alors qu’ils ne viennent que d’un milieu fermé, d’un bord politique, où tout est permis depuis longtemps avec l’aide de nos impôts (Pas sûr que Doillon ou Jacquot aient eu un gros succès au box office…).
Donc, quid de l’écoféminisme (J’observe ma femme, ma fille, mes 2 soeurs, ma mère… je vois rien!!), quid de la guerre anti écologique en Ukraine sur ce pays, et toute sa logistique désastreuse pour l’environnement, quid des agriculteurs français qui risquent de disparaitre?
Donc, Greta ok, Sandrine Rousseau, ok, mais je ne vois pas leurs actes!
On peut très bien supprimer les agriculteurs et nous prendre une bombe atomique sur le crâne, grâce au psychopathe Macron, et donc, que proposez-vous, finalement? A lieu de faire des constats à longueur de post Bon pote, j’aimerai plus de propositions, afin je dorme sans insomnie…
Merci!
Bonjour,
J’ai peur que vous n’ayez pas très bien compris la situation. Le psychopathe qui risque d’envoyer une bombe atomique sur la France, c’est le psychopathe maffieux poutine. Pas le président Macron.
Accessoirement, c’est ce même psychopathe poutine qui, par ses exactions barbares en Ukraine, a complètement déstabilisé le marché agricole ukrainien et ses circuits d’exportation. Sans parler de la catastrophe écologique résultante.
Donc malheureusement, la seule proposition sérieuse pour dormir sans insomnie : Eradiquer le plus rapidement possible le psychopathe poutine. Ou au minimum, le mettre hors d’état de nuire.
Toto,
Et vous, que faites-vous pour remédier à vos insomnies, à part constater? Où sont vos actes? Agissez au lieu d’attendre que les autres le fassent pour vous…!
Incroyable cet article sur comment certains mots parviennent à nous museler ! Super intéressant !
Le parrallèle entre l’exploitation de la nature et des femmes est le point de départ de l’écoféminisme de Francoise d’Eaubonne, une platteforme théorique et activiste revendiquée par des grands noms comme Vandana Shiva qu’il ne faudrait pas laisser trainer dans la boue des invectives que s’attire Sandrine Rousseau.