Les grands évènements sportifs peuvent-ils (vraiment) être soutenables ?

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Louis Hognon, titulaire d’un doctorat en science du mouvement humain, s’intéresse à vulgariser les liens entre le réchauffement climatique, le sport et l’activité physique. Actuellement, il occupe le poste de chargé de veille et d’impact à la Fresque du Climat.

À l’orée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, plusieurs préoccupations émergent concernant la capacité d’accueil de la capitale, la qualité des cérémonies ou bien la conformité environnementale de sites comme la Seine pour les épreuves en eau libre. 

Ces interrogations s’accompagnent d’un engagement affirmé du comité organisateur : faire de cet événement le plus éco-responsable jamais réalisé grâce à une série de mesures ambitieuses telles que la réduction de l’empreinte carbone, la promotion de constructions durables, l’adoption de l’économie circulaire et l’encouragement des mobilités douces.

Cependant, face à l’ampleur de tels événements, il convient de se demander ce que révèle la littérature scientifique quant à l’impact réel de ces manifestations et leur compatibilité avec les défis climatiques, énergétiques et environnementaux actuels et futurs ?

Des arènes antiques aux stades modernes : l’ascension des méga-événements sportifs

L’histoire des événements sportifs

Bien que nous puissions associer les grands événements sportifs à un héritage antique, symbolisé par les compétitions athlétiques des cités méditerranéennes des 2e et 3e siècles après J.-C., ces manifestations historiques, qui ont progressivement disparu, se limitaient à quelques disciplines et ne rassemblaient pas des participants de nombreux pays.

En réalité, les grands évènements sportifs internationaux tels que nous les connaissons aujourd’hui sont des phénomènes relativement récents. Les premiers Jeux Olympiques d’été modernes ont été inaugurés en 1896 à Athènes, suivis par ceux d’hiver en 1924 à Chamonix, et la première coupe du monde de football a vu le jour en 1930 en Uruguay.

Ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale qu’on observe une explosion du nombre de grands évènements sportifs internationaux, avec un léger ralentissement ces vingt dernières années. 

Le profil de cette expansion rappelle celui de l’extraction des matières premières, de la consommation de ressources ou de l’augmentation de la population mondiale, comme décrit dans l’article de Steffen et al. en 2015. Ainsi, comme le soulignent des chercheurs, les méga-événements sportifs sont devenus une composante fondamentale de la modernité occidentale depuis leur (re)émergence dans la seconde moitié du XIXe siècle, étroitement liés aux idéaux de progrès et de croissance.

Evolution des grands événements sportifs internationaux depuis 1890
(figure issue de l’article de Müller et al., 2023)

Logique de progrès et de croissance des événements sportifs

Dans la continuité de cette logique de croissance et de progrès, les grands évènements sportifs internationaux ont subi une métamorphose considérable, ne ressemblant plus ni à ceux de l’Antiquité ni même à ceux du début ou du milieu du XXe siècle.

Pour quantifier cette évolution, des scientifiques ont développé un indice de croissance des événements sportifs majeurs, basé sur les Jeux Olympiques d’été et d’hiver ainsi que la coupe du monde de football, incluant des critères tels que l’aspect sportif, médiatique, le nombre de spectateurs, les coûts et le marketing. 

Selon cet indice, l’envergure moyenne de ces événements est aujourd’hui plus de 60 fois supérieure à celle observée il y a cinquante ans, croissant ainsi 13 fois plus rapidement que le PIB mondial. Les revenus générés par le marketing sont, eux, 163 fois plus élevés qu’ils ne l’étaient dans les années 1960 et 1970, même en tenant compte de l’inflation. En parallèle, les coûts associés à ces événements ont été multipliés par 19 en moyenne.

Evolution de l’indice de croissance des événements sportifs  : jeux olympiques d’été, jeux olympiques d’hiver, coupe du monde de football (figure issue de l’article de Müller et al., 2023)

Par conséquent, il apparaît que les éléments majeurs des grands événements sportifs contemporains sont leur commercialisation et leurs coûts prohibitifs, plutôt que l’aspect purement sportif. Étant donné cette expansion rapide, il est logique de supposer que les impacts environnementaux de ces événements aient également augmenté de manière significative.

L’empreinte écologique des événements sportifs

Tenter de dresser une liste exhaustive des impacts environnementaux engendrés par un événement sportif majeur nous amène à considérer divers éléments : émissions de gaz à effet de serre, construction d’infrastructures, gestion des déchets, pollutions sonore et lumineuse, impacts sur la faune et la flore, consommation de ressources, et érosion des sols.

Une revue de la littérature couvrant la période de 2001 à 2021 a analysé les impacts positifs et négatifs à différentes échelles de compétitions, de l’international au national. Les conclusions de cette étude indiquent que 66% des effets documentés sont négatifs, 33% sont positifs, et le reste est neutre, avec des problèmes tels que la pollution de l’air, la production de déchets, la consommation excessive de ressources, la destruction d’habitats naturels ou la perte de biodiversité.

Cependant, il est important de noter que les impacts négatifs rapportés dans cette revue sont souvent ceux perçus par les visiteurs ou les résidents locaux, ce qui ne fournit pas une vision totalement exhaustive de la soutenabilité des événements sportifs. 

Afin d’obtenir une mesure plus précise, Muller et al., en 2021, ont introduit un score de soutenabilité pour les événements sportifs, basé sur l’évaluation des Jeux olympiques d’été et d’hiver depuis 1992.

Ce score prend en compte trois dimensions : écologique (empreinte écologique et matérielle, impact de la construction, empreinte des visiteurs), sociale (justice sociale, sécurité et approbation publique) et économique (efficacité économique à long terme, exposition financière, équilibre budgétaire).

Chacune des dimensions est considérée avec un poids égal et elles sont évaluées sur une échelle de 0 à 100, où 0 indique un score de soutenabilité médiocre et 100 un score de soutenabilité excellent. Les résultats montrent que la durabilité globale des Jeux Olympiques est moyenne, avec un score global de 48 sur 100, et révèlent un déclin de cette durabilité depuis les années 1990.

Evolution du score de soutenabilité des jeux olympiques d’hiver et d’été depuis 1992 (figure issue de l’article de Müller et al., 2021)

Carbone et compétitions : mesurer le poids climatique des événements sportifs

L’analyse des bilans carbone des grands événements sportifs montre que l’ampleur de l’événement est directement proportionnelle à son empreinte carbone (voir figure ci-dessous). 

Cependant, ces données ne permettent pas de comparer ces événements entre eux car ils n’ont pas tous inclus les mêmes éléments dans le périmètre de calcul de leur empreinte carbone. Par exemple, lors des Jeux Olympiques de Beijing en 2008, le transport et l’hébergement des visiteurs, n’ont pas été inclus. Pour les coupes du monde de football en Afrique en 2014 et au Brésil en 2018, la construction des stades et des infrastructures n’a pas été prise en compte.

Enfin, lors des Jeux Olympiques d’hiver de Vancouver en 2010 et Sotchi en 2014, les émissions associées aux nouvelles infrastructures de transport ont été négligées.  

Empreinte carbone en équivalent CO2 KTonnes de différents événements sportifs (figure créée à partir des données issues de plusieurs sources : 1,2,3,4,5,6)

Quelles sont les principales sources d’émissions lors de ces événements?

Lorsqu’on regarde dans le détail, on s’aperçoit que c’est le secteur des transports des spectateurs qui représente la majorité des émissions. Par exemple, lors de la Coupe du Monde de football 2018 en Russie, le transport était responsable de 74% des émissions totales, dont 99% provenaient des déplacements des spectateurs et 77% des voyages internationaux en général. 

De manière similaire, lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016, 55% des émissions totales étaient attribuées aux spectateurs, avec 83% de celles-ci dues au transport. Toutefois, il existe des exceptions, comme les Jeux de Londres en 2012, où la construction a été le principal contributeur aux émissions, représentant 43% du total, suivi par le transport à 30%.

En France, le transport des spectateurs reste prédominant, comptant pour 58% de l’empreinte carbone totale des événements sportifs, tandis que les déplacements des joueurs et de leurs équipes représentent seulement entre 4 et 9% des émissions.

L’alimentation, majoritairement carnée, ainsi que les boissons, constituent le deuxième facteur d’émissions, représentant 15 à 18%. Vient ensuite le transport de l’équipe puis dans des ordres de grandeurs proches, la diffusion des matchs, le transport des employés, la construction des infrastructures, les déchets, et l’énergie utilisée.

Comparaison des empreintes carbone des matchs selon la taille du stade (en pourcentage) Source : calculs provisoires The Shift Project, 2024

Le grand écart : réalités environnementales et sociales des événements sportifs

Malgré leurs impacts notables sur l’environnement, il n’est pas rare d’entendre certaines affirmations minimisant la nécessité pour le secteur sportif de rechercher des solutions d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Le sport ce n’est qu’ 1% des émissions de CO2 en France

Prenons, par exemple, l’argument selon lequel le sport ne représenterait qu’ 1% de l’empreinte carbone en France. Cette perspective pourrait inciter à se concentrer sur la décarbonation de secteurs plus émetteurs, tels que l’agriculture ou la mobilité.

Cependant, compte tenu des projections climatiques actuelles, il est impératif que chaque secteur contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est particulièrement problématique de constater que les événements sportifs maintiennent des empreintes carbones excessives, alors que le reste de la société est invitée à faire des efforts significatifs. À titre d’exemple, l’empreinte carbone des Jeux Olympiques de Rio en 2016 équivaut aux émissions annuelles d’environ 360 000 Français.

Le sport : la quintessence de l’adaptation

Bien que certains exploits sportifs aient été réalisés dans des conditions extrêmes et puissent suggérer une capacité d’adaptation à la fois humaine et technique, les projections climatiques indiquent que d‘ici 2085, seules 8 villes de l’hémisphère nord en dehors de l’Europe occidentale pourraient potentiellement accueillir les Jeux Olympiques d’été en raison des températures excessives (scénario RCP 8.5).

Paris, Los Angeles, Barcelone,  Madrid , Rome, Istanbul ou bien Tokyo ne seraient donc plus en mesure d’accueillir ces événements.

Résumé des 645 villes de l’hémisphère nord en 2085 capables d’accueillir les Jeux olympiques d’été. Source : Woodward et al., 2016

En ce qui concerne les Jeux d’hiver, seulement onze villes pourraient les organiser d’ici 2050 (scénario RCP 2.6). De plus, vingt-trois équipes de football professionnel en Angleterre pourraient voir leurs terrains régulièrement inondés d’ici 2050

Adéquation climatique des villes/régions hôtes pour les futurs Jeux Olympiques d’Hiver
Source :  Scott et al., 2019

Du côté des athlètes, l’augmentation des températures a un impact significatif sur divers aspects de la physiologie cardiaque, en particulier dans les sports d’endurance, entraînant baisse des performances, abandon et risque de santé

En parallèle, il a été mis en évidence que des températures élevées en football américain étaient associées à davantage de fautes agressives / violentes. Les changements climatiques menacent donc non seulement la tenue future des événements sportifs, mais aussi la santé et la performance des athlètes.

Un ruissellement fictif des événements sportifs

Alors que le manque d’activité physique est un problème de santé majeur dans nos sociétés occidentales, on pourrait s’attendre à ce que la tenue d’événements sportifs encourage la population à pratiquer davantage d’activités physiques. 

Cependant, les données issues de diverses études contredisent cette hypothèse. Les recherches montrent que ni les Jeux Olympiques, ni d‘autres événements sportifs, ni même le sport de haut niveau ne semblent induire une augmentation durable de la participation à des activités physiques parmi le grand public. 

Certes, un pic temporaire de l’intérêt pour le sport est observable pendant certains événements, mais cet enthousiasme retombe généralement quelques semaines plus tard. Cette observation était attendue, puisque la pratique régulière d’une activité physique est influencée par de nombreux facteurs, et ne peut être attribuée simplement à la médiatisation des compétitions sportives.

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Si l’on s’en tient à la devise des jeux olympiques, on peut dire que les trois premières affirmations sont respectées pour les événements sportifs. En effet, ils n’ont cessé de croître depuis plusieurs décennies, et de même pour de nombreux records sportifs. 

Cependant, sur la dernière affirmation, nous pouvons douter de l’aspect communautaire de ces événements. Les JOP de Paris en sont un exemple, avec la promesse d’avoir la cérémonie d’ouverture la plus populaire, et qui pour des raisons techniques et de sécurité, a été transformée en une vente de billets de plus en plus restrictive. 

On pourrait toutefois arguer que ces événements tendent à rassembler les individus, à leur faire partager des émotions et moments de liesse. Mais prenons du recul. Qui a les moyens de participer à ces événements, en venant parfois de plusieurs centaines voire milliers de kilomètres en payant hébergements et commodités ? Certainement pas les classes sociales les moins favorisées. Il y a donc dans ces événements une injustice sociale, qui résonne avec l’injustice sociale climatique. Les classes aisées ont la capacité de jouir de ces événements tout en ayant un impact délétère sur l’environnement

Des événements sportifs neutres en carbone

En matière de promesses environnementales, les grands événements sportifs excellent souvent dans l’art du greenwashing, notamment par leurs affirmations de neutralité carbone. Par exemple, les Jeux Olympiques de Rio ont initié un programme de reforestation visant à planter 24 milliards d’arbres pour capturer 208 millions de tonnes de CO2.

Bien que ces mesures de compensation puissent théoriquement aider à atteindre la neutralité carbone, il est crucial de reconnaître que l’efficacité de telles initiatives peut être limitée et souvent différée dans le temps, et ne devrait être envisagée uniquement quand il est impossible de réduire directement les émissions. 

Et concernant les JOP de Paris 2024? Leur objectif est de diviser de moitié l’empreinte carbone des Jeux par rapport aux éditions précédentes. Pour se faire, une stratégie basée sur l’anticipation, l’évitement, la réduction et la compensation des émissions de gaz à effet de serre a été mise en place, avec en plus une mobilisation des parties prenantes de cet événement. 

On pourrait donc saluer une stratégie où la compensation vient en dernière place. Cependant, celle-ci concerne les émissions non évitables comme le déplacement des spectateurs, qui représentera probablement la majorité du bilan carbone. De ce fait, la compensation est bien au cœur de la stratégie de réduction de l’empreinte carbone et il faudra donc attendre la fin des jeux pour en faire le bilan. 

Quelques changements technologiques et de comportements et plus aucun problème ?

Étant donné que les principaux contributeurs aux émissions des événements sportifs sont les déplacements des spectateurs, par avion ou voiture, ainsi que l’alimentation, des modifications technologiques et comportementales pourraient, en théorie, réduire significativement ces émissions. 

Par exemple, l’offre exclusive de repas végétariens, l’utilisation de véhicules électriques, ou l’adoption de carburants alternatifs pour l’aviation pourraient contribuer à cette réduction. Cependant, ces solutions requièrent des changements de comportements et une acceptation sociale large, qui ne sont pas encore garantis. 

De plus, remplacer les véhicules thermiques par des électriques ne résout pas le problème sous-jacent de la dépendance aux voitures, et les carburants de synthèse sont et resteront une solution limitée.

Il devient donc impératif de développer des stratégies plus complètes et immédiatement applicables pour réduire l’impact environnemental des événements sportifs tout en engageant le public à adopter des comportements plus durables. 

Quelles solutions pour un sport durable ?

Les rapports officiels

Diverses institutions, tant au niveau national, qu’international, ont publié des rapports contenant des recommandations pour concilier la tenue d’événements sportifs avec les enjeux environnementaux. 

Ces documents soulignent l’importance d’une meilleure efficacité énergétique, de l’utilisation optimisée des infrastructures existantes, d’une alimentation durable, et du soutien au développement de la mobilité durable. Ils recommandent également la nomination et la formation d’équipes dédiées à la durabilité, la compensation des émissions inévitables, la mise en œuvre de mesures d’atténuation et l’éducation à l’action climatique.

Bien que ces mesures offrent un cadre de départ, elles ne s’attaquent pas directement à la racine du problème : la taille des événements et le nombre de déplacements occasionnés.

Le sport professionnel

Au niveau des compétitions, il est essentiel de freiner la création de nouvelles compétitions sportives d’envergure. Par exemple, des propositions comme celle d’organiser une coupe du monde de football tous les deux ans ou de créer de nouveaux tournois pour les clubs européens de football devraient être abandonnées.

Éviter de lancer de telles compétitions signifie éviter un ensemble de problèmes environnementaux supplémentaires. De plus, il est crucial de mettre fin au greenwashing dans le sport. Les organisations sportives ne devraient ni soutenir ni être soutenues par des entreprises qui négligent ou aggravent les enjeux environnementaux. 

Ensuite, il est possible de reprogrammer les compétitions pour minimiser les déplacements répétés des supporters et des équipes, ce qui est bénéfique tant pour le climat que pour le bien-être des athlètes. Enfin, les athlètes professionnels, en tant qu’influenceurs, doivent adopter et promouvoir des comportements respectueux de l’environnement lorsque cela est possible.

Lors de la coupe du monde du rugby 2023 en France, le greenwashing de Total Energie a été critiqué par diverses associations / organisations écologiques. Source : Greenpeace

Recommandations dans la littérature scientifique

Les recommandations scientifiques (ici, ici) pour promouvoir la durabilité des événements sportifs incluent la réduction de la taille des compétitions et du volume des transports. Les scientifiques suggèrent également d’alterner les événements dans les mêmes villes afin de minimiser la nécessité de construire de nouvelles infrastructures et d’optimiser la gestion des mobilités des spectateurs. 

Enfin, il est crucial d’améliorer les solutions numériques, telles que les fans zones, pour garantir une expérience immersive et partagée entre les spectateurs, tout en limitant les déplacements physiques.

Le futur des événements sportifs : s’adapter ou disparaître face au changement climatique

Les événements sportifs sont donc soumis à trois impératifs. Réduire leurs tailles et leurs impacts sur l’environnement, tout en s’adaptant aux conséquences du changement climatique. En parallèle, le sport de par les valeurs qu’il souhaite promouvoir devrait repenser en profondeur sa médiatisation, ses partenariats et profiter de ces événements pour transmettre des messages soutenant des comportements pro-environnementaux. 

Pour conclure, reprenons les mots de David Goldblatt dans son rapport Playing Against the Clock : « PAS DE SPORT NORMAL DANS UN MONDE ANORMAL ». L’urgence climatique et environnementale nous impose de repenser la manière dont nous concevons et organisons les événements sportifs. Sans des changements significatifs en termes d’adaptation et de mitigation, l’avenir des événements sportifs est menacé.

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2 Responses

  1. Article intéressant mais je trouve qu’il y a deux grosses limites : le transport et l’alimentation qui pèsent très lourd d’après l’article.

    Ce sont surtout les classes aisées qui participent aux jeux et une bonne partie de cette empreinte me semble être surtout un report car sans les jeux ils consommeraient tout autant de carbone ailleurs pour d’autres vacances.

    Cependant, ce n’est pas une raison pour ne pas agir et faire changer les mentalités pendant les jeux.

    Et on peut saluer (à raison ?) des Jeux de Paris qui semble maîtriser l’empreinte liées aux constructions (gros point noir aux mains de chaque organisation)

  2. Ce qui est intéressant dans le sport, c’est d’en faire, pas de regarder des supposés sur-femme ou sur-homme réaliser des exploits devant parfois beaucoup à la chimie fine !

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Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

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2 Responses

  1. Article intéressant mais je trouve qu’il y a deux grosses limites : le transport et l’alimentation qui pèsent très lourd d’après l’article.

    Ce sont surtout les classes aisées qui participent aux jeux et une bonne partie de cette empreinte me semble être surtout un report car sans les jeux ils consommeraient tout autant de carbone ailleurs pour d’autres vacances.

    Cependant, ce n’est pas une raison pour ne pas agir et faire changer les mentalités pendant les jeux.

    Et on peut saluer (à raison ?) des Jeux de Paris qui semble maîtriser l’empreinte liées aux constructions (gros point noir aux mains de chaque organisation)

  2. Ce qui est intéressant dans le sport, c’est d’en faire, pas de regarder des supposés sur-femme ou sur-homme réaliser des exploits devant parfois beaucoup à la chimie fine !

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