Média indépendant sur l'environnement, 100% financé par ses lecteurs

Psychologie et climat (1/2) : déni, colère… Les 5 étapes du deuil

Publication :
déni
Sommaire
Dépliez le sommaire de l’article

Changement climatique et déni. Voilà au moins 30 ans que des scientifiques alertent sur les conséquences graves de notre surconsommation. L’accélération du changement climatique dû à l’activité humaine n’est aujourd’hui plus un débat.

Pourtant, nous nous trouvons dans une drôle de situation : nous sommes au volant d’une voiture qui fonce dans un mur, et au lieu de ralentir, nous ignorons le mur et accélérons. La question est légitime : Pourquoi ne changeons-nous pas ? Sommes-nous complètement fous ? Sommes-nous complètement stupides ?

Comme toujours, la réponse n’est pas aussi simple que cela. Il a fallu des décennies pour que les chiffres soient indiscutables. Mais malgré les évidences, le facteur le plus important a trop souvent été mis de côté : aucun langage technocratique ne saura se faire entendre s’il ne prend pas en compte l’aspect psychologique. Avoir raison ne suffit pas, et ne suffira pas : il faudra bien plus que cela.

Le déni, partout, tout le temps

Si nous voulons contenir le réchauffement climatique à un niveau bas, nous devons questionner nos choix de consommation et de styles de vie‘. Voilà ce que nous dit Valérie Masson Delmotte, climatologue et coprésidente du groupe n°1 du GIEC. Ne pas changer serait une catastrophe. Et pourtant :

“Oui mais bon, j’ai besoin de soleil. Je veux aller à la plage en février
”Ouais mais de toute façon si moi je change, et bah les chinois ils vont pas changer eux !”
“De toute façon Greta elle est manipulée. Ca va hein, c’est pas une gamine qui va me dire comment vivre !”
“Ouais mais t’façon la technologie va nous sauver, ça va arrête un peu de pleurnicher”
“Ah oui mais Air France il applique la neutralité carbone donc je peux prendre l’avion ça n’a aucun impact”

Ceci est une liste non exhaustive de remarques que j’ai pu lire ou entendre ces six derniers mois. Chaque argument est bien évidemment facilement réfutable, mais ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est de savoir pourquoi ce mécanisme de défense s’enclenche automatiquement lorsque l’on questionne notre quotidien ?

Une vérité qui dérange ?

Beaucoup ont essayé d’y répondre. Clive Hamilton, dans son livre Why We Resist the Truth about Climate Change (publié en 2010), a par exemple étudié le déni du réchauffement climatique en essayant de comprendre l’absence de prises de décisions et d’actions. Bien sûr, il rappelle les différents conflits d’intérêts économiques et politiques qui ne facilitent pas la tâche aux individus.

Mais son travail sur l’individu est tout à fait passionnant, et pourrait se résumer en une phrase : ‘une vérité dérangeante peut être trop difficile à accepter, la plupart des gens préfèrent l’ignorer. Faites le parallèle avec notre propre mort. Nous savons qu’elle va arriver, mais nous n’en prenons pleinement conscience qu’au moment où celle-ci devient imminente‘.

Ce parallèle avec la mort nous rappelle notre situation : en voiture, tout sourire, avec le mur droit devant.

Faisons comme ça.

Ce sentiment de déni a fait l’objet de nombreuses recherches depuis des décennies, dont les études d’Elisabeth Kübler-Ross.

Le déni dans le modèle Kübler-Ross : les 5 étapes du deuil

Dans son livre On Death and Dying publié en 1969, la psychiatre résume le processus qu’on a fini par appeler « les cinq étapes du deuil ». Bien que très contesté (notamment pour l’ordre), ces 5 étapes sont aujourd’hui très souvent évoquées et font l’objet de nombreuses recherches (23000+ sur Google Scholar). Nous y retrouvons le déni, qui comme pour le climat, arrive très souvent en premier dans les 5 étapes du deuil :

NB : la psychiatre étudiait en réalité les étapes que doit traverser une personne qui vient d’apprendre qu’elle souffre d’une maladie incurable. Je ne cesse de le répéter, mais lisez vous-même les livres/sources, c’est important. Cela vous évitera de raconter n’importe quoi, comme cela arrive souvent sur la décroissance, l’effet rebond ou encore l’effet Dunning-Kruger.

Déni et dissonance cognitive

Toujours sous l’angle de la psychologie sociale, le déni est très souvent abordé sous l’angle de dissonance cognitive : une tension interne entre nos croyances ou émotions qui sont en contradiction avec nos attitudes.

Puisque c’est d’actualité, prenons l’exemple de l’employé d’Air France. Son travail et les actions qu’il exerce depuis 15 ans donnent sens à sa vie et permettent de nourrir sa famille. Comment pensez-vous qu’il réagira lorsqu’il allumera la télé le soir, et qu’il verra (s’il n’était pas déjà au courant) dans un reportage que son travail participe à flinguer la planète ?

Pour mettre fin à cette dissonance cognitive, nous avons deux choix : changer nos actions, ou nos opinions. Sans surprise, c’est bien souvent le changement d’opinion qui l’emporte. Nous finissons toujours par trouver une raison du bien-fondé de notre action ou de notre travail. ‘Oui certes, je suis lobbyiste pour Total. Mais Total a fait un don de 500€ à un orphelin gabonais en 2006, quand même, c’est pas rien !

Colère, Marchandage, Dépression… Et acceptation

Vous retrouverez sans aucun doute les autres étapes, soit chez vous, soit dans votre entourage. Le changement demandé est d’une telle violence qu’il est impossible de passer outre certains sentiments très forts, dont la colère fait partie. Une immense majorité d’entre nous doit par exemple remettre en question son éducation, complètement passée à côté de la question climatique… Vous pourriez même en vouloir à vos parents : savaient-ils ? Savent-ils ? Pourquoi n’ont-ils rien fait ? Pourquoi ne changent-ils pas ?

Comment allez-vous réagir, en tant que jeunes parents, lorsque vous aurez compris que chaque voyage en avion à l’autre bout du monde a des conséquences néfastes sur l’avenir de votre enfant ? Comment votre enfant vous regardera t-il quand il aura 20 ans, qu’il comprendra que vous saviez, et que vous n’avez rien fait ?

Puis peut-être passerez-vous par l’étape ‘marchandage’. L’étape où vous tenterez de ne pas vraiment changer, mais de retarder l’échéance. ‘Ah je ne prends plus l’avion qu’une fois par mois ! ‘Ma banque a prêté 2 milliards de moins à Shell cette année’ ! Ou bien entendu, la grande classique ‘de toute façon la technologie va nous sauver‘.

Avant la dépression… et l’acceptation ?

L’étape de dépression sera plus largement évoquée en 2ème partie de ce dossier Psychologie, mais je peux vous assurer une chose, et je crois savoir que c’est un sentiment partagé par toute personne qui a mis le nez dans les chiffres : vous allez prendre une claque, c’est une certitude. Un contrecoup certain du déni dans lequel vous étiez depuis des années.
Votre objectif sera cependant celui de tout le monde : passer à la dernière étape, celle de l’acceptation.

Alors que les travaux de Kübler-Ross reposaient sur une maladie incurable, j’ai une bonne nouvelle : le changement climatique n’est pas une maladie incurable, nous avons notre avenir climatique entre nos mains et il est encore temps de limiter la casse.

Le mot de la fin

Il ne faut pas rêver : on ne peut pas attendre des 66 millions de français qu’ils lisent les rapports du GIEC et qu’ils deviennent experts climatiques. Après le travail, entre se détendre devant Netflix, et regarder les 20h de cours de JM. Jancovici aux mines (avec option déprime), le choix sera vite fait.

Si cela fait 50 ans que les scientifiques ne sont pas écoutés, peut-être est-il temps de jouer une autre carte. Voilà pourquoi la psychologie est indispensable, voire l’un des meilleurs leviers qui existent pour espérer un quelconque changement des individus dans la lutte face au changement climatique. C’est la meilleure façon de sortir votre entourage du déni et d’atteindre le point de bascule, l’élément d’optimisme que nous devrions tous garder en tête malgré la montagne qui se dresse devant nous.

POUR ALLER PLUS LOIN

Envie de creuser le sujet ? Cet article pourrait vous intéresser !

13 Responses

  1. Bonjour, je suis en train de lire à peu près l’ensemble du site tellement c’est intéressant… super boulot, merci beaucoup.
    La deuxième partie de cet article a-t-elle été publiée finalement ?

  2. Bonjour,
    J’ai loupé la publication de la 2ème partie de cet article ? Je n’arrive pas à le trouver sur le site. J’aimerais beaucoup en apprendre davantage sur l’éco-anxiété, ses manifestations et les moyens d’y répondre…
    Cordialement,

  3. Bonjour, merci pour votre article. La deuxième partie a-t-elle finalement été postée ou non ? Je suis Belge et je viens récemment de me prendre la fameuse “claque” dont vous parlez dans de terribles inondations. Depuis, je vais pas terrible. Je suis à mon avis bloquée dans la dépression, et je n’arrive pas à en sortir. Bref, si la deuxième partie est quelque part, n’hésitez pas à préciser où. Merci !

  4. Article intéressant. Est-ce que la deuxième partie est toujours prévue ? En dehors du point de bascule, ce serait sympa d’avoir des astuces ou recommandations de lecture pour se remettre en place quand on est désemparés pendant la phase dépression, ou qu’on alterne très souvent entre dépression/acceptation (est-ce même possible d’arriver à l’acceptation pour de bon ? j’ai du mal à l’imaginer pour le moment).

    Pour mon premier commentaire ici, j’en profiterai pour dire que ton blog est un endroit où j’aime bien me retrouver quand je veux faire une pause entre deux phases de plongée dans les chiffres ou autres rapports. Les réflexions sont intéressantes et il y a toujours des choses à apprendre. Bonne continuation !

    1. Bonjour Sophie,
      Merci pour votre message. Oui la 2ème partie est toujours prévue, je peux même vous dire qu’elle est finie à 90% depuis 3 mois ! J’ai un mal fou à la finir , très certainement car le sujet me touche personnellement. Elle sera en ligne d’ici fin septembre sans faute ! J’y évoque notamment quelques lectures pour retrouver le sourire. Je m’y replonge avant la fin de semaine !

  5. Ben, je crois que je vais plus loin que tout le monde dans la vision du monde de demain : tous chasseurs-cueilleurs. Si on écoute D. Bourg, entre autres, le taux de CO2 actuel dans l’atmosphère c’est celui qui a été produit il y a 30 ans. Avant la Chine, avant l’Inde. L’instabilité climatique est engagée. Même l’agriculture raisonnée n’est pas jouable. Nomade, l’homme redeviendra. -5°C de T°C moyenne = 100 000hbts sur un territoire comme la France, capacité de charge maximale. Alors + 2°C demain…
    Question : qui va être sacrifié ?

    1. Bonjour Paul, cela sera abordé dans la partie 2 (si vous faites attention au titre, c’est bien un sujet en 2 temps 😉 ) J’ai d’ailleurs fait appel à des psychologues pour appuyer mes propos. J’espère que cela répondra à vos attentes

      1. Le nouveau bouquin de Pablo Servigne (Une autre fin du monde est possible) est très intéressant sur le sujet. Les auteurs développent la partie résilience psychologique, Mais au vue de ce première article je parie que le second y fera référence ^^

  6. Super article !
    Il y a toutefois je pense un autre obstacle majeur dont tu ne parle pas. Nous avons beaucoup de mal a proposer un scénario ou les individus peuvent se projeter sereinement.
    La prise de conscience de l’impasse écologique s’accompagne souvent d’une certaine inaction car la marche est parfois trop haute ! Changer de boulot est une chose, envoyer sa petite famille dans l’Orne pour lancer une exploitation de potimarron biologique en est une autre (et au fond on as besoin que les gens se relocalisent dans les campagnes ça n’est pas une caricature !).

    Du coup j’ajouterais a ta réflexion un autre frein, notre incapacité à penser l’avenir dans ce scénario de désastre écologique.

    PS : T’as déjà pensé a lancer un discord ? Ça serait super cool de pouvoir échanger régulièrement sur tes sujets a l’oral.

    1. Bonjour Eric, l’incapacité à agir sera évoquée dans la 2ème partie, solastalgie et éco-anxiété 😉

      Pour le discord non, j’en ai un (je suis un pro gamer à la retraite !), mais je n’y ai pas pensé pour le site. Il y a déjà la page facebook où les gens réagissent et peuvent interagir, je verrai si je propose autre chose. C’est noté en tout cas !

      1. Hyper intéressant, merci beaucoup ! Dans l’aspect dépression, dans lequel je suis actuellement, je dirais qu’il y a 2 choses qui me minent le plus :

        1. L’incompréhension des autres, l’impression d’être la seule dans mon entourage, d’être prise pour une folle. Que ce soit dans ma famille, avec mes amis, au boulot. Confrontée aux “mais non, tu exagères, faut pas être catastrophique non plus”

        2. Faire face à ma propre culpabilité. J’ai beau faire mon maximum, ne pas prendre l’avion, être végétarienne, diffuser des ressources et mes idées sur les réseaux, investir mon argent sur de l’ISR, refuser le plastique dès que c’est possible (ex : shampoing solide, vrac…) et pourtant, j’ai l’impression (et les autres me renvoient aussi cette image) que ce n’est jamais assez pour être légitime à parler du climat ! Cette fameuse phrase “t’es écolo mais tu.
        .” qui revient si souvent et qui me rend folle (et que je me dis aussi à moi meme)

        Hâte de lire la 2ème partie de ton article

Nouveau commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Sommaire
Auteur
Thomas Wagner
Prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne

Article 100% financé par ses lecteurs​

Bon Pote est 100% gratuit et sans pub. Nous soutenir, c’est aider à garder cet espace d’information libre pour tous.

13 Responses

  1. Bonjour, je suis en train de lire à peu près l’ensemble du site tellement c’est intéressant… super boulot, merci beaucoup.
    La deuxième partie de cet article a-t-elle été publiée finalement ?

  2. Bonjour,
    J’ai loupé la publication de la 2ème partie de cet article ? Je n’arrive pas à le trouver sur le site. J’aimerais beaucoup en apprendre davantage sur l’éco-anxiété, ses manifestations et les moyens d’y répondre…
    Cordialement,

  3. Bonjour, merci pour votre article. La deuxième partie a-t-elle finalement été postée ou non ? Je suis Belge et je viens récemment de me prendre la fameuse “claque” dont vous parlez dans de terribles inondations. Depuis, je vais pas terrible. Je suis à mon avis bloquée dans la dépression, et je n’arrive pas à en sortir. Bref, si la deuxième partie est quelque part, n’hésitez pas à préciser où. Merci !

  4. Article intéressant. Est-ce que la deuxième partie est toujours prévue ? En dehors du point de bascule, ce serait sympa d’avoir des astuces ou recommandations de lecture pour se remettre en place quand on est désemparés pendant la phase dépression, ou qu’on alterne très souvent entre dépression/acceptation (est-ce même possible d’arriver à l’acceptation pour de bon ? j’ai du mal à l’imaginer pour le moment).

    Pour mon premier commentaire ici, j’en profiterai pour dire que ton blog est un endroit où j’aime bien me retrouver quand je veux faire une pause entre deux phases de plongée dans les chiffres ou autres rapports. Les réflexions sont intéressantes et il y a toujours des choses à apprendre. Bonne continuation !

    1. Bonjour Sophie,
      Merci pour votre message. Oui la 2ème partie est toujours prévue, je peux même vous dire qu’elle est finie à 90% depuis 3 mois ! J’ai un mal fou à la finir , très certainement car le sujet me touche personnellement. Elle sera en ligne d’ici fin septembre sans faute ! J’y évoque notamment quelques lectures pour retrouver le sourire. Je m’y replonge avant la fin de semaine !

  5. Ben, je crois que je vais plus loin que tout le monde dans la vision du monde de demain : tous chasseurs-cueilleurs. Si on écoute D. Bourg, entre autres, le taux de CO2 actuel dans l’atmosphère c’est celui qui a été produit il y a 30 ans. Avant la Chine, avant l’Inde. L’instabilité climatique est engagée. Même l’agriculture raisonnée n’est pas jouable. Nomade, l’homme redeviendra. -5°C de T°C moyenne = 100 000hbts sur un territoire comme la France, capacité de charge maximale. Alors + 2°C demain…
    Question : qui va être sacrifié ?

    1. Bonjour Paul, cela sera abordé dans la partie 2 (si vous faites attention au titre, c’est bien un sujet en 2 temps 😉 ) J’ai d’ailleurs fait appel à des psychologues pour appuyer mes propos. J’espère que cela répondra à vos attentes

      1. Le nouveau bouquin de Pablo Servigne (Une autre fin du monde est possible) est très intéressant sur le sujet. Les auteurs développent la partie résilience psychologique, Mais au vue de ce première article je parie que le second y fera référence ^^

  6. Super article !
    Il y a toutefois je pense un autre obstacle majeur dont tu ne parle pas. Nous avons beaucoup de mal a proposer un scénario ou les individus peuvent se projeter sereinement.
    La prise de conscience de l’impasse écologique s’accompagne souvent d’une certaine inaction car la marche est parfois trop haute ! Changer de boulot est une chose, envoyer sa petite famille dans l’Orne pour lancer une exploitation de potimarron biologique en est une autre (et au fond on as besoin que les gens se relocalisent dans les campagnes ça n’est pas une caricature !).

    Du coup j’ajouterais a ta réflexion un autre frein, notre incapacité à penser l’avenir dans ce scénario de désastre écologique.

    PS : T’as déjà pensé a lancer un discord ? Ça serait super cool de pouvoir échanger régulièrement sur tes sujets a l’oral.

    1. Bonjour Eric, l’incapacité à agir sera évoquée dans la 2ème partie, solastalgie et éco-anxiété 😉

      Pour le discord non, j’en ai un (je suis un pro gamer à la retraite !), mais je n’y ai pas pensé pour le site. Il y a déjà la page facebook où les gens réagissent et peuvent interagir, je verrai si je propose autre chose. C’est noté en tout cas !

      1. Hyper intéressant, merci beaucoup ! Dans l’aspect dépression, dans lequel je suis actuellement, je dirais qu’il y a 2 choses qui me minent le plus :

        1. L’incompréhension des autres, l’impression d’être la seule dans mon entourage, d’être prise pour une folle. Que ce soit dans ma famille, avec mes amis, au boulot. Confrontée aux “mais non, tu exagères, faut pas être catastrophique non plus”

        2. Faire face à ma propre culpabilité. J’ai beau faire mon maximum, ne pas prendre l’avion, être végétarienne, diffuser des ressources et mes idées sur les réseaux, investir mon argent sur de l’ISR, refuser le plastique dès que c’est possible (ex : shampoing solide, vrac…) et pourtant, j’ai l’impression (et les autres me renvoient aussi cette image) que ce n’est jamais assez pour être légitime à parler du climat ! Cette fameuse phrase “t’es écolo mais tu.
        .” qui revient si souvent et qui me rend folle (et que je me dis aussi à moi meme)

        Hâte de lire la 2ème partie de ton article

Nouveau commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

PARCOURS THÉMATIQUE

Pour une presse qui brave demain, votre soutien compte aujourd'hui.

Bon Pote repose entièrement sur le soutien de ses lecteurs en tant que média indépendant. Chaque jour, notre équipe s’efforce d’offrir un contenu précis, de haute qualité, et accessible à tous, afin d’éclairer les enjeux majeurs de notre futur.

À lire également