Invitation du ministre Clément Beaune : pourquoi Bon Pote n’ira pas

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Clément Beaune Vignette
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Jeudi 6 avril était débattue à l’Assemblée Nationale la possibilité d’interdire les jets privés en France. Après avoir écouté ces débats et entendu des arguments qui allaient à l’encontre de ce que disent les scientifiques, j’ai expliqué sur les différents réseaux sociaux (Twitter, Linkedin, etc.) de Bon Pote pourquoi ces arguments constituaient un vrai “bingo de l’inaction climatique”.

Après avoir interpellé directement le ministre sur les réseaux, Clément Beaune a répondu le soir même :

Source : Linkedin et Instagram

Je remercie le ministre de son invitation à venir échanger sur le sujet de l’interdiction des “jets privés”. Je souhaite ici expliquer pourquoi j’ai finalement décidé de décliner.

Ce n’est ni à moi ni d’ailleurs à aucun(e) journaliste, vulgarisateur scientifique ou activiste climat de discuter avec un ministre des prochaines étapes de l’indispensable décarbonation du secteur aérien, qui inclut la question des jets privés, mais au-delà, de l’aviation en général.

Le président de la République Emmanuel Macron a créé des instances indépendantes pour répondre à vos questions et éclairer vos choix politiques. Le Haut Conseil pour le Climat (HCC) fait partie de ces instances, et dans son rapport annuel 2022, il est par exemple écrit que “la stratégie de décarbonation de l’aérien n’est pas engagée, malgré les démonstrateurs technologiques et industriels, et n’intègre pas la maitrise de la demande“.

Maîtriser la demande, ou plus exactement la réduire alors qu’elle continue de croître, est ce que vous appeliez de vos vœux, lorsque vous annonciez vouloir réguler les vols des jets privés en août 2022, avant un recadrage de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et du président Emmanuel Macron. Vous êtes depuis revenu sur votre position, en proposant une “écocontribution”, et souhaitez taxer de façon plus important les vols en jets privés.

Penser qu’une taxe sera suffisante pour que le secteur des jets privés soit en ligne avec les objectifs climatiques de la France est illusoire. Compte tenu du patrimoine moyen des propriétaires de jets privés (1.3 milliard d’€), il est évident que ce n’est pas quelques centaines d’euros en plus qui réguleront ces vols à la hauteur des enjeux écologiques.

De plus, et vous l’avez dit vous-même, “il faut agir et réguler les vols en jet privé. Cela devient le symbole d’un effort à deux vitesses”. Emmanuel Macron appelait les Français à faire preuve de plus de sobriété énergétique à l’automne 2022 pour faire face à la crise énergétique. C’est oublier que pour de nombreux ménages, la sobriété énergétique existe déjà et qu’elle s’appelle précarité, notamment pour les 12 millions de Français en situation de précarité énergétique. Le résultat du retard pris sur la rénovation des logements ou le développement d’une offre de transport décarbonée sûre, accessible et peu coûteuse.

Réguler les jets privés est non seulement une nécessité sur le plan “carbone”, mais c’est un signal nécessaire pour montrer que tous les Français doivent contribuer à la transition écologique, au regard de leurs moyens et des leurs émissions. Y compris et surtout les personnes les plus aisées qui volent en jets privés. C’est cela la transition juste, à laquelle le HCC a pourtant consacré un chapitre entier de son rapport annuel en 2020.

Ne pas prendre en compte l’équité dans la répartition de l’effort et des aides est désormais un choix politique, qui ignore tous les travaux scientifiques qui ont souligné son importance, ce que le GIEC a par ailleurs résumé dans son dernier rapport de synthèse.

Dans un monde où chaque tonne de CO2 qui vient s’accumuler dans l’atmosphère, aggrave le réchauffement climatique et dans la mesure où le nombre de jets privés explose en France comme en Europe, seule la régulation du nombre de vols et l’interdiction des jets privés (sauf à de rares exceptions) serait en phase avec nos objectifs climatiques. Par conséquent, et pour toutes les raisons explicitées ici, l’absence de mesures fortes du gouvernement auquel vous appartenez va non seulement à l’encontre du consensus scientifique, mais ralentit l’action climatique. Nous n’avons plus de temps à perdre. Il ne s’agit pas d’idéologie, mais de faits scientifiques.

Chacun doit être dans son rôle. Le mien est d’informer sur la base de ce que disent les scientifiques, ce qui me conduit  à avoir un regard critique sur l’action du gouvernement. Ma responsabilité, c’est d’analyser de manière impartiale les décisions prises, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Votre rôle, Monsieur le ministre, c’est de prendre des décisions, en tenant compte des rapports scientifiques qui s’accumulent, car on ne négocie pas avec la physique du climat. Votre responsabilité, c’est d’avoir le courage politique de mener une politique de transition écologique ambitieuse, sachant qu’elle apportera de multiples co-bénéfices, et de tirer les conclusions qui s’imposent sur votre participation à un gouvernement, qui n’émet que de timides propositions sur l’eau, l’adaptation, les transports, la mer, les pesticides, les énergies fossiles.

Comme des milliers d’autres personnes en France, je dédie toute mon énergie à la lutte contre le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité. Comme des milliers d’autres personnes, je considère que l’action de l’État est indispensable pour assurer une transition écologique et que sans lui, nous n’avons aucune chance d’y arriver. Les petits gestes, quelle que soit leur importance, ne suffiront pas. Pour que chacun puisse agir à son échelle, il faut une transformation profonde des structures collectives, politiques, sociales ou économiques. Et comme des millions de Françaises et Français, je considère que votre action est très insuffisante.

Pour dialoguer sur ces questions, votre cabinet peut contacter directement les scientifiques et instances compétentes, qui ont déjà fait le travail d’analyse afin d’éclairer la décision publique. Tout est connu, tout est public, tout est sur la table. Qu’apporterait de plus une discussion avec moi, si ce n’est alimenter un sentiment de collusion ou de récupération délétère?

Le GIEC rappelle dans son dernier rapport que nous avons notre avenir climatique entre nos mains. “Le changement climatique aura des conséquences inévitables et/ou irréversibles mais qui peuvent être limitées par une baisse radicale, rapide et soutenue dans le temps des émissions de gaz à effet de serre“. Votre décision sur les jets privés est antinomique avec le respect de l’Accord de Paris et met en danger l’avenir des Français.

Monsieur Beaune, soyons toutes et tous à la hauteur de l’enjeu.


Précision : le ministre ne souhaite pas débattre mais échanger. Mais si un débat est souhaité, c’est possible, j’y suis tout à fait favorable.

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26 Responses

  1. Il serait intéressant de comprendre pourquoi le gouvernement est contre l’interdiction de jets privés. Plus généralement, il serait intéressant de comprendre pourquoi le gouvernement ne veut pas prendre de mesures sérieuses en ce qui concerne le trafic aérien. Je vois au moins une raison, mais ce n’est certainement pas la seule. La France est un des leaders mondiaux de l’industrie aérienne et ceci depuis des décennies (Dassault, Airbus, Safran, etc). Faire voter ce genre de mesures, serait de fait condamner du jour au lendemain toute cette industrie non seulement en France mais aux yeux du monde entier. En a-t-on les moyens? Peut-être. Ce que j’aimerais comprendre, c’est comment fait-on en pratique pour compenser les pertes d’emplois directs et dérivés (le tourisme est une des principales entrées de devises pour la France et ça passe aussi par l’avion). Il y a toujours un dilemme. Et c’est toujours très compliqué à résoudre. Sinon, toutes ces mesures seraient déjà votées depuis longtemps. Sérieusement, personne n’a envie d’aller à la catastrophe climatique. Mais si demain au sens propre du terme, on interdit pétrole, gaz et charbon, c’est la famine dans le monde entier. Ca réduira les émissions de CO2 et la population humaine. On fait d’une pierre deux coups. Je pense que ce n’est pas facile de trouver le bon dosage, les bonnes mesures surtout en démocratie, en France en particulier. Il y a beaucoup de YAKA FOCON, mais on ne parle que très peu de l’exécution concrète des solutions pour y arriver, c’est à dire en particulier le fait de comment compenser les dommages collatéraux que de telles mesures écologiques induiraient. Si on prend toutes les mesures d’un coup, tous les français vont gueuler et ce sera la révolution qui laissera place à l’êxtreme droite. Résultat contre productif enfin de mon point de vue en tout cas. On pourrait commencer par interdire les partis qui n’ont aucun programme écologique…

  2. Merci Thomas.
    Et oui, le courage politique manque. Espérons que cela change et continuons d’informer, sensibiliser, partager…sans perdre espoir.

  3. Y a-t-il une différence entre sobriété et précarité ? (à part que la première est choisie et que la seconde est subie)

    1. La précarité c’est avoir du mal à subvenir à des besoins de base : logement, nourriture, santé, chauffage. La sobriété c’est réaliser qu’on a pas besoin d’un logement de 200 m² chauffé à 23°C, équipé d’un frigo américain rempli de malbouffe quand on a une retraite confortable qui nous permet d’aller en cure trois semaines par an aux frais de la sécurité sociale.

      Notez que si la précarité est toujours subie, la sobriété peut également l’être, comme par exemple … interdire les jets privés ou rouler à 110 km/h sur les autoroutes. Quelle déchéance!

  4. Vous écrivez, vous dénoncez, vous vous agitez, vous menacez, et au final vous vous débinez. C’est tellement plus confortable d’être dans la posture de celui qui invective plus que dans celle de celui qui agit concrètement. Vous êtes comme ces agriculteurs 2.0 qui parce qu’ils cultivent 3 tomates sur leur balcon veulent imposer leurs vues à ceux qui nourrissent 2 500 à 5 000 personnes par an ! Un discret manque de courage …

  5. De toute évidence, sur ce coup-là et contrairement au ministre, Bonpote a eu une réaction d’adulte responsable.

  6. Ce qui me surprend à la lecture tant de l’article-réponse, qu’à celui des commentaires, c’est qu’un jet privé ne transporte pas que des privilégiés mais aussi et assez souvent des malades… D’où le besoin de déroger et de rendre les choses compliquées pour les assurances qui rapatrient une urgence médicale, un transplant… (au rapport masse transporté ça fait le cœur cher en carbone, c’est tout à fait vrai, mais…).
    Là une taxe, offre un bon équilibre à la motivation du déplacement et renvoi, ce qui sera définitivement la seule chose vraie et invariable : la responsabilité individuelle. Elle est de loin plus efficace qu’une loi, dont l’objet est d’être souvent, in fine, contournée.
    Trop de loi tue la loi alors qu’elle ne tuera jamais votre décision, la vôtre, pas celle du voisin qui comme vous à une grosse poutre dans l’œil, non ?

    1. Directement issue du texte de BonPote: “Seule la régulation du nombre de vols et l’interdiction des jets privés (sauf à de rares exceptions) serait en phase avec nos objectifs climatiques.” Il suffit donc de faire une exception pour les urgences médicales et le tour est joué.
      De plus, selon Greenpeace, “Entre 2021 et 2022, le nombre de vols en jet privé au départ de la France a augmenté de 55% et les émissions générées ont augmenté de 93%. En 2022, la France est le pays comptant le plus de vols en jet privé dans l’UE et a généré 11% des émissions des jets privés en Europe.”
      -> Je doute très fortement que cette augmentation massive de l’usage des jets privés ait concerné beaucoup d’urgences médicales.
      Enfin, je pense qu’une taxe serait globalement inutile. Si une personne a les moyens de se payer un vol en jet privé, elle aura les moyens de payer la taxe et de continuer sa vie sans rien changer, au détriment de tous. Le vol aura donc lieu et les emissions de gaz à effet de serre ne diminueront pas. A moins d’envisager une taxe vraiment dissuasives, à plusieurs centaines de milliers ou millions d’euros.

      1. Les chiffres de Greenpeace tiennent-ils compte de la fin de la Covid et de la reprise des activité aérienne, des vols imposés par la maintenance après immobilisation des flottes (beaucoup d’ateliers agréés sont chez nous si mes souvenirs sont bons)… Je me demande quels seront les résultats pour la période actuelle, à la suite des sanctions liées à la guerre en Ukraine…
        Payer une taxe, si, ça me semble opportun si sa collecte induit une participation aux investissements en R&D sur la motorisation des jets, par exemple. Toutes propositions qui soutient la transition globalement dans détruire ou réduire des activités qui n’auraient donc plus les moyens de se transformer. C’est ce point là qui me pose question dans tout le processus de transformation : la sanction est toujours mise en avant, jamais ou rarement la mise en œuvre des solutions ou à tout le moins les moyens d’y parvenir… Il est important d’identifier ce qui n’est pas bon, il est encore plus nécessaire et impérieux de souligner la transformation en bon. Enfin, ceci est mon avis d’humain positif dans un océan de négativité, ai-je tors ?

        1. – Bien vu pour les chiffres de GreenPeace, vous faites preuve d’esprit critique et c’est important.

          – Lier taxe et r&d signifierait que l’Etat verse la taxte aux fabricants de jets pour faire des véhicules moins polluants? Honnêtement, il existe un trillard d’exemples sur Terre qui montre que filer de l’argent aux entreprises en espérant qu’elles fassent mieux est une idée pourrie.

          – Se concentrer sur la négativité n’est au minimum pas bon pour l’hygiène mentale, c’est clair. Cependant, nous parlons de politique, de changements de société, pas de la vie d’une personne en particulier. Le réchauffement climatique va, à chaque décennie plus chaude que la dernière, nous pousser à faire des choix, des choix sur quelles activités garder, et lesquelles réduire/se débarasser. Impossible d’être “positifs”, de viser uniquement la “transformation”, car certaines activités :
          -> sont par nature extrêmement polluantes. Réduire même de 10% la conso des avions ne suffira mais alors pas du tout. C’est un écueil classique de l’écologie : croire que l’efficacité énergétique va régler les soucis. La réalité a mainte fois prouvé, paradoxe de Gevons oblige, que c’est l’inverse. L’efficacité énergétique augmente la consommation, et ce à travers l’augmentation de la demande.
          -> envoient un message fort au reste du peuple, comme stipulé dans l’article. Si j’étais l’auteur, j’aurai d’ailleurs surtout développé ce point dans l’article. Comment peut-on demander aux gens de faire des efforts quand quelques privilégiés prennent le jet, souvent par flemme pour ne pas prendre le train en plus.

        2. Seule 2020 a été affectée par la Covid concernant les jets privés. Il y a eu +6% de vols privés en 2021 par rapport à 2019 en Europe, et +64% en 2022 par rapport à 2021.
          Un lien si vous voulez un peu + de détails sur les chiffres:
          https://www.greenpeace.fr/espace-presse/nouveau-rapport-les-vols-en-jet-prive-atteignent-des-niveaux-record-en-france-et-en-europe/
          Payer une taxe peut sembler opportun si on pense au financement des investissements, c’est vrai. Mais ces investissements ne porteront leur fruits que d’ici une vingtaine d’année au mieux selon les experts. Donc cette taxe signifie que pendant les 20 prochaines années:
          – on ne change rien au système en place
          – les + riches sont libres de polluer autant qu’ils veulent, et manifestement de + en +
          – en continuant donc de lâcher de + en + de tonnes d’eqCO2 dans l’atmostphère alors qu’il faut absolument réduire
          – avec simplement l’espoir d’avoir une solution au bout (donc aucune garantie)
          Personnellement je n’ai pas envie d’hypothéquer mon avenir pour qu’une infime minorité de privilégiés puissent continuer de vivre comme bon leur semble sans se soucier des autres.

  7. Ce qui m’ennuie c’est la confusion introduite par l’expression “jet privé”.
    Dans la cadre des objectifs que nous poursuivons, la diminution de la création de GES, le côté privé n’a rien à faire dans le raisonnement.
    C’est le jet, donc moteur à réaction qui, aujourd’hui encore, fonctionne au kérosène, pose problème.
    Le jour ou les avions privés ou non fonctionneront avec des moteurs n’émettant pas de GES, je ne vois aucun inconvénient particulier à ce que Pierre, Paul ou Jacques se payent un déplacement en avion, fut-il privé.

  8. Bonjour,
    Merci Bon Pote pour toutes tes actions.
    Cependant, je trouve dommage de manquer une occasion de présenter en face à face tous les arguments, sans filtre des hommes de cabinet. Cela peut être aussi l’occasion d’élargir à d’autres sujets.
    Cela ne vous empêche pas de garder votre indépendance: vous pouvez parfaitement faire un compte-rendu de la rencontre afin d’éviter la récupération.
    Arnaud

  9. Ce gouvernement passe son temps à tenter de montrer qu’il sait tenir son bon peuple.
    Meme sur une pollution de “niche” il est incapable d’agir…alors que supprimer les jets privés serait un petit pas pour peu de monde vers les gros efforts et changements qu’il va falloir faire si nous ne voulons pas subir…
    GARGILL, Nestlé, Mondelez, les labos, total, saudi aramco, la grande distribution, etc….et tant d’autres cont devoir disparaître ou totalement muter vers des économies et des modèles propres et sustainables….
    Alors ne pas être capable priver de jets qques égocentrés pressés et ne supportant pas “les autres”…cest annoncé que le reste va être très difficile à faire….
    Et ça n’augure rien de bon pour le petit peuple que nous sommes toutes et tous …et ce sera pire pour nos enfants…

  10. C’est très dommage, parce qu’une discussion en face à face est beaucoup plus convaincante, et puis si le ministre a des doutes, des incompréhensions ca sera le moment de lui en parler, d’échanger. IL retiendra beaucoup plus de votre échange que de lectures de notes de son cabinet !!!

    Je trouve que le refus du dialogue n’est vraiment pas constructif : c’est exactement ce que vous reprochez – à juste titre – aux gouvernements, alors ne vous enfermez pas svp dans cette posture

    … et puis au pire qu’elle est le véritable problème de la récupération? Ca fait parler plus du sujet, donc tant mieux!

    1. +1

      Et BonPote pourrait en profiter pour parler aussi d’autres choses comme:
      Interdire les embalages plastiques pour les denrées non périssables (riz, pâtes, farine, sucre,…)
      Donner une limite minimale à la taille des emballages (1 contenant de 2 litres économise 30% de matière première et donc de CO2 par rapport à 2 contenants de 1 litre, voir plus sur le site des emballages de lait le plus connu il y a un calculateur de CO2 intégré:
      1 pack de 500 ml = 31 g CO2 soit 62g CO2 les 2
      1 pack de 1000 ml = 43 g CO2
      Gain = ~40% )
      Faire de même pour le savon, dentifrice, lessive, liquide vaisselle, sucre, pâtes , toutes boissons,… et pour l’eau en bouteille vu que quasi tout le monde achète des pack de 6, imposer des bouteilles de 9 litres ça économiserait plus de 50% de plastoc

      Penser aussi à uniformiser les emballages de liquides: 1 seul type (et volume) de bouteille de verre pour simplifier les consignes (1 type eau plate, 1 type eau gazeuse, 1 type alcool, 1 type détergent,….)

      1. +1
        Pour répondre à Justine, je pense que Bon Pote cherche surtout à parler des sujets populaires, ce qui se comprend au vu de la désinformation dont ils font preuve.
        Du coup, c’est triste de ne pas avoir plus ce genre de sujets abordés. Comme le dit si bien mon père, on a inventé le gâchis. Les emballages présentent de sacrés coûts pour la société et la nature :
        – Déchets jetés partout (plus simple que jeter à la poub, acte difficilement punissable)
        – Recyclage (je doute fortement que l’ecotaxe couvre les coûts des usines et des eboueurs, sachant qu’on en paye nous-même une bonne partie, l’arnaque !).
        – + de Matières premières (le plastique est non seulement peu recyclé, mais en plus il perd en qualité à chaque cycle)

  11. La dictature c est « ferme ta gueule », l oligarchie c est « cause toujours ». Merci de ne pas être tombé ds le panneau.

  12. Je suis d’accord avec cette position, qui semble d’abord fermée mais finalement apporte de la clarté dans les responsabilités et surtout évite le piège du blabla.

    Pas besoin d’un nouvel épisode de communication, qui plus est personnalisé, les dossiers, les urgences, les experts sont là, il faut prendre des décisions (et des décisions fortes, pas des “incitations”). Ou avouer son impuissance face aux copains qui aiment voler.

    1. Je soutiens également la position de Bonpote sur ce sujet. Puisque nous sommes d’accord, un nom en doublon n’est pas un problème. Le jour où nous ne serons pas sur la même ligne, je peux prendre le nom de « Cyrille l’original », même si ca fait un peu pompeux à mon goût et risque de vous faire injustement passer pour une contrefaçon de bas étage. Je ne peux d’ailleurs pas affirmer hors de tout doute, être plus original que vous.

  13. J’ai lu le début de l’article et c’est désespérant. Peut importe les raisons tu te doit d’y aller. Tu dois quand même essayer de le convaincre, de discuter même si cela n’aboutit pas.

    1. Bonjour Kevin. On ne se connaît pas mais je crois qu’on joue dans la même équipe. Je trouve que l’article a le mérite et l’humilité de redonner à chacun la place qui est la sienne. C’est une vertu suffisamment rare pour être soulignée. Par ailleurs, à quoi bon convaincre un ministre dans le contexte institutionnel et politique actuel ? Le pouvoir politique se trouve à un seul endroit. La seule personne à faire basculer c’est Emmanuel Macron. Ce dernier donne une après-midi de temps de parole à Valérie Masson-Delmotte devant ses ministres quand un Jancovici estime qu’il a besoin d’une à deux semaines de mise à niveau avec le gouvernement, Président de la République inclus. Je comprends votre frustration, mais il faut qu’on trouve autre chose. Rencontrer Clément Beaune ne va rien changer du tout, je pense même que cela peut augmenter la frustration et la colère. En revanche si vous avez des idées pour “convaincre” Emmanuel Macron, j’achète. J’ai l’impression que c’est impossible, à moins de parvenir à le convaincre que l’idée vient de lui peut-être. Bon courage.

    2. Bonjour Kevin,
      Mr Beaune est ministre, dispose d’un cabinet travaillant pour lui. Il a déjà les informations dont il a besoin.
      Quel est l’intérêt de médiatiser cet échange ?

      Je partage le point de vue de BonPote : si Mr Beaune souhaite des informations sur l’environnement, il peut s’adresser aux experts.
      Bonne continuation Bon pote

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Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

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  1. Il serait intéressant de comprendre pourquoi le gouvernement est contre l’interdiction de jets privés. Plus généralement, il serait intéressant de comprendre pourquoi le gouvernement ne veut pas prendre de mesures sérieuses en ce qui concerne le trafic aérien. Je vois au moins une raison, mais ce n’est certainement pas la seule. La France est un des leaders mondiaux de l’industrie aérienne et ceci depuis des décennies (Dassault, Airbus, Safran, etc). Faire voter ce genre de mesures, serait de fait condamner du jour au lendemain toute cette industrie non seulement en France mais aux yeux du monde entier. En a-t-on les moyens? Peut-être. Ce que j’aimerais comprendre, c’est comment fait-on en pratique pour compenser les pertes d’emplois directs et dérivés (le tourisme est une des principales entrées de devises pour la France et ça passe aussi par l’avion). Il y a toujours un dilemme. Et c’est toujours très compliqué à résoudre. Sinon, toutes ces mesures seraient déjà votées depuis longtemps. Sérieusement, personne n’a envie d’aller à la catastrophe climatique. Mais si demain au sens propre du terme, on interdit pétrole, gaz et charbon, c’est la famine dans le monde entier. Ca réduira les émissions de CO2 et la population humaine. On fait d’une pierre deux coups. Je pense que ce n’est pas facile de trouver le bon dosage, les bonnes mesures surtout en démocratie, en France en particulier. Il y a beaucoup de YAKA FOCON, mais on ne parle que très peu de l’exécution concrète des solutions pour y arriver, c’est à dire en particulier le fait de comment compenser les dommages collatéraux que de telles mesures écologiques induiraient. Si on prend toutes les mesures d’un coup, tous les français vont gueuler et ce sera la révolution qui laissera place à l’êxtreme droite. Résultat contre productif enfin de mon point de vue en tout cas. On pourrait commencer par interdire les partis qui n’ont aucun programme écologique…

  2. Merci Thomas.
    Et oui, le courage politique manque. Espérons que cela change et continuons d’informer, sensibiliser, partager…sans perdre espoir.

  3. Y a-t-il une différence entre sobriété et précarité ? (à part que la première est choisie et que la seconde est subie)

    1. La précarité c’est avoir du mal à subvenir à des besoins de base : logement, nourriture, santé, chauffage. La sobriété c’est réaliser qu’on a pas besoin d’un logement de 200 m² chauffé à 23°C, équipé d’un frigo américain rempli de malbouffe quand on a une retraite confortable qui nous permet d’aller en cure trois semaines par an aux frais de la sécurité sociale.

      Notez que si la précarité est toujours subie, la sobriété peut également l’être, comme par exemple … interdire les jets privés ou rouler à 110 km/h sur les autoroutes. Quelle déchéance!

  4. Vous écrivez, vous dénoncez, vous vous agitez, vous menacez, et au final vous vous débinez. C’est tellement plus confortable d’être dans la posture de celui qui invective plus que dans celle de celui qui agit concrètement. Vous êtes comme ces agriculteurs 2.0 qui parce qu’ils cultivent 3 tomates sur leur balcon veulent imposer leurs vues à ceux qui nourrissent 2 500 à 5 000 personnes par an ! Un discret manque de courage …

  5. De toute évidence, sur ce coup-là et contrairement au ministre, Bonpote a eu une réaction d’adulte responsable.

  6. Ce qui me surprend à la lecture tant de l’article-réponse, qu’à celui des commentaires, c’est qu’un jet privé ne transporte pas que des privilégiés mais aussi et assez souvent des malades… D’où le besoin de déroger et de rendre les choses compliquées pour les assurances qui rapatrient une urgence médicale, un transplant… (au rapport masse transporté ça fait le cœur cher en carbone, c’est tout à fait vrai, mais…).
    Là une taxe, offre un bon équilibre à la motivation du déplacement et renvoi, ce qui sera définitivement la seule chose vraie et invariable : la responsabilité individuelle. Elle est de loin plus efficace qu’une loi, dont l’objet est d’être souvent, in fine, contournée.
    Trop de loi tue la loi alors qu’elle ne tuera jamais votre décision, la vôtre, pas celle du voisin qui comme vous à une grosse poutre dans l’œil, non ?

    1. Directement issue du texte de BonPote: “Seule la régulation du nombre de vols et l’interdiction des jets privés (sauf à de rares exceptions) serait en phase avec nos objectifs climatiques.” Il suffit donc de faire une exception pour les urgences médicales et le tour est joué.
      De plus, selon Greenpeace, “Entre 2021 et 2022, le nombre de vols en jet privé au départ de la France a augmenté de 55% et les émissions générées ont augmenté de 93%. En 2022, la France est le pays comptant le plus de vols en jet privé dans l’UE et a généré 11% des émissions des jets privés en Europe.”
      -> Je doute très fortement que cette augmentation massive de l’usage des jets privés ait concerné beaucoup d’urgences médicales.
      Enfin, je pense qu’une taxe serait globalement inutile. Si une personne a les moyens de se payer un vol en jet privé, elle aura les moyens de payer la taxe et de continuer sa vie sans rien changer, au détriment de tous. Le vol aura donc lieu et les emissions de gaz à effet de serre ne diminueront pas. A moins d’envisager une taxe vraiment dissuasives, à plusieurs centaines de milliers ou millions d’euros.

      1. Les chiffres de Greenpeace tiennent-ils compte de la fin de la Covid et de la reprise des activité aérienne, des vols imposés par la maintenance après immobilisation des flottes (beaucoup d’ateliers agréés sont chez nous si mes souvenirs sont bons)… Je me demande quels seront les résultats pour la période actuelle, à la suite des sanctions liées à la guerre en Ukraine…
        Payer une taxe, si, ça me semble opportun si sa collecte induit une participation aux investissements en R&D sur la motorisation des jets, par exemple. Toutes propositions qui soutient la transition globalement dans détruire ou réduire des activités qui n’auraient donc plus les moyens de se transformer. C’est ce point là qui me pose question dans tout le processus de transformation : la sanction est toujours mise en avant, jamais ou rarement la mise en œuvre des solutions ou à tout le moins les moyens d’y parvenir… Il est important d’identifier ce qui n’est pas bon, il est encore plus nécessaire et impérieux de souligner la transformation en bon. Enfin, ceci est mon avis d’humain positif dans un océan de négativité, ai-je tors ?

        1. – Bien vu pour les chiffres de GreenPeace, vous faites preuve d’esprit critique et c’est important.

          – Lier taxe et r&d signifierait que l’Etat verse la taxte aux fabricants de jets pour faire des véhicules moins polluants? Honnêtement, il existe un trillard d’exemples sur Terre qui montre que filer de l’argent aux entreprises en espérant qu’elles fassent mieux est une idée pourrie.

          – Se concentrer sur la négativité n’est au minimum pas bon pour l’hygiène mentale, c’est clair. Cependant, nous parlons de politique, de changements de société, pas de la vie d’une personne en particulier. Le réchauffement climatique va, à chaque décennie plus chaude que la dernière, nous pousser à faire des choix, des choix sur quelles activités garder, et lesquelles réduire/se débarasser. Impossible d’être “positifs”, de viser uniquement la “transformation”, car certaines activités :
          -> sont par nature extrêmement polluantes. Réduire même de 10% la conso des avions ne suffira mais alors pas du tout. C’est un écueil classique de l’écologie : croire que l’efficacité énergétique va régler les soucis. La réalité a mainte fois prouvé, paradoxe de Gevons oblige, que c’est l’inverse. L’efficacité énergétique augmente la consommation, et ce à travers l’augmentation de la demande.
          -> envoient un message fort au reste du peuple, comme stipulé dans l’article. Si j’étais l’auteur, j’aurai d’ailleurs surtout développé ce point dans l’article. Comment peut-on demander aux gens de faire des efforts quand quelques privilégiés prennent le jet, souvent par flemme pour ne pas prendre le train en plus.

        2. Seule 2020 a été affectée par la Covid concernant les jets privés. Il y a eu +6% de vols privés en 2021 par rapport à 2019 en Europe, et +64% en 2022 par rapport à 2021.
          Un lien si vous voulez un peu + de détails sur les chiffres:
          https://www.greenpeace.fr/espace-presse/nouveau-rapport-les-vols-en-jet-prive-atteignent-des-niveaux-record-en-france-et-en-europe/
          Payer une taxe peut sembler opportun si on pense au financement des investissements, c’est vrai. Mais ces investissements ne porteront leur fruits que d’ici une vingtaine d’année au mieux selon les experts. Donc cette taxe signifie que pendant les 20 prochaines années:
          – on ne change rien au système en place
          – les + riches sont libres de polluer autant qu’ils veulent, et manifestement de + en +
          – en continuant donc de lâcher de + en + de tonnes d’eqCO2 dans l’atmostphère alors qu’il faut absolument réduire
          – avec simplement l’espoir d’avoir une solution au bout (donc aucune garantie)
          Personnellement je n’ai pas envie d’hypothéquer mon avenir pour qu’une infime minorité de privilégiés puissent continuer de vivre comme bon leur semble sans se soucier des autres.

  7. Ce qui m’ennuie c’est la confusion introduite par l’expression “jet privé”.
    Dans la cadre des objectifs que nous poursuivons, la diminution de la création de GES, le côté privé n’a rien à faire dans le raisonnement.
    C’est le jet, donc moteur à réaction qui, aujourd’hui encore, fonctionne au kérosène, pose problème.
    Le jour ou les avions privés ou non fonctionneront avec des moteurs n’émettant pas de GES, je ne vois aucun inconvénient particulier à ce que Pierre, Paul ou Jacques se payent un déplacement en avion, fut-il privé.

  8. Bonjour,
    Merci Bon Pote pour toutes tes actions.
    Cependant, je trouve dommage de manquer une occasion de présenter en face à face tous les arguments, sans filtre des hommes de cabinet. Cela peut être aussi l’occasion d’élargir à d’autres sujets.
    Cela ne vous empêche pas de garder votre indépendance: vous pouvez parfaitement faire un compte-rendu de la rencontre afin d’éviter la récupération.
    Arnaud

  9. Ce gouvernement passe son temps à tenter de montrer qu’il sait tenir son bon peuple.
    Meme sur une pollution de “niche” il est incapable d’agir…alors que supprimer les jets privés serait un petit pas pour peu de monde vers les gros efforts et changements qu’il va falloir faire si nous ne voulons pas subir…
    GARGILL, Nestlé, Mondelez, les labos, total, saudi aramco, la grande distribution, etc….et tant d’autres cont devoir disparaître ou totalement muter vers des économies et des modèles propres et sustainables….
    Alors ne pas être capable priver de jets qques égocentrés pressés et ne supportant pas “les autres”…cest annoncé que le reste va être très difficile à faire….
    Et ça n’augure rien de bon pour le petit peuple que nous sommes toutes et tous …et ce sera pire pour nos enfants…

  10. C’est très dommage, parce qu’une discussion en face à face est beaucoup plus convaincante, et puis si le ministre a des doutes, des incompréhensions ca sera le moment de lui en parler, d’échanger. IL retiendra beaucoup plus de votre échange que de lectures de notes de son cabinet !!!

    Je trouve que le refus du dialogue n’est vraiment pas constructif : c’est exactement ce que vous reprochez – à juste titre – aux gouvernements, alors ne vous enfermez pas svp dans cette posture

    … et puis au pire qu’elle est le véritable problème de la récupération? Ca fait parler plus du sujet, donc tant mieux!

    1. +1

      Et BonPote pourrait en profiter pour parler aussi d’autres choses comme:
      Interdire les embalages plastiques pour les denrées non périssables (riz, pâtes, farine, sucre,…)
      Donner une limite minimale à la taille des emballages (1 contenant de 2 litres économise 30% de matière première et donc de CO2 par rapport à 2 contenants de 1 litre, voir plus sur le site des emballages de lait le plus connu il y a un calculateur de CO2 intégré:
      1 pack de 500 ml = 31 g CO2 soit 62g CO2 les 2
      1 pack de 1000 ml = 43 g CO2
      Gain = ~40% )
      Faire de même pour le savon, dentifrice, lessive, liquide vaisselle, sucre, pâtes , toutes boissons,… et pour l’eau en bouteille vu que quasi tout le monde achète des pack de 6, imposer des bouteilles de 9 litres ça économiserait plus de 50% de plastoc

      Penser aussi à uniformiser les emballages de liquides: 1 seul type (et volume) de bouteille de verre pour simplifier les consignes (1 type eau plate, 1 type eau gazeuse, 1 type alcool, 1 type détergent,….)

      1. +1
        Pour répondre à Justine, je pense que Bon Pote cherche surtout à parler des sujets populaires, ce qui se comprend au vu de la désinformation dont ils font preuve.
        Du coup, c’est triste de ne pas avoir plus ce genre de sujets abordés. Comme le dit si bien mon père, on a inventé le gâchis. Les emballages présentent de sacrés coûts pour la société et la nature :
        – Déchets jetés partout (plus simple que jeter à la poub, acte difficilement punissable)
        – Recyclage (je doute fortement que l’ecotaxe couvre les coûts des usines et des eboueurs, sachant qu’on en paye nous-même une bonne partie, l’arnaque !).
        – + de Matières premières (le plastique est non seulement peu recyclé, mais en plus il perd en qualité à chaque cycle)

  11. La dictature c est « ferme ta gueule », l oligarchie c est « cause toujours ». Merci de ne pas être tombé ds le panneau.

  12. Je suis d’accord avec cette position, qui semble d’abord fermée mais finalement apporte de la clarté dans les responsabilités et surtout évite le piège du blabla.

    Pas besoin d’un nouvel épisode de communication, qui plus est personnalisé, les dossiers, les urgences, les experts sont là, il faut prendre des décisions (et des décisions fortes, pas des “incitations”). Ou avouer son impuissance face aux copains qui aiment voler.

    1. Je soutiens également la position de Bonpote sur ce sujet. Puisque nous sommes d’accord, un nom en doublon n’est pas un problème. Le jour où nous ne serons pas sur la même ligne, je peux prendre le nom de « Cyrille l’original », même si ca fait un peu pompeux à mon goût et risque de vous faire injustement passer pour une contrefaçon de bas étage. Je ne peux d’ailleurs pas affirmer hors de tout doute, être plus original que vous.

  13. J’ai lu le début de l’article et c’est désespérant. Peut importe les raisons tu te doit d’y aller. Tu dois quand même essayer de le convaincre, de discuter même si cela n’aboutit pas.

    1. Bonjour Kevin. On ne se connaît pas mais je crois qu’on joue dans la même équipe. Je trouve que l’article a le mérite et l’humilité de redonner à chacun la place qui est la sienne. C’est une vertu suffisamment rare pour être soulignée. Par ailleurs, à quoi bon convaincre un ministre dans le contexte institutionnel et politique actuel ? Le pouvoir politique se trouve à un seul endroit. La seule personne à faire basculer c’est Emmanuel Macron. Ce dernier donne une après-midi de temps de parole à Valérie Masson-Delmotte devant ses ministres quand un Jancovici estime qu’il a besoin d’une à deux semaines de mise à niveau avec le gouvernement, Président de la République inclus. Je comprends votre frustration, mais il faut qu’on trouve autre chose. Rencontrer Clément Beaune ne va rien changer du tout, je pense même que cela peut augmenter la frustration et la colère. En revanche si vous avez des idées pour “convaincre” Emmanuel Macron, j’achète. J’ai l’impression que c’est impossible, à moins de parvenir à le convaincre que l’idée vient de lui peut-être. Bon courage.

    2. Bonjour Kevin,
      Mr Beaune est ministre, dispose d’un cabinet travaillant pour lui. Il a déjà les informations dont il a besoin.
      Quel est l’intérêt de médiatiser cet échange ?

      Je partage le point de vue de BonPote : si Mr Beaune souhaite des informations sur l’environnement, il peut s’adresser aux experts.
      Bonne continuation Bon pote

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